"You? Here?" || [PV Nathan (THE prince)]

Evey venait de de lever, il était 6h30 du matin et le temps était humide : elle c'était lisser les cheveux et ces derniers étaient maintenant bouclés. Comme tout les jours elle devait ce lever à cette heure-ci pour aller à l'aquarium et s'occuper des requins mais pas seulement. Elle était en parti responsable des dauphins. Après avoir flemmarder quelques minutes au lit elle ce décida à aller s'habiller. Evey n'avait pas besoin de s'habiller « classe » pour aller au travail puisque une fois là bas elle enfilait sa combinaison pour plonger. Une fois son jeans et son t-shirt enfilé, elle ce dirigea vers la cuisine sans pouvoir s'empêcher de pianoter dans le vide avec sa main droite. Petite tic qu'elle ne contrôlait pas depuis qu'elle était toute petite. Une pomme, une laitage, un jus de fruit et elle était partit. Elle ne mangeait pas beaucoup faisant attention à son poids et préférait manger le soir ou un peu plus le midi. Evey salua les voisins qu'elle croisait alors qu'elle descendait dans le sous sol pour prendre sa moto. Elle s'équipa bien et partit: il était 7h30 L'aquarium était à 10 minutes en moto de chez elle, c'était bien pratique. Elle ce gara derrière l'immense bâtiment : sur le parking qui leurs étaient réservés et ce dirigea vers la porte. Elle rencontra un collègue et ils discutèrent alors qu'il l'accompagnait au vestiaire pour qu'elle enfile sa combinaison et son maillot de bain. Une fois cela fait elle ce dirigea seule au sous-sol. Lieu où étaient les aquariums des grands requins. Les visiteurs voyait que le bas des aquariums mais le dessus leur était inconnu. Evey ce dirigea vers le lieu où la nourriture de ces grands amis étaient entreposés. Après avoir préparés les seaux avec l'aide d'une autre soignante, Evey lança la nourriture dans l'eau. Malgré leur temps de réactions : Evey pouvait les voir monter tout doucement et put ainsi les compter avant de regarder attentivement la femelle qui avait peut-être une brioche dans le four ! Cela serait une première et Evey croisait les doigts : qu'elle merveilleux rebondissement dans son mémoire que la naissance d'une bébé requin !

« Je pense qu'elle ne l'ait pas, aucun changement de comportement comme m'avait dit le « boss ». le boss étant le supérieur d'Evey, il était biologiste des fonds marins et était l'idole de la jeune demoiselle. On verra bien au fil des jours, tout le monde est aux rapports et ils ont tous mangés. »

Petit contre rendu habituelle, elle avait eut l'autorisation de plonger avec eux pour son mémoire mais très peu de monde le pouvait. Maintenant les requins étaient habitués à son odeur et sa présence aussi bien en dehors qu'à l'intérieur de leur territoire. Et marqua les remarques qu'elle avait vu sur un calepin qu'elle prendrait à la fin de la semaine pour faire le suivit des habitants de l'aquarium. Après avoir fait cela, Evey ce dirigea vers le deuxième étage : au delphinarium. En marchant elle enlevât le haut de sa combinaison et marchait dans les couloirs en maillot de bain avec le bas de sa combinaison. Elle en profita pour refaire sa queue de cheval. Arrivée à son nouveau lieu de travail, elle sourit à une animatrice comme elle. Elle venait à peine de commencer à les nourrir.

« En retard Sharky !
-Oui je sais, désolée, je regardais si Luna était enceinte mais apparemment non. Je suis déçu... Mais qui sait je me trompe et je croise les doigts ! »

Oui Evey avait donnée des noms aux requins, cela pouvait sembler bizarre mais aucuns ne ce ressemblaient et c'était plus facile pour parler d'eux. Evey avait nommée Luna à cause de son aileron qui avait une forme de demi-lune. La seule chose qui permet de les différencier avec leurs cicatrices pou les mâles lorsque ces derniers viennent de la mer. Oui cela leurs arrivaient de récupérer des requins repêcher en mer pour les soigner et ré envisager une remise en liberté plus tard. C'est ce qui c'est passée pour Luna mais pour elle le retour à la nature semble sérieusement compromis. Cette dernière avait été pêché en même temps que d'autre poisson et rejeter sur une plage. « Green Peace » avait charger l'aquarium de Baltimore pour la soigner et en prendre soin. Le lieu de travail d'Evey a une très bonne réputation mondiale. La même chose est organisée pour les tortues, raies mantas, les dauphins et autres animaux qui peut être pris au piège ou martyriser dans les eaux plus chaudes. Tous ne peuvent êtres sauvés mais le taux de réussite est croissant ! Elle remit le haut de sa combinaison et après avoir attachée celle de sa camarade, cette dernière fit de même. Une fois cela fait, son amie mit les jambes dans l'eau et les appela pendant qu'Evey allait préparer d'autres seaux pour d'autres dauphins. Lorsque la soignante avait appeler les mammifères marins, huit Dauphins arrivèrent en émettant des sons très aigus comme pour appeler les soignantes. Ces huit dauphins, composés de trois femelles et cinq mâles, étaient ceux qui faisaient rêver les spectateurs du « Show ». Elle laissa la jeune demoiselle qui travaillait avec elle s'occuper d'eux et ce dirigea vers un autre bassin avec ses sceaux. Ce bassin contenait cinq autres dauphins. Ils venaient d'arriver, deux venaient de la mer. Un mâle c'était fait harponner, heureusement qu'il y eut un contrôle de marchandise ! Peureux, voir agressifs, il semblait accepter que Evey s'approche de lui pour lui donner les poissons : contrairement à ceux de l'autre bassin elle devait les nourrir vraiment à la main. Les autres viendraient d'autres aquarium qui non plus de place. Encore quatre dauphins pourraient habiter ici. Elle siffla et les appela. Deux venir : ils allaient bientôt pouvoir rejoindre le groupe principal. Les autres arrivèrent petit à petit. Une fois les soins prodiguer, Evey attendit la vétérinaire en caressant le museau d'un de ces grands mammifères. Une fois cette dernière arrivée, elles marchèrent sur le fond. D'abord distant, l'animal arriva : il comprenait que les personnes ici ne lui feront aucun mal.. Des bêtes intelligente ! Le mâle, qu'elle avait nommer : Grincheux à cause de son caractère, compréhensible mais elle espérait qu'il change avec le temps et la patience, ce blottit contre Evey qui posa sa main sur son aileron. L'évolution de la cicatrisation était prise au sérieux et chaque jour une piqûre devait lui être faite. La vétérinaire put lui faire tranquillement:

« Je pense que Luna n'attends pas de petit. J'ai regardée tout à l'heure et aucun changement de comportement.
-Je passerai la voir merci Evey. »

Evey lui sourit et continuait de caresser l'animal qui était lover contre elle : les dauphins étaient si attachants ! Après une inspection des autres animaux présents autour, la vétérinaire partit et Evey retourna vers le bassin des dauphins qui faisaient les spectacles. Elle rentra dans l'eau et commença à les entraîner, jouer avec eux. Elle fit cela jusqu'à sa pause midi qui ne dura qu'une demi heures et repartit aussitôt mais avec les autres cette fois-ci : elle était très souvent avec les nouveaux : plus de choses à apprendre. Elle ne faisait que dépanner l'animation et même si cela lui plaisait elle préférait les étudier. 18H fin de son travail. L'étudiante, après avoir dit au revoir aux dauphins mais aussi au requins, alla ce changer et rangea soigneusement sa combinaison dans son sac : plonger en solitaire prévu ce soir. Evey sortit du bâtiment pour ce diriger vers sa moto puis vers le port où était amarrer son bateau. Perdus dans ses pensées, la route lui semblait courte par rapport aux autres fois. Elle ce gara et marcha sur les pontons calme : un beau soleil illuminait le ciel de Baltimore. Après avoir ouvert la cabine de son bateau, elle alla ce changer et remis sa combinaison mouillée : rien de bien agréable. Cette dernier la moulait et montrait ses abdos lorsqu'elle rigolait ou qu'elle bougeait. Elle devait effectuer une réparation sur les hélices du moteur qui était embourbée d'algues. Sortit de la cabine, elle alla à l'arrière du bateau et commença à descendre : l'eau froide lui coupa la respiration mais elle s'habitua vite. Masque et roulez jeunesse ! Alors qu'elle était entrain d'enlever les végétaux avec un grattoir, la lumière avait baissée. Elle releva alors la tête et vit une silhouette baisser qui la regardait. Inquiète elle remonta aussi sec et fut surpris de voir cette personne : Nathan . Ce jeune homme sur son bateau? Waow elle devait rêver ! La jeune demoiselle lui avait dit qu'elle avait un bateau et qu'il pourrait passer si il avait du temps libre : elle pourrait même l'emmener en mer. Comment dire, elle commençait à l'apprécier vraiment en tant qu'ami mais elle devait en même temps "enquêter" pour sa soeur. Le mot "enquêter" est un bien grand mots mais c'était ce qui ce passait en ce moment. Pour vous dire, le faîtes de le voir à bord de son bâteau lui fit avaler tasse et faillit vomir à cause de l'eau de mer:

« Tu pourrais sonner ! » Dit-elle avec humour tout en toussant encore avant de sortir de l'eau et balancer le grattoir dans la caisse à outil.

Alors que pour certain la journée commence, pour Nathan elle vient à peine de se finir. A l’heure où tous les fonctionnaires se lèvent pour se rendre à leur travail, lui il va se coucher. Et oui, c’est généralement ce qui se passe quand on choisit d’exercer le métier de barman. Il a ce job depuis la mort de ses parents, et il est désormais totalement habitué à ce rythme horaire décalé par rapport aux autres. Au début c’était difficile, impossible de le nier. Qui peut prétendre tenir jusqu’à 5 heures du matin sans ressentir la moindre fatigue. C’est comme pour tout, il faut un temps d’adaptation. Mais aujourd’hui c’est devenu une petite routine. En sortant du Blueberry il passe chez la boulangère pour s’acheter des croissants, il prend son ptit déjeuner en compagnie de ses colocataires qui eux vont seulement aller bosser, et puis il va se coucher. Le jeune homme salua donc ces quelques collègues qui n’avait pas encore prit leurs cliques et leurs claques, et se chargea de fermer le bar qui ne rouvrirait seulement qu’en milieu d’après midi. Main dans les poches de sa veste, Nathan sentait ses yeux se fermer tout seul malgré lui. Heureusement que le vent frais le tenait éveillé. Les rues de Baltimore sont particulièrement calmes à cette heure ci, et c’est ce qu’il aime. Aucun risque de croiser un White Wolf et de déclarer une guerre des mots avec lui. A cinq heures du matin, on n’y trouve que des gens importants chargés de faire l’ouverture de leur entreprise. Et puis tout ceux qui comme lui ont un job nocturne. Au bout de quelques minutes de marche, Nathan pénétra dans la boulangerie du coin, et y acheta quelques croissants. Il fouilla dans son portefeuille usé par le temps, et y sortit un billet de cinq dollars, qui suffisait toujours pour payer ses viennoiseries. Il ne roule malheureusement pas sur l’or, il doit donc faire attention à ce qu’il achète et à quelle dose. Si ça ne tenait qu’à lui, il achèterait tout plein de gâteaux pour ses colocs et sa sœur, mais bon, c’est tout simplement impossible. On n’a pas tous la chance d’avoir des parents plein aux as comme les White Wolves.

Le jeune homme glissa délicatement la clé de l’appartement dans la serrure, tentant de faire le moins de bruit possible. Il est bien placé pour savoir que le tintement des clés les unes contre les autres peut être particulièrement désagréable quand on savour les quelques minutes qu’il nous reste avant la sonnerie fatidique du réveil. Retirant sa veste et refermant la porte doucement, Nathan passa une main dans ses cheveux et déposa le sachet de croissants sur la table de la cuisine. D’ici quelques minutes, ça va commencer à s’agiter dans l’appart. Ils vont comme d’habitude se battre pour la douche, et les deux qui n’auront pas la chance de se l’être approprié en premier, se rendront dans la cuisine manger quelque chose. C’est pas particulièrement passionnant vu comme ça, mais Nathan n’échangerait sa vie pour rien au monde. Ce fut Wade et Andréa qui vinrent le rejoindre dans la cuisine. Il savait déjà que sa sœur allait réussir à avoir le dernier mot pour avoir la douche. Il la connaît par cœur cette petite. Les voir tous les deux avec cet air blasé le fit d’ailleurs sourire. Mangeant son croissant accompagné d’un grand verre de jus d’orange, il réalisa la chance qu’il avait : aller se coucher quand les ¾ du pays vont seulement allé travailler.

15 heures. Heure à laquelle Nathan se réveilla. Il s’étira de tous ses membres, puis fila dans la douche. Quel plaisir d’avoir l’appartement pour lui tout seul. Mais l’inconvénient dans tout ça, c’est qu’on sait pas quoi faire. Il prit donc quelques minutes pour réfléchir à quoi il pourrait s’occuper avant de reprendre le travail à 20 heures. Et puis soudain une idée lui traversa l’esprit : un tour en bateau ! Non non, il ne possède pas un tel engin, mais il connaît quelqu’un pour qui c’est le cas, Evey Scott. Il a rencontré cette jeune femme au Blueberry et ils ont tout de suite sympathisé. Il ne connaît pas grand-chose d’elle, mais en tout cas l’alchimie est bien passée entre eux. Elle lui a même proposé de passer sur son bateau un de ces jours, et ce fut avec plaisir qu’il accepta évidemment. Enfin bref, il venait de se trouver une occupation. Nathan enfila un jean avec une chemise blanche ouverte au col, vu que le temps le permettait. Après s’être coiffé et parfumé, il ferma à clé l’appartement et se rendit sur le port de Baltimore. Evey lui avait donné le nom de son bateau, il n’eut donc pas trop de mal à le trouver. Il prit le temps d’observer le navire, qui était d’une beauté éblouissante. C’est peut être parce qu’il n’a pas l’habitude de monter sur un bateau, mais en tout cas il trouve ça magnifique. Un peu comme un gamin qui découvre une Ferrari pour la première fois. Nathan chercha la jeune femme du regard, mais il ne la vit pas au premier abord. Mhm, vaudrait mieux qu’elle soit là, parce qu’on serait encore capable de l’accuser de voleur si on le surprend seul sur ce bateau. Heureusement, elle ne tarda pas à se montrer. Ou plutôt à sortir de l’eau. Nathan se pencha en avant, puis ne put s’empêcher de sourire quand il constata l’effet qu’il venait de produire chez Evey en le voyant. Un sourire qui s’accentua d’ailleurs à la remarque de la jeune fille.

« Ah mais je l’ai fais ! J’y peux rien si t’as rien entendu sous l’eau. »

Nathan aime particulièrement les gens qui ont de l’humour. C’est avec ce genre de personnes qu’il est le plus susceptible de s’entendre. Bon après faut pas non plus que ça soit trop lourd. Evey a trouvé le juste milieu, et c’est un très bon point pour elle. Lui tendant une main afin de l’aider à remonter sur le bateau, Nathan lui adressa un sourire amusé. Il a toujours eu horreur de boire la tasse, surtout quand l’eau est salé et pas très propre. De toute façon, il n’a jamais été attiré par la mer. Peut être parce qu’il n’a pas apprit à la connaître, qui sait ?

« Ne t’étouffe pas tout de suite surtout. Une fois que tu m’auras emmené faire mon tour en mer je m’en fiche, mais tient au moins jusque là. »

Bien sur, il disait ça sur le ton de la plaisanterie. Loin de lui l’idée de penser une chose aussi égoïste et méchante. N’empêche qu’il est content de la voir en dehors du Blueberry. En général c’est là qu’ils se retrouvent pour discuter. Ils n’ont jamais prit la peine de le faire en dehors du bar, et c’est bien dommage. Pour ça fallait qu’un des deux fasse le premier pas, et c’est Nathan qui s’en est chargé sur ce coup là. En espérant que leur entente soit tout aussi forte à l’extérieur, bien évidemment.

L’enthousiasme dont faisait preuve Evey le mettait quelque peu mal à l’aise. Il apprécie la jeune femme, mais de toute évidence ils ne se connaissent pas. Ils ont discuté quelques fois au Blueberry, rien de plus. Et même si il est content d’être là, la joie qu’elle exprime envers lui le dérange un peu. C’est malheureusement dans sa nature de se poser des questions où parfois il n’est pas censé en avoir. C’est juste que depuis cette histoire de meurtre, il se méfie un peu de tout le monde. Contrairement à d’autres, Evey n’a pas l’air d’avoir peur de lui. Il est accusé d’avoir tué une femme, c’est pas rien. Un être normalement constitué ne devrait-il pas être sur ses gardes ? Surtout qu’ils sont tous les deux seuls dans un bateau, tout peut arriver. C’est toutes ces choses qui font qu’il ne se sente pas au top de sa forme, c’est pas une attitude qu’il qualifierait de normal. Elle peut être réellement comme ça, et c’est lui qui se fait de fausses idées, m’enfin le doute est permis non ? A sa proposition de la rejoindre dans l’eau, Nathan se contenta d’hocher négativement de la tête. Ordinairement il aurait pas été contre une petite trempette, mais faut pas oublier qu’il est censé être à son travail dans quelques heures. Il n’a pas le temps de se baigner, de rentrer chez lui et de reprendre une douche. Nathan esquissa un sourire d’amusement quand la jeune femme lança la seconde «offensive». Il vient de se rendre compte qu’elle n’est pas du genre à lâcher le morceau facilement. Voilà un trait de caractère qu’ils ont en commun, malheureusement on va dire. Parce que deux têtus ensemble, ça fait pas forcément bon ménage. Mais bon, là c’est gentillet, elle lui propose seulement une petite baignade en mer, et il n’a pas de raison de refuser. En plus ça a l’air de lui faire plaisir.

« Ouais ça me tente ! Mais faudra prévoir ça à l’avance, parce qu’avec mon job de nuit, c’est pas toujours simple d’organiser des sorties. »

Une fois que la jeune femme lui attrapa la main, il l’aida à se hisser. Il essuya ensuite sa main humide sur sa veste. En discutant avec elle, il a eu l’occasion de découvrir que la mer c’était un peu sa grande passion. Si ses souvenirs sont bons, elle travaille à l’aquarium de la ville. Faut pas lui en vouloir si il mélange un peu tout parfois, mais avec tous les clients qu’il croise et qui lui racontent leur vie, ça lui arrive de confondre. Mais avec Evey là il n’a pratiquement aucun doute. Son adoration pour les requins l’a d’ailleurs profondément marqué. Lui qui a horreur de ça ! Enfin c’est pas qu’il les déteste, c’est qu’il en a peur, tout simplement. C’est pas Nathan qui plongerait dans un aquarium pour leur donner à manger ou les soigner. Depuis qu’il a vu « Les dents de la mer », faut pas lui parler de ces bestioles. Mais il n’est pas contre le fait de combattre sa phobie, en allant les voir par exemple. Il en a pas eu l’occasion jusque là, mais sa rencontre avec Evey va peut être changer bien des choses. Si ya une personne dans cette ville qui a le pouvoir de le faire changer d’avis sur le milieu aquatique, c’est bien elle. Parce que c’est vrai qui a pas que les requins qu’il n’apprécie guère. C’est le monde marin en général. Quand on voit ce qui se passe là-dessous, ça donne pas forcément envi de s’y baigner. M’enfin, c’est vrai qu’on dit souvent qu’on a peur de ce qu’on ne connaît pas. Ya pas de raison que Nathan échappe à la règle.

« Mc Giver version féminine ? Ya tout de même plus flatteur comme comparaison. Mc Giver c’est un has been. »

Nathan la regarda un sourire amusé scotché aux lèvres. Il ne nie pas qu’elle a l’air d’être une femme indépendante et débrouillarde. Quand Evey l’emmena à l’intérieur du bateau, il ne put s’empêcher de regarder un peu partout autour de lui. Il s’attarda particulièrement sur les photos accrochées sur les murs. Son père … C’est pas la première fois qu’elle lui en parle, mais il ne sait pas ce qu’il est devenu. Est-ce qu’il est toujours de ce monde ou bien … Il adressait de temps en temps des regards à la jeune fille qui lui racontait l’histoire de l’engin. Si il est déjà monté sur un bateau ? Mon dieu non, elle oublie qu’il fait partit des Lonely Lions. Les gens qui vivent à Greenmount n’ont pas le luxe de se payer ce genre de choses, ou même d’y monter. Faut avoir de bonnes relations pour obtenir un tel privilège.

« Les gens qui je fréquente ordinairement n’ont pas la chance d’avoir un bateau. Donc non, c’est la première fois. »

La grande tchatche de la jeune femme laissa échapper un léger rire grave chez Nathan. Lui qui a l’habitude de discuter avec des personnes réservés, qui parle peu, là ça le change complètement. Evey a l’air d’être une grande bavarde qui fait tout son possible pour mettre ses invités à l’aise. Ce qui est tout à son honneur, même si c’est pas trop son genre à lui. Il lui accorda un hochement de tête quand elle lui annonça qu’elle allait se changer. Nathan se mit ensuite assis, en attendant que son hôte revienne. Il n’a pas l’habitude de tout ce luxe, il a comme l’impression d’être dans un tout autre monde. Il comprend mieux dans quoi à l’habitude de vivre Katherine. Pourquoi il pense subitement à elle ? Aucune idée. Peut être parce qu’il touche du doigt le milieu auquel elle appartient. Quand Evey fut de retour, il la regarda en souriant. Pour être honnête, il n’a pas eu le temps de réaliser qu’elle était partit depuis un moment, étant trop perdu dans ses pensées. Il n’a même pas réfléchit à ce qu’il voulait boire. Tant pis, il s’en fiche pas mal de toute façon.

« Euh … Je vais prendre une bière si tu veux bien. »

Il saisit ensuite la bouteille en verre qu’elle venait de déposer devant lui, puis l’ouvrit avec le tire bouchon à disposition. Il se sentait un tout petit peu plus à l’aise que tout à l’heure. Mais ce qui est sur, c’est ce qu’il va lui falloir beaucoup de temps pour réaliser qu’il se trouve dans un bateau de luxe. Après avoir but une gorgée de sa bière, Nathan posa son regard sur la jeune femme.

« Tout va bien ! Mais j’aimerais te poser une question qui me travaille depuis tout à l’heure. Tu n’as pas peur d’être ici toute seule avec moi ? Enfin je veux dire, toute la ville est au courant que jsuis accusé de meurtre, mais toi t’as pas l’air de t’en préoccuper. Pourquoi ? »

Evey était contente mais avait remarquée alors qu'elle parlait que cela mettait mal à l'aise Nathan qu'elle soit ainsi : elle décida donc de moins montrer son enthousiasme et de rester « sérieuse. » Evey aimait les discussions qu'elle avait put avoir avec le jeune homme, mais il est vrai que mise à part au bar, il ne s'était jamais vu en dehors. Evey avait cette particularité d'être souriante pour un rien, elle avait toujours vu sa maman sourire dans n'importe quel situation et cela l'avait marquée. Il était étrange, elle devait analyser Nathan mais elle n'en avait plus le cœur, elle tait persuader qu'il n'était pas coupable mais elle défendrait Katherine quoi qu'il advienne ! Elle aimait cette jeune femme qui était motivée pour retrouver l'assassin de sa sœur et la comprenait tout à fait, le respectait. Mais il était clair qu'il n'avait rien d'un tueur. Pourquoi Evey était-elle certaine? Tout simplement qu'elle à vut un criminel de ses yeux adolescente et croyez moi il ne lui ressemble pas du tout. Où si c'est le cas, il à vraiment une double personnalité tel Dr Jekyll et Mister Hyde ! Et alors là Evey lui tirerait son, chapeau avant de ce tirer elle même ! Evey n'avait pas spécialement peur de ce qui pourrait lui arriver, elle était l'ombre d'elle même depuis la mort de ses parents et peu lui importait. Mais Stella, Vicky et Katherine lui ont prouvés le contraire mais cette parts d'elle était toujours ancrés, tapis dans l'ombre tel une bête à l'affut du moindres signe de faiblesse de sa proie. Il est vrai que Evey peut-être têtue sur certains sujet, quand elle veut quelques choses, elle fait tout pour l'obtenir. Arf un grand défaut selon elle ! Lorsqu'il accepta finalement cela fit sourire Evey qui acquitta avec un sourire et un hochement positive de la tête. Evey détestait ce film, 'les dents de la Mer » faisait passer les requins pour des bêtes sanguinaires alors que ce n'était pas le cas : n'allez surtout pas dire cela à Evey vous risqueriez de la vexer et de la voir partir au quart de tour. Pour elle les requins était les plus beau mammifères marins, sans eux pas d'océan rien ! Défendant fermement ses « amis » Evey faisait à chaque fois changer les opinions à l'encontre de ses animaux. Elle pouvait être très convaincante quand elle le voulait ! Il est vrai que Mc Giver était « Has Been » alors elle répondit du tac-o-tac:

« Chuck Norris alors? »


Elle leva les yeux au ciel en repensant à ce qu'elle avait dit : « Chuck Norris, pensa-t-elle, manquais plus que ça! » Il est vrai que son bateau n'était pas le moins luxueux de port. Son père avait fait une occasion et un peu de rénovation on donner ce navires des plus agréables. Tellement confortable qu'on pourrait y vivre, Evey pourrait facilement le vendre mais son père n'aurait jamais voulut que cela ce passe comme ça. Déjà la maison fut dur à vendre mais alors le bateau... Les photos était de très bonne qualité et elle regarda Nathan les regarder : c'était fait pour cela sinon son père ne les aurait pas accrochées. Sa fille était tout pour lui, sa fierté mais aussi le futur. En elle il voyait une merveilleuse futur Biologiste, elle le méritait et jamais il ne l'appelait Evey mais : MA fille. Evey ce sentit gêner lorsqu'elle lui demanda si il était déjà monter à bord de l'un de ses engins, elle avait oubliée et ce mit tout de suite à rougir : elle essaya de le cacher et s'excusa timidement de sa bêtise. La demoiselle habituée au silence de son appartement et au silence de la mer ne le supportait lorsqu'elle était sur la terre ferme. Pourquoi? Très bonne question, sa mère parlait, parlait, comme quoi elle à héritée de son caractère : pauvres humains qui la côtoie. Entre son caractère garçon manqué et son caractère doux et affectueux, elle était lunatique lorsqu'elle était fatiguée. Evey pourrait être comparée à un sims vous savez il tourne et hop là ils sont changés : magique ! La demoiselle une fois c'être changée apporta la commande au jeune homme en souriant. Elle entoura la tasse de ses mains et la porta à sa bouche pour souffler dessus avant d'aspirer une gorger de la boisson chaude : cela lui réchauffait le gosier et elle sentit le liquide bouillant descendre dans son estomac. Evey regarda rapidement comme il ouvrait sa bouteille mais arrêta tout de suite. Ce n'était pas par rapport à Nathan maintenant, elle le faisait tout le temps, analysant les gestes des gens comme si c'était des sujets d'études. Son père était comme ça, il avait cette sale manie de tout décortiquer dans les moindres détails. Vous pensez bien que cela avait le don d'énerver Evey mais voilà qu'elle était comme lui. Elle rebut vite une gorgée de son thé pour chasser cette habitude. Soudain Nathan parla et posa la question que Evey s'attendait à répondre depuis longtemps. Pourquoi elle n'avait pas peur, qu'elle ne ce méfiait nullement de lui alors qu'il était partout décris comme un tueur. Evey lui sourit et dit d'une voix calme:

« Pourquoi? Je vais t'expliquer, mon père était psychiatre dans la prison de Baltimore, dans le quartier le plus sécuriser de cette dernière. Il parlait avec des Serials Killers, des récidivistes, des gens plus fous les uns que les autres. Il analysait leurs moindres faits et gestes. Suite à cela, il tirait une conclusion sur leurs personnalités. Pourquoi je te raconte cela? Car il ma apprit à jamais ce fiez au apparence, ou a juger quelqu'un parce que telle ou telle personne dit ça ou ça sur lui. Il faut savoir faire son propre opinion sur les actualités. J'ai lu ses dossiers lorsque... »

Evey ce tut avant de reprendre:

« Crois moi si tu étais dangereux cela ce verrait, dans tes gestes, des paroles. Je me trompe peut-être mais je ne pense pas que tu le sois. Mon père m'aura au moins appris cela, je préfère connaître la personne avant de la jugez trop hâtivement. Cela ne sert à rien à part à partir sur le mauvais pieds. »

Elle le regarda en souriant et dit d'une voix tout aussi calme:

« A mon tour de te poser une question : devrais-je avoir peur de toi? Devrais-je te craindre comme dit la presse? Peut-être ai je tort de te confier ce que faisais mon père, ou parler de moi mais... Je prends le risque ! »

Evey avait ramener sa jambe près d'elle pour la bloquer avec son bras et regarda dans le vide avant de dire :

« Quand l'opinion des gens est faites, il est dur de la changer, les gens sont butés et généralement boivent aveuglement les paroles des politiciens etc. Ce sont des moutons qui suivent docilement le troupeau. Reste à savoir si nous sommes des moutons où au contraire des moutons solitaires qui sont en dehors du troupeau : libre, ce battant chaque jour pour ne pas retourner dans le troupeau! Il faut de nos jours ce battre pour démendre une rumeur ou une opinion. Je n'ai pas dit que c'était facile, il est plus aisée de le dire que de le faire mais il faut faire avec ou sans.  »

Voilà une autre facette de notre jeune demoiselle : elle était philosophe, analysant le monde qui l'entourait. C'était son opinion sur l'époque de nos jours, elle but son thé et dit:

« On le fait ce tour alors? »

Il aurait tout le temps d'en parler une fois en mer, elle savait que Nathan reprenait le travail ce soir alors elle ne voulait pas le mettre en retard.

Evey aimerait réussir à déchiffrer Nathan, mais c’est loin d’être gagné. Il n’est pas le genre de garçon chez qui on peut lire comme dans un livre ouvert. Il montre une facette de sa personnalité qui n’est pas forcément la bonne. Et il vaut mieux pour elle qu’il ne le découvre pas, sinon leur relation pourrait prendre fin plus tôt que prévu. Il aime manipuler les gens, et il est assez intelligent pour voir quand on veut faire pareil avec lui. C’est qu’une question de temps avant qu’il devine ses intentions. D’ailleurs ya un exemple parfait qui le prouve, c’est cette histoire entre Katherine, Ernest Hemingway et lui. Son ancienne meilleure amie a tenté de manipuler ce pauvre écrivain, et Nathan a vu clair dans son jeu quand il apprit que la sœur de ce dernier faisait partit de la police. On ne joue pas avec lui, sinon ça risque de vite dégénérer, et il est prêt à tout pour gagner. Sous ses airs de gentil garçon, ya aussi quelqu’un qui hésitera jamais à faire tout son possible, coup bas y comprit pour parvenir à ses fins. Evey n’a pas encore conscience de ce côté de sa personnalité, et tant mieux. M’enfin bref ! Nathan venait de lui demander pourquoi elle ne ressentait aucune crainte envers lui. Question qui lui semblait logique, vu la situation actuelle. Il écouta donc attentivement ce qu’avait à lui dire la jeune femme pour justifier un tel comportement. Donc apparemment, son père travaillait à la prison, et avait en quelque sorte une faculté d’analyse importante. Cette révélation était loin de plaire à Nathan, qui joua instinctivement avec sa bouteille de bière. Elle semblait avoir une certaine réticence à parler trop longtemps de son père, chose qui intrigua tout particulièrement le jeune homme. Il note dans un coin de sa tête ce détail qu’il juge important, et il n’hésitera pas à s’en servir si l’occasion se présente.

« Il y a quelque chose de contradictoire dans ce que tu me dis là. Tu prétends que je ne suis pas dangereux d’après mes gestes et ma façon de parler. Pourtant t’as dis que tu te fiais pas aux apparences. »

Nathan fixa son regard dans celui de son interlocuteur. C’est tout à son honneur de ne pas vouloir se fier aux apparences, mais c’est pas ce qu’elle vient de faire là. Elle parle probablement du fait qu’il soit accusé de meurtre, et qu’elle ait fait le choix de ne pas écouter les ragots et ce que racontent les journaux. Mais n’empêche qu’elle devrait quand même se méfier un minimum. On ne peut pas connaître une personne après avoir eu trois ou quatre conversations avec elle. Même toute une vie n’est pas suffisante pour cerner complètement quelqu’un. Il ne cherche pas à lui faire peur ou que ce soit en disant ça, mais elle a l’air de se voiler légèrement la face en ce qui le concerne. Nathan esquissa ensuite un léger sourire quand elle lui demanda pourquoi elle devrait avoir peur de lui. Au moins elle a prit la peine de lui poser la question. Il pourrait lui mentir, mais encore une fois, il apprécie la jeune femme. Ca serait malhonnête de sa part de faire l’hypocrite. Surtout que pour le moment il n’a absolument aucune raison de se méfier d’elle, c’est juste un réflexe d’auto défense.

« Je ne dirais pas que tu devrais avoir peur … Mais disons qu’on ne se connaît pas vraiment, qu’on est pas des amis, et que j’ai pas de compte à rendre à ceux qui ne font pas partit de mon gang. Quand je veux quelque chose, je fais tout pour l’obtenir, peut importe la façon de m’y prendre. Je peux aussi manipuler mon monde pour parvenir à mes fins. Et si un jour tu te dresses devant moins, j’hésiterais pas une seule seconde à t’y écarter de la façon la plus brutale qui soit. Mais maintenant la balle est dans ton camp. Tant que tu restes comme tel, ya pas de raisons que ça se passe mal entre nous. T’es juste prévenue. »

Franc, clair et précis. Elle sait désormais à quoi s’attendre avec lui. Le mal être qu’il ressentait au début s’est maintenant évaporé. Sa confiance en lui a reprit le dessus. Il sait qu’il n’a rien à craindre avec Evey. Si un jour ils devront se retrouver opposer, il sait déjà que c’est lui qui l’emportera. Il but ensuite une gorge de sa bière tout en écoutant la suite du discours de la jeune femme. Son point de vu était intéressant, et Nathan ne pouvait pas prétendre en être opposé. Quand vous êtes accusé d’avoir assassiné quelqu’un, absolument tout change autour de vous. Vous vous méfiez de tout le monde, en vous demandant lequel de vos amis serait capable de vous trahir. Et puis ya des gens que vous pensiez bien connaître, qui finalement retourne leur veste. Ca représente bien la métaphore des moutons qu’Evey vient d’exposer. Nathan se perdit un instant dans ses pensées, se demandant alors dans quel camp il se trouvait. Celui des moutons qui suivent le troupeau, ou bien ceux qui se battent pour leur liberté et leurs opinions. Probablement la deuxième catégorie. L’autorité et l’influence ont toujours été des choses qu’il fuit comme la peste. Il revint à la raison quand la voix de la jeune femme se fit une nouvelle fois entendre.

« C’est partit ! Mais pas trop longtemps, j’ai du travaille qui m’attend par la suite. Montre moi ce qu'il a dans le ventre ton bateau ! »

Nathan était... Surprenant, voilà le mot, il savait retourné sa veste au moment opportun et ainsi renverser la situation. La jeune demoiselle le regardait toujours, elle n'aurait peut-être pas du dire que son père était un psychiatre dans une prison : quoique si Nathan voulait en savoir plus, sur la jeune demoiselle, il n'avait qu'à regarder les archives des journaux. Les tabloids c'éait empresser de dire que cela serait une vengeance! Ils avaient même interviewer Evey peu de temps après : ils lui demandait si quelqu'un rodait autour de chez eux. L'hypothèse étant qu'un prisonnier qui avait été libéré et qui avait provoqué l'accident meurtrier. Mais Evey resta muette sur ce sujet : elle n'osait pas imaginer cela... Si c'était le cas, elle ferait tout pour le retrouver et lui faire payer. Il ne fallait pas chercher la petite bête non plus. Non pas que c'était une combattante hors pair, championne de boxe mais elle savait ce débrouiller. De plus son oncle lui avait apprit à tirer. Sur le bateau d'ailleurs il y avait une arme, l'arme que son père avait toujours sur lui. Mais il était cachée, bien cachée et personne ne savait qu'une arme était sur le navire. Evey avait arrêter d'analyser les moindres faits et gestes de Nathan, il allait le voir. Mieux valait arrêter pendant un petit moment, croire que Evey lui fait confiance pour ne pas qu'il ce méfie. C'était cruelle et méchant et Evey n'aimait pas faire du mal au gens mais elle voulait aider Katherine. Parfois elle ce détestait et voulait tout lui dire, être franche, dire la vérité. Heureusement elle savait merveilleusement bien mentir et cacher toute émotion quand elle le voulait. Un point fort peut-être mais qui fait souffrir beaucoup en contre parti. C'était comme une bombe à retardement, prête à exploser à tout moment. Et lorsque cela ce produira, mieux vaut ne pas être dans les parages ! Alors qu'elle parlait, expliquant les raisons avant de répondre à la question de Nathan. Nathan marque un point, elle c'était contredis. Elle sourit et plaida pour sa défense:

« Quand je parle de l'apparence je parle de l'enveloppe charnel en général et non des gestes. Je considère les gestes comme une partie du caractère. Certains mouvement ne ce contrôle pas, comme moi avec mon pianotage. Et cela vaut aussi pour le parler. »

Elle tournait sa langue 7 fois dans bouches maintenant, finalement elle devait rester sur ses gardes surtout lorsque Nathan répondit à sa question. Maintenant les yeux dans yeux, Evey ce préparait à tout éventualité, elle écouta avec attention la réponse de Nathan. Il avait esquisser un sourire, que Evey fit également. Franc, clair, précis, elle voyait que le barman avait reprit confiance, cela ce voyait. Tant mieux ! Sinon la petite ballade sur l'eau aurait été longue, très longue... Elle comprenait tout à fait Nathan étant comme lui, le gang c'est comme une famille, bien que les Whites Wolves ne sont pas encore trop proches d'elle, surtout avec Edward dans les parages. Malgré tout elle savait qu'elle pouvait compter sur Stella, Ernest, et même Katherine qui la protégeait. Evey aimait bien être protéger, ce sentir entourée de personne de confiance. Au moins sa venu à Baltimore aura servit à faire du vide dans ses amis. Seul les vrais étaient encore là, à la soutenir. Et c'était le plus important au yeux de la demoiselle. Nathan faisait partit de ceux qui avait la niaque, qui ne lâchait pas le morceaux de gras ! Ce dresser contre lui? Pourquoi ferait-elle cela, la dernière fois qu'elle c'était dresser face à un ami cela avait mal tournés. Elle avait compris la leçon : « Chaque uns à ces problèmes. » A croire les paroles de Nathan, Evey était une personne inoffensifs, qui n'es que douce et gentille voir naïve. Il ne pas ce fiez à une mer d'huile, un récif en cache toujours un autre. Mais cela Evey ce garda bien de le dire et but une gorgée de son thé sans répondre à la prévention de Nathan. Sans vraiment le vouloir, sans le contrôler, elle ce mit à imagée le monde qu'il l'entourait. Elle regardsait dans le vide comme les gens qui sont faitugés n epouvait quitter du regard ce point fixe. Finalement elle cligna plusieurs fois des yeux et dit en souriant:

« En route matelot! »

Evey but son thé qui avait un peu refroidi, posa sa tasse dans lévier et l'invita à la suivre. Elle monta l'escalier en face de celui par lequel ils étaient arrivés et ouvrit les portes. Elles permettaient de garder la chaleur dans la cale aménager. Une fois Nathan à coter d'elle, elle les referma et dit en ce tournant vers lui :

« Croise les doigts pour qu'il démarre. »

Evey inséra la clé : ce n'était pas un bateau à voile malheureusement, Evey préférait, cela polluait moins mais bon... Le coups pour mettre des voiles est assez faramineux donc elle va attendre un peu mais c'est un projet. Bingo ça avait marcher, [ayant peur de dire des bêtises je préfère passer l'explication de la marche arrière ^^''] après une manœuvre quelque peu serrée, elle sortit du port et ce trouva rapidement en mer. Il y avait du vent mais pas de nuage gris, le soleil perçait les nuages blancs : temps parfait. Elle avait proposer à Nathan de s'asseoir si il le souhaitait.

« Je vais te montrer où je plonge. »

C'était vraiment un mer d'huile, agréable à voguer sur une mer aussi calme, Evey pouvait ce permettre d'aller un peu plus vite. Pas un seul bruit, à part celui du moteur, le port était plus petit de là où ils étaient. Les gouttes de la mer, comme d'habitude piquait quand elle arrivait à passer le « pare-brise » pour pouvoir attendre le visage. avait ces petits repères que son père lui avait montré, des petits trucs de marin. La famille d'Evey avait toujours posséder un bateau et son père à été bercée dans les histoires des marins, naufrages etc. Elle ralentis les moteurs et dit:

« Je plonge dans cette zone là tu vois, j'essaye toujours de changer de coin mais celui là reste mon préférer. Ça va, tu n'a pas trop le mal de mer? Sinon je t'apporte un sceau ! »

Evey le taquinait bien évidement, elle avait été vite aussi, pour un premier voyage c'était bien si il vomissait pas ! Elle espérait qu'il n'avait pas le mal de mer. Une petite pause en plein mer, la ville au loin mais rien à l'horizon sinon. Elle coupa le moteurs et dit en s'asseyant:

« C'est beau hein? »

Elle regarda ça montre : il pouvait rester un peu en pleine mer avant de ce rediriger vers le rivage tout doucement cette fois-ci à moins que Nathan veuille aller plus vite : tout est possible tout est réalisable c'est le jeu de la vie !

Et oui, c’est ça Nathan. Il est capable de passer du coq à l’âne en quelques secondes, et uniquement dans le but de tourner la situation en sa faveur. Certaines personnes le prennent pour un idiot. Forcément, puisqu’il a vécu dans la rue, il ne peut être qu’illettré et débile. Mais c’est loin d’être le cas. C’est pas parce qu’il sort des blagues mauvaises, ou qu’il a arrêté les études qu’il est un garçon stupide. Nombreux sont ses adversaires qui le sous estime. Mais Evey ne peut être considéré comme tel. Il ne voit pas en elle la prochaine menace qui le guette. Du moins, pas pour le moment. La méfiance qu’il éprouve vis-à-vis d’elle est mesurée. Quand on la voit, on se dit qu’un tel visage d’ange ne pourrait pas faire de mal à une mouche. Mais les apparences sont trompeuses, Nathan sait parfaitement de quoi il parle. Lui aussi pourrait tenter de déchiffrer son comportement, d’essayer de deviner ses intentions. Tout le monde en est plus ou moins capable. Il suffit d’observer attentivement une personne pour voir ses faiblesses éclataient au grand jour, sans qu’elle ait eu besoin de prononcer un mot. Nathan ne va pas se renseigner sur le père de la jeune femme. C’est pas dans ses intérêts premiers d’enquêter sur elle et son entourage. Tant qu’elle ne lui met pas des bâtons dans les roues, il attendra qu’elle prenne elle-même l’initiative de lui en parler. Qui sait ? On a tous besoin de se confier, et leurs longues discussions au Blueberry ne peuvent qu’aider à s’ouvrir à l’autre. Même si en ce qui concerne Nathan, il en faut beaucoup plus que ça. La seule personne qui le connaisse vraiment, c’est sa sœur. Et il n’a pas l’intention que ça change.

Nathan même si il n’observe pas en détail ses interlocuteurs, a la faculté de décelé le moindre de leur faux pas. Ca lui saute aux oreilles, comme si elle venait d’actionner une alarme après ces quelques mots. Il a le don de rendre les gens mal à l’aise à cause de ça d’ailleurs. Qui apprécierait que vos paroles soient analysées en une fraction de seconde ? Pourtant c’est pas fait exprès. Il réfléchit vite, même si malheureusement il a toujours tendance à foncer la tête dans le tas avant. Nathan regarda alors la jeune femme dans les yeux quand elle lui donna une explication sur sa précédente contradiction. Oui, ça tient la route. C’est vrai que physiquement, il n’a rien du tueur de base. Le mec avec un regard vide et qui marche au ralentit. Il est tout ce qui a de plus normal ! Qui avant toute cette histoire l’aurait soupçonné d’être un psychopathe ?

« J’avoue ! On me donnerait presque le bon dieu sans confession hein ? »

Nathan esquissa un large sourire d’amusement après sa remarque. Si il était un tueur comme les gens le prétendent, ça serait d’une facilité déconcertante d’attraper ses proies. Un verre par ci, un compliment par là, et hop le tour serait joué. Se retrouver dans la peau d’un tueur l’incite à se poser de nombreuses questions. C’est bien beau de vouloir le coller en prison, mais il n’a rien à voir avec le meurtre d’Elizabeth. Alors qui l’a tué ? Ce mec est toujours en liberté, et tout le monde s’obstine à vouloir accuser Nathan. C’est lui qui doit être en train de rire en ce moment. Il a tué une femme, et par la même occasion il a réussit à accuser quelqu’un à sa place. C’est sur qu’il ne l’a pas spécialement montré, mais il a été affecté par la mort de la jeune fille. Ils sortaient ensemble, comment rester insensible face à tout ça. Heureusement qu’il est doué pour cacher ce qu’il ressent, sinon il aurait déjà craqué en publique. Ca fait beaucoup pour un seul homme vous ne trouvez pas ? Quand Evey se leva, Nathan la suivit. Bizarrement, il était presque enthousiaste à l’idée de faire une petite balade en mer en sa compagnie. Quand ils furent sortit du port, le jeune homme afficha un sourire qu’il ne contrôlait pas. Sentir le vent contre son visage lui faisait un bien fou. Il est tellement en stresse depuis quelque temps, que le moindre divertissement le rendait heureux. Surtout que c’est pas tous les jours qu’il a l’occasion de faire une ballade en mer sur un magnifique bateau. Nathan lui adressa un sourire encore plus grand quand elle lui proposa de lui montrer le coin où elle le plonge, et qu’elle le questionna sur un possible mal de mer.

« Je suis un dur moi, c’est pas des petites vaguelettes qui vont me rendre malade. »

Le jeune garçon observa alors l’instant de quelques secondes l’endroit qui enchantait Evey à ce point. C’est vrai que c’est un endroit magnifique. Ca lui donnerait presque envie de se jeter à l’eau avec ses vêtements. Presque. Alors qu’il était plongé dans ses pensées, Nathan eut une idée digne de lui. Il adressa un regard complice à la jeune femme, et se rapprocha d’elle avant de la faire basculer dans ses bras. Vous avez sans doute devinez où il venait en venir. Paf, quelques secondes après, il balança Evey par-dessus bord. Le splash que venait de faire la jeune fille au contacte de l’eau fit éclater de rire Nathan. Elle ne s’y attendait pas du tout, et ça rend la chose encore plus drôle.

« Si je débarque trempé à mon boulot, jvais me faire virer. Juste au cas où t’avais l’intention de me rendre la monnaie de ma pièce. »

Evey regardait toujours Nathan mais avait arrêter de le « sonder ». Elle était un peu fatiguer et ne voulait pas avoir mal à la tête après. Et puis voilà elle appréciait quand même Nathan alors ça sera de plus en plus dur selon elle. Lorsqu'il commença à dire qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession, Evey ne put que douter de cette phrase. Cela la fit sourire tout de même, une petite joke avant de partir, rien de mieux ! Parfois il arrivait à Evey de penser à Elizabeth et à son assassin. C'est pour aider Katherine à trouver la vérité qu'elle était à ses coter. Sans pour autant penser que Nathan est le coupable mais aucune hypothèse ne doit être laisser sans enquête. Le sourire de son ami lorsqu'ils montèrent sur le pont, fit vraiment plaisir à l'étudiante. Evey aimait faire plaisir au gens, c'était dans son caractère. Elle ce mit à rire lorsqu'il prétendit être un dur; même la personne la plus dur peut avoir le mal de mer, ce n'est pas un crime en somme. Aucune lois interdit le mal de mer à ce qu'elle savait. Au fond elle aurait aimer que le barman ait le mal de mer et pouvoir lui dire: «  Ah ah ! Je croyais que tu était un « dur » » Le temps dira si Nathan aurait besoin d'un seau car si la mer restait d'huile ça irait comme sur des roulettes si l'inverse ce produisait, elle ne donnait pas chère des intestins de son passager. La chance était de son coter, le mer n'était pas déchainée, on pourrait même dire que c'était une mer d'huile. Pendant le trajet, elle alluma le radar pour voir la profondeur mais aussi pour voir les poissons ainsi que leurs positions. Une fois arrivée, elle jeta l'ancre, mais elle n'avait pas penser une seule seconde que Nathan la jetterait à l'eau. C'est sans méfiance qu'elle retourna pour expliquer à Nathan à quoi servait le petit appareil qu'elle avait allumée peu de temps avant qu'elle jette l'ancre. Elle n'en eut pas le temps. Sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait, elle ce retrouva à l'eau, un petit cri lorsqu'il la porta avant le « spalsh » fatale! La mer était encore plus froide, normale ils étaient en pleine mer! Après être remonter à la surface, elle prit une grande inspiration avant de regarder, en rigolant, Nathan ! Son père faisait pareil, à chaque fois elle y avait droit mais elle était en combinaison. Elle sentait son jeans coller à sa peau, si vous saviez comment c'est désagréable de nager avec un jeans. Elle ce mit à nager vers le bateau avant d'entendre alors l'excuse de Nathan pour ne pas y aller, Evey ne put que rire mais ne répondit qu'une fois qu'elle fut sur le bateau. Tremper jusqu'au os elle ne put s'empêcher de parler tout en égouttant ses cheveux:

« Tu aurais put le faire quand j'avais ma combinaison ! Hum... Tu sais que les sèches-linge ça existes mon ami. Je te ramènerais chez toi après ne t'inquiète pas! Je te ferais même un mot pour ton patron! »

Elle lui lança un regard malicieux, elle ce remit à rire face à cette situation:

« Tu m'a eut j'avoue, la seule personne qui arrivait à me mettre à l'eau c'était... » Elle s'arrêta net avant de continuer : « Bon je crois que je vais aller me changer ! Je refais du thé tu en veux ou tu reste sur ta bière? »

Un bon thé pour ce réchauffer, elle descendit et ce cogna sur le plafond bas de la cale. Elle ce frotta la tête après avoir remit un petit : « Aïe! ». Décidément, aujourd'hui n'était pas son jour de chance. Elle ré entendit un petit rire sur le pont et voulut remonter pour le jeter à l'eau mais elle ce reteint : elle n'avait pas envie qu'il soit viré par sa faute ! Son stock de vêtement propre d'avance était écoulée, elle enfila juste un t-shirt propre et ce mit en short. Rien de très élégant mais elle n'avait rien d'autre. Elle ce resservit du thé avant de remonter sur le pont:

« Tu a de la chance que je ne me venge pas ! Mais je t'aurais un jour je t'aurais! »

Comme dans la pub de la Maff ! Elle lui redonnerait la monnaie de sa pièce ! Elle fera le maximum croyez-la. Truquer sa bière? Non ça ce verrait trop, et puis il fallait aussi qu'il goûte au joie de la mer:

« Tu a déjà plonger? Si un jour tu veux essayer, vient me voir. Promis je ne te coulerais pas! »

Elle leva sa main droite en souriant et en exposant celle de gauche pour montrer qu'elle ne croisait pas les doigts. Un sourire amusé, ça faisait plaisir de sourire un peu. Elle leva la tête au ciel et proposa de rentrer:

« On rentre? Le temps ce couvre, je n'aimerais pas avoir les grosses vagues de la soirée pour le retour. Même si tu est un dur je doute sur la résistance de tes entrailles! »

Après avoir poser sa tasse, elle remonta l'ancre, un petit bouton à appuyer et voilà, la technologie est bien pratique. Car pour remonter une ancre à la main,il faut y aller. Ça ce fait mais c'est très dur. Elle remit les moteurs en route et repartit tout doucement prenant les vagues en pleine face si bien que son bateau devenait un bateau à bascule.