Good Morning Baltimore
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 Comme un souffle avenir [Katherine]

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2 participants
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Edward J. Harper

Edward J. Harper


Féminin Messages : 42
Age : 32
Love : Amour impossible, Haine improbable...

Me, Myself and I
Citation: On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour... [William Shakespeare]
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MessageSujet: Comme un souffle avenir [Katherine]   Comme un souffle avenir  [Katherine] EmptySam 5 Sep - 19:50

    22h00, les rues de Baltimore commencent à se remplir de jeunes. Certains d'un côté, d'autres de l'autre. Toute la ville est basée sur cette simple opposition. Comme si chacun savait qu'il fallait mieux être d'un côté ou de l'autre, savoir se protéger, avoir des connaissances pouvant nous aider... La guerre des gang est partout. Le plus dur n'est pas de se déchirer mais bien de se recoller, surtout dans on a que la colle en bâton...
    Derrière la grande baie vitrée de son luxueux appartement, Edward Harper regardait le quartier de Rolland Park. A cette heure-ci, il n'était vraiment pas animé. Les familles étaient déjà rentrée même si quelques unes continuaient le barbecues et les jeunes ne rentraient pas encore. Que faisait-il seul ce soir, cloitré chez lui ? Pas grand chose en réalité. Soudainement, son portable émit un bruit familier. Ed' venait de recevoir un message, un message de Kate. Elle avait sa sonnerie pour elle...

    Code:
    Salut.
    Je veux passer chez toi, j'espère que t'es là, j'arrive dans 10 minutes !
    A tout de suite.

    Katherine Wellighton, la personne à laquelle il tenait le plus pour le moment, celle pour qui il aurait tout fait, même tuer s'il fallait afin que sa vie soit la plus belle. Il savait qu'en ce moment rien n'allait vraiment mais il allait essayer de tout arranger. Et cela commençait par le fait d'être présent lorsqu'elle avait besoin de lui... Tant mieux, il n'avait rien de prévu mais vous pouvez être sûre que s'il était de sorti, il se serait rué sur sa moto afin d'être chez lui avant elle.
    Un fin sourire se dessina sur son visage, il allait passer la soirée avec Katou. Elle détestait quand il l'appelait comme ça pourtant, il ne pouvait s'en empêcher. Il adorait se petit surnom, il trouvait cela doux, arrondi et touchant, tout comme elle. Parfois, elle devait obsédante, Harper pouvait ne penser qu'à ses yeux, à leur couleur, leur forme, son petit nez, sa bouche bien dessinée, la courbure de son menton et tout les détails de son corps qu'il connaissait par cœur à force de l'avoir observé à son insu parfois. Fou d'elle ? Oui, il l'était mais jamais il ne se l'avouerait. Ni à lui, ni à elle, ni à personne d'autres. Il relut le message et tiqua ; son sourcil gauche se leva... Il trouvait le ton bien sec. Cela ne ressemblait pas la demoiselle. A l'ordinaire lorsqu'elle lui écrivait un message, elle trouvait toujours un petit quelque chose pour l'égayait, pour que se ne soit pas qu'un simple enchaînement de lettre sur un minuscule cellulaire dernier cri. Mais ce soir, il n'y avait pas tout cela. Les questions, les interrogations, le doute commença à affluer à l'esprit d'Edward. Qu'avait-elle ? Etait-elle en danger ? Avait-elle quelque chose à lui reprocher ? Avait-elle du nouveau sur l'affaire Elizabhth Wellighton ?
    Il savait qu'il y avait quelques choses qui n'allait pas mais il ne savait pas quoi. Et cette incapacité de réponse le rendait fou. Il devait patienter, elle allait bientôt arriver et comme d'habitude elle lui expliquerait tout sauf si elle n'avait plus rien à lui s'étant déjà épancher sur quelqu'un d'autre ? Non, il était là pour elle, depuis toujours, elle le savait et comme lorsque plus rien n'allait, elle allait venir vers lui. N'était-ce pas chez lui que Kate était lorsqu'on leur avis appris le meurtre d'Elizabeth ? Si ! Et cet épisode les avaient encore plus rapprochés, ils devaient être fort. ENSEMBLE...

    Toujours devant sa fenêtre, il vit bientôt une ombre s'approcher, elle semblait tituber et ne marchait pas vraiment droit. Une lueur accrochée à ses doigts, il y avait une cigarette. Par réflexe, il en sortie une de son paquet et l'alluma. Celui qui approchait ne pouvait être Melle Wellighton, elle ne fumait presque jamais. Il voulu s'en désintéresser mais n'y parvint pas. Quelque chose le poussait à regarder dans le direction. Et la silhouette se dirigeait vers son immeuble... Elle disparut, cacher par la porte d'entrée. et quelques secondes plus tard, on sonna à la porte.
    Tendu par ce qu'il venait de voir et d'entendre, Harper tira violemment sur sa cigarettes. Il s'approcha de la porte, il savait qui se trouvait derrière. l'odeur du cannabis filtrait déjà. Il l'ouvrit et vit comme il s'y attendait sa petit protégée.
    Sa voix se fit plus grave qu'à l'ordinaire comme à chaque fois que quelque choses lui déplaisait :

    - Katherine ! Qu'est-ce-que tu fais ici et dans cet état ? Dépêches-toi d'entrée que l'on ne te voit pas, cela ferrait jaser le voisinage.

    Il la tira à l'intérieur et se dépêcha de refermer la porte. Ils se retrouvaient seuls dans son petit monde à lui qui ressembler au monde de tout le monde.

    - Et Bonsoir ! Je n'ai pas besoin de te dire de faire comme chez toi, tu le sais déjà, n'est-ce pas ?

    Il s'en voulut de s'être montrer si dur avec elle et espérait qu'elle ne le prendrait pas mal, qu'elle n'interpréterait pas sa première phrase comme le fait qu'il ne veille pas d'elle ce soir...
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Katherine S. Wellinghton
Little Queenette *
Katherine S. Wellinghton


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Localisation : Là ou l'amour n'est qu'un souvenir et le bonheur une illusion.
Love : On dit que la haine est l'amour qui a sombré, sommes nous si prévisibles ?

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Citation: L'amour et la haine n'ont qu'une patrie ; la fraternité n'en a pas.
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MessageSujet: Re: Comme un souffle avenir [Katherine]   Comme un souffle avenir  [Katherine] EmptyDim 6 Sep - 21:27

    De la lumière forte, jaune et rouge. Des silhouettes floues qui s’agitent sans cesse. De la musique forte à crever les tympans. Des gens, beaucoup de gens. Des odeurs, des paroles, de l’alcool, un paquet de cigarettes vide, un regard de chien battu, un malin clin d’œil de cet inconnu, un moment d’attente. Puis, quelque chose comme « j’ai ce qu’il te faut, mais désolé c’est pas une clope chérie. » Du blanc, et puis de l’euphorie. Presque instantanée. Un torse du, des caresses, des mots barbouillés, des forces surhumaines pour se lever et des pieds qui hurlent de douleur pour les quelques pas a faire. Du flou, des souvenirs.

    Un peu plus nettement ensuite, de l’air frais, l’impression d’être réveillée. Une main qui passe sur un front pour enlever des petits cheveux blonds, un rebord près du bar, une jeune femme qui s’assoit. Elle fouille un instant dans sa mini pochette de luxe, en sort sont iPhone, tapote à la vitesse de la lumière un sms et se relève. Avant de se remettre en marche, elle desserre ses chaussures, puis les resserre. Vivement, deux jambes extra-fines qui s’éloignent. C’est la mauvaise direction. Après quelques minutes, elle reviennent dans l’autre sens et marchent. Rien que ça.

    Katherine se sentait bien. Très bien même ; joyeuse, heureuse. C’était surement la première fois depuis longtemps. La première fois depuis trois mois ? Bon d’accord, il y avait ses pieds qui lui déchiraient l’âme toutes les fois qu’ils touchaient le sol mais ça, elle ne s’en rendait presque plus compte. Pour le moment elle montait, a pied, les étages qui la séparaient de destination. Sans se préoccuper du boucan qu’elle faisait dans la cage d’escalier, elle claqua ses talons bruyamment sur chacun des marches.
    Epuisée sans le sentir, elle atteignit enfin la porte qui l’intéressait. Toujours involontairement elle appuya sur la sonnette pendant un temps plus long que la normale, avant d’enlever son doigt d’un coup sec : elle entendait des pas se rapprocher.

    Une voix, des mots. Un sens qui se distingue plus ou moins. Kate entra sans rien répondre, balança son sac et sa veste sur l’objet le plus proche qui semblait capable de soutenir le tout, les affaire atterirent par terre, et elle demanda :

        « Tu veux me sauver la vie en m’offrant quelque chose à boire ? »


    Sans attendre la réponse, elle se dirigea vers la chambre, si grande qu’elle pourait presque fonder un second séjour. Hésitant une seconde entre le lit et le divan, elle opta finalement pour le premier, s’y affalant complètement. Là, elle sentait la fatigue.

    Le silence qui régnait ici la satisfaisait un instant. Puis commença à lui peser. C’était de la folie, elle se redressa alors, au même moment où il approchait de nouveau dans la pièce. Étendant ses longues fines jambes sur le matelas, elle adressa un sourire à son hôte. Une fois qu’elle aurait bu, tout irait mieux. C’était sur.
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