remember me ? || Evey

On ne sait jamais ce qui nous attend quand on se lève le matin . La plupart du temps, on est surpris. On croyait passer une journée atroce, on s'était levé du mauvais pied et finalement les choses s'arrangeaient sans qu'on fasses rien dans ce sens. Néanmoins, le cas inverse existe également . En se préparant pour se rendre à l'université ou il devait donner une conférence, Ernest ne se doutait en rien qu'un simple appel allait bouleverser son après-midi. Non, pour l'instant, il était anormalement optimiste. Les conférences étaient aux écrivains ce que les concerts étaient aux musiciens ; un defi, une confrontation direct avec un public intransigeant . Le trac et l'excitation se mêlait . Il n'avait pas encore fait beaucoup de conférences dans des université et cela l'effrayait encore un peu . Les universitaires étaient difficiles a captiver, il en avait pris conscience depuis longtemps. Quand on captait enfin leur attention, il fallait se battre pour la garder . C'était un challenge, un challenge agréable qui venait mettre du piment dans sa journée . En effet, maintenant qu'il avait finalisé son dernier roman, il lui fallait encore en faire la traduction française . Il s'en occupait lui même, evitant ainsi les adaptation trop loin du style d'origine du livre et les erreurs regrettables des traducteurs malhabiles. Le seul problème avec quand on s'occupe soi-même des corvées, c'est qu'on se rend vite compte que si la plupart des auteurs laissent le sâle boulot a des intermediaires , c'est que c'est un travail rébarbatif et long . Par consequent , une conférence était le rémède parfait pour se changer les idées.

Le directeur de l'université , en apprenant qu'il avait finalement accepté la proposition d'une réunion informelle avec des étudiants ( comprenez conférence ) avait fait un geste et proposer de lui payer le taxi qui le conduirait a la John Hopkin's University . Ainsi, une voiture l'attendait devant chez lui . Le chauffeur du taxi, érudit malgrès ce qu'on pourrait penser, lui demanda de signer un de ses livres. Cela arrivait de plus en plus souvent a Ernest , il commencait a avoir l'habitude . Il pris le temps de soigner son écriture et sa dédicasse pendant que le chauffeur conduisait. Le trajet fut court , ce qui était une petite satisfaction pour Ernest, car il était toujours légèrement anxieux en voiture. Dès son entrée dans l'imposant batiment, un charmante secrétaire le guida jusqu'a l'amphitheatre . La moitié de la pièce était occupée par des chaises placée sur les marches larges d'un immenses escalier , et dans l'autre moitié un bureau placé sur une estrade était disposé face a un tableau blanc. Cette configuration présentait l'avantage que tout le monde pouvait voir celui qui était sur l'estrade . Sauf que celui qui était sur l'estrade sentait sur lui une cinquantaine de regard qui guettait le moindre faux pas .

Luttant contre l'envie de s'enfuir , Ernest, s'assis directement sur le bureau . L'amphi se remplissait peut a peu, les étudiants entrant par petits groupes . Pendant qu'il observait ses futurs interlocuteurs , son portable vibra . Il confia l'objet a la sécretaire, qui était toujours là et qui n'avait visiblement pas l'intention de partir . Elle lui fit un sourire éblouissant quand il lui demanda si elle pouvait prendre ses appels . C'était a ça qu'elle consacrait la majeur partie de sa journée , mais les appels qu'on passait a un écrivain mondialement connu devaient être mille fois plus interressant, non? Ernest était désormais prêt a commencer . Il frappa quelque coups sur le bureau pour obtenir le silence . Immediatement, l'attention se concentra sur lui .

Au mot réussite, il avait gagné son public. Une demie-heure de pure discours, dans un silence total, excepté les quelques questions s'en suivi. L'experience était agréable, le sentiment de parler avec des gens ouvert gratifiant pour l'auteur . Il griffonait des schemas sur le tableau, parlait avec les mains , begaillait, pourtant on pouvait sans conteste dire qu'il maitrisait son auditoire . La sécretaire , restée dans le couloir, prenait les messages et les appels avec une efficacité remarquable. Les choses allaient parfaitement bien .
Jusqu'a un coup de fil fatidique .
Cela faisait presque une heure que la conférence avait commencée . Ernest avait fait descendre un étudiant sur l'estrade et s'était lancé dans une explication sur les réactions que provocaient la notoriété due a la réussite . La sécretaire, mal a l'aise, attendit la fin de la démonstration pour aller prevenir l'auteur qu'il venait de recevoir un appel de la part des urgences pour le prevenir qu'une certaine Evey Scott était a l'hopital . Le prenom fit remonter des souvenirs alors enfouis dans son esprit.
" Si quelques chose vas mal, si tu a un problème, appelle moi. Que tu sois en Angleterre, en Amerique ou ailleurs, je viendrais . Voila mon numero . " Ainsi, son mauvais pressentiment était justifié . Il devait s'en aller , pour la rejoindre , tout de suite . La secrétaire se chargerait d'expliquer au etudiant. Il reprit son portable, courant dans les couloirs , rejoignant la sorti le plus rapidement possible. Quelques part, il était prêt pourt cette urgence. Il appela un taxi , qui mit du temps a arriver . Durant l'attente, il eut tout le temps d'angoisser et de prier pour que ça ne soit pas grave . Une autre chose le perturbait. Pourquoi l'appeler lui? Evey a ses parents, ses grand-parents, des personnes autrement plus proches d'elles que lui. Il ne s'étaient pas vu depuis qu'il avait abandonné Londres pour Baltimore. Elle n'avait pas jugé bon de le prevenir qu'elle rejoignait la ville . Alors pourquoi lui? Le taxi arriva enfin. Le chauffeur compris l'urgence et le conduit en un temps record au St Anne . A l'acceuil, une receptionniste peu comprehensive verifia qu'il n'était bien le Ernest qu'ils avaient tentés de joindre . Elle lui resuma la situation . " Mademoiselle Scott a été percuté par une voiture alors qu'elle rentrait chez elle sur son scooter. C'est elle qui était en tort , elle n'as pas fait assez attention. Le choc a été assez violent, mais il n'y a rien de cassé, juste pas mal de coupure . Elle est encore evanouie . Vous pouvez restez a son chevet . Elle a une chambre privée, alors nous ne pouvons pas vous virer . Vous êtes juste prier de rester silencieux jusqu'a ce qu'elle se réveille . " Il écoutait attentivement, soulagé que son amie ne soit pas en danger . Il s'inquiétait pour elle comme pour un membre de sa propre famille. En fait, c'était bien pire que si c'était quelqu'un de sa famille adoptive qui venait de se faire percuter par une voiture . Leur lien était fondé sur une vraie entente, une vraie envie de se proteger l'un et l'autre , pas sur une obligation de se connaitre . En la voyant dans son lit d'hopital , l'air paisible , ses sentiments se ravivaient . C'était sa petite soeur, elle avait besoin de quelqu'un pour la proteger du monde exterieur impitoyable, de la dureté de la vie, de la malveillance du hasard . Une chaise metallique était disposée a côté du lit . Il s'assit. Les bareaux lui sciaient le dos ; le siège était dur et inconfortable. L'attente allait être penible . D'instinct, il chercha son MP3 dans sa poche et mit une musique douce pour calmer ses nerfs. La journée avait bien commencé, il n'était pas sur qu'elle se termine bien.

La musique des Pierces le rendait encore plus triste. Trois voeux ... Si il en avait eu ne serait-ce qu'un , a cet instant, s'aurait été qu'Evey se reveille . Lui parler, apprendre ce qu'elle avait fait de sa vie, pourquoi elle était a Baltimore ... Le moindre détail de sa vie l'interressait. L'entendre rejouer du piano , c'était aussi important pour lui. Elle jouait si bien , sa musique lui avait manqué . La regarder promener ses doigts sur l'instrument, comme si elle avait fait sa toute sa vie ... il faudrait déjà qu'il se reveille. il passa ses doigts dans les anglaises en bataille d'Evey. Bizarement, elle commença a cligner des yeux .

« This used to be our funhouse, But now it's full of evil clowns! »

La chanson de P!nk retentit dans l'appartement, un appel entrant sortit Evey de son sommeil peut réparateur. Elle c'était couchée très tard, elle avait parlée longtemps avec Stella et après n'avait pas put dormir : hantée par des démons encore présents dans son esprit. Allongée sur le ventre, elle tendit son bras pour attraper son portable, le cherchant à l'aveuglette faisant tomber ses mouchoirs et ses bracelets. Quand elle le trouva elle décrocha sans regarder qui l'appelait:

« Âllo?
-Sharky? »

Ce surnom mis sur la piste la personne qui appelait Evey : cela devait être une autre soigneur : si il l'appelait pendant son jour de conger alors c'est qui ce passait quelques choses:


« Que ce passe-t-il? »

Réagissant au quart de tour elle c'était retourner et était maintenant assise dans son lit:

« Rien de grave ne t'inquiète pas, nous avons besoin de toi à l'aquarium.
-Pourquoi donc? Calyspo est là théoriquement.
-Oui mais le patron veut que tu vienne, nous avons des nouveaux arrivants : des raies mantas ainsi que deux dauphins.
-J'arrive. »

Elle ce frotta les yeux et raccrocha, elle ce rallongea lourdement et ce mit à réfléchir : le faites d'être avec les dauphins allait lui faire pensée à autre chose et ainsi elle ne penserait pas à sa douleur interne. Elle s'étira par la suite et ce fit craquer son dos avant de poser les pieds par terre. Elle ramassa ce qu'elle avait fait tombée avant de dire:

« Ouah la terre est basse ! »

Puis elle ce releva et alla dans la cuisine pour prendre un trucs à manger. Elle prit un yaourt et referma la porte du frigo. Le drapeau d'Angleterre avait été collée en Stickers et des tas de posts-it étaient accrochés : le milieux des lignes étant le plus important et plus on s'éloignait : moins c'était important. Au milieu un numéro avec marquée d'une belle écriture : « " Si quelques chose vas mal, si tu a un problème, appelle moi. Que tu sois en Angleterre, en Amérique ou ailleurs, je viendrais . » C'était Ernest, son grand frère comme elle l'appel, un homme en qui elle à totalement confiance, un homme qu'elle aimer mais pas d'un amour : amoureux mais d'un amour fraternel. Étant plus âgé qu'elle, il a toujours été pour l'étudiante le frère rêver et jamais eut. Il lui donnait des conseils et la protégeait mais la réprimandait aussi. Evey lui avait parler de tout ces problèmes et dieux sait si avant ils étaient futiles, enfantin. Malheureusement il partit pour Baltimore laissant derrière lui une demoiselle triste de ne plus le voir avant longtemps. Une étreinte, un numéro et il prit l'avion. Evey avait regardée ce dernier jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le voir. Le train train quotidien et puis son départ de Londres. Le numéro toujours dans sa poche, avec elle, ne le quitta pas non plus à Baltimore. Parfois elle prenait son téléphone et tapait le numéro puis l'effaçait : elle ne voulait pas le déranger et puis elle était persuader qu'il l'avait oubliée. Evey était maintenant debout devant la porte du réfrigérateur. Elle prit le papier et le garda dans sa main tout en allant s'asseoir. Elle mangea son yaourt, un fruit et puis elle mis le numéro dans son porte-feuille, elle était décidée à l'appelé ce soir quoi qu'il advienne ! Elle prit sa moto et remarqua que la pluie d'hier avait rendus la route très glissante et Evey n'aimait pas cela mais ça voiture était en réparation. De plus elle devait ce dépêcher car apparemment cela avait l'air urgent. Elle mit donc son casque et partit vers l'Aquarium en faisant attention à tout. Elle arriva 10 minutes après devant l'aquarium et ce gara. Pressant le pas, elle alla directement mettre ca combinaison avant d'aller dans les bassins des dauphins. Là une caisse adaptée à leurs tailles et morphologie étaient ouvertes. Elles avaient été remplis d'eau et les dauphins avaient été transportés avec le plus grand soin. Evey s'approcha d'eux et salua ceux qui était là. Le vétérinaire parla:

« Ils viennent d'un autre aquarium qui à dut fermée. Selon le vétérinaire qui s'occupait d'eux, ils étaient en sous alimentation pendant 3 mois. L'aquarium essayait de remonter la pense et finalement ce fut un echec. Elevée en captivités ils ne savent pas faire des tours comme les autres, je compte sur vous pour leurs apprendre. Evey et Calyspo vous vous occupez d'eux.
-Où sont les raies mantas? »

On lui montra d'autres caisse ouverte, Evey s'approcha et caressa ces dernières : elles étaient toutes douces. Puis elle revient vers les deux jeunes dauphins. Et tout le monde aida pour les mettre dans sa bassin a part : pour ne pas contaminer les autres ou qu'ils ce fassent rejeter. Puis Evey nagea avec eux : les sédatifs faisaient encore effet : il fallait être méfiant car il pouvait « attaquer » sans vouloir du mal au hommes. Evey en avait prit un, Calspo avait fait de même, des heures et des heures de travail en vu. Un stagiaire leur apporta du poisson : comme les bébés il fallait leurs glisser la nourriture pour qu'il la mange. Tout doucement, petit à petit ils reprendraient du poids. La journée ce passa tranquillement, ils n'étaient pas agressifs avec l'homme : forte heureusement. Ils s'acclimataient vite à leurs nouvelles environnements et leurs changements de comportements étaient positifs. Evey regarda à la pendule : 18h30 déjà? Elle n'avait pas vu l'heure passée, elle sortit de l'eau et ce rendit compte que Calyspo était partit : elle n'avait pas du l'entendre étant concentrée avec son dauphin. Evey quitta finalement le bassin pour aller ce changer. Trempée jusqu'à l'os, il pleuvait de nouveau dehors : sa hantise surtout quand elle était en moto. Elle n'avait plus l'habitude ! Elle sécha rapidement ses cheveux et partit sous la pluie, sa moto ne voulait pas démarrer au début : un contrôle chez le mécano allait être nécessaire ma parole ! Finalement elle démarra et Evey put partir. Roulant doucement au début, elle accéléra un peu pour ne pas avoir les bouchon, soudain des phares l'éblouirent et elle donna un coups de guidon trop violemment sur le coter. Sa moto tomba sur le coter et continua de glisser pour aller percuter une voiture. Des coups de claxons, des voix, Evey sentait un liquide couler sur son front, elle porta la main à ce dernier et la regarda : rouge, c'était rouge. Le visage des gens devenaient flous, une douleur au jambe et elle tomba dans les pommes. Quel étrange sensation, être présents sans être présents, elle entendait les voix, elle entendait que l'on appelait quelqu'un mais qui? Son oncle était en Irak et sa grand-mère en Angleterre. Et pourtant, ils parlaient à quelqu'un, et dirent qui la transportait à l'hôpital. Une dame lui dit en passant sa mains sur son front :

« Votre frère va arrivé, ne vous inquiétez pas. »

Son frère? Quel frère? Ah moins que... Les secours durent lui mettre une masque à oxygème car elle ne pouvait plus respirer. Elle ce sentit transporter mais ne sentit pas les points de sutures qu'on lui faisait sur sa jambe et sur son bras. Soudain un parfum ce fit sentir, ce parfum elle pourra le reconnaître mille : Ernest, son grand frère.

« Ern... Ernest? C'est toi n'est-ce pas? »

Chuchota-t-elle, elle avait entendu la musique, elle la connaissait : seul lui pouvait écouter cela. Elle ne connaissait que lui qui écoutait ce groupe. Elle lui avait toujours dis qu'il écoutait trop fort sa musique ! Protectrice envers lui, ils étaient comme frère et sœur ces deux là mais sans les disputes. Evey avait sentit sa main dans se cheveux, : « Ev'' » Oui c'était lui, c'était son grand-frère. Finalement elle ouvrit les yeux et sentit une violente douleur à la jambe. Instinctivement, ne sachant pas où elle était, elle s'asseye dans son lit avant de ce rallonger et de dire :

« Je suis où? Pourquoi tout est blanc? »

Evey leva sa main et la passa doucement sur la joue d'Ernest:

« Je... Je ne sais pas ci cela est réel mais... Si tu savais comme je suis contente de te voir. »

Elle déglutissa et fit un léger sourire tout en serrant les dents : ses plaies l'élançaient violament.

Il était illusoire de croire que l'on pouvait vivre sans personne, que personne n'était essentiel . La vie sans amis , sans relations particulière, c'était la vie sans étincelle , terne et triste . Malheureusement, le prix a payer quand on aime quelqu'un comme si elle faisait partie de vous , c'était l'angoisse . Devant ce lit et cette Evey a l'air fatigué et perdu, Ernest se sentait stressé . Il était ravi de revoir sa petite soeur mais pas dans ces conditions . L'inquiétude qu'il avait ressenti au moment ou la secrétaire lui avait annoncé qu'Evey avait un problème . Tout les problèmes d'Evey étaient important pour lui. A Londres il était au courant de la moindre de ses angoisses, de ses peurs . Il l'aidait toujours comme il pouvait, lui remontait le moral. La, le jeune ecrivain avait manquer une longue partie de la vie de son amie . C'était un blanc qu'il comblerait plus tard. A l'heure actuel, seul l'interressait le bien-être d'Evey . Elle était perdu et souffrait, c'était son devoir de la rassurer . Prenant une voix douce et directrice à la fois , Ernest tenta de calmer Evey .

Il partit donc demander de l'aide a la première infirmière qu'il vit . Gentille, elle le suivi dans la chambre d'Evey. Le temps de faire une piqure et il étaient de nouveau seuls ensembles. La chaise parraissait moins dure maintenant qu'il parlait avec sa petite soeur . Désormais , elle avait du percuter qu'elle était a l'hopital et se repassait surement le film de son accident . Un accident de moto ... un choc violent . Il était expert en choc violent . Sauf que le bitume et le carrelage , ce n'était pas la même chose . La receptionniste lui avait confirmé que tout les test avait été fait et qu'elle ne risquait pas l'infection . Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de croiser les doigts pour que l'autre ne lui ait pas juste menti pour le rassurer . Ernest regardait Evey , la couvant des yeux . Il voyait son ami, mais pas uniquement. Quelque chose avait changé en elle , ça se voyait. Ses traits étaient légèrement plus dur, son expression moins detendue . Il valait chercher loin dans son visage pour detecter ces infimes détails , mais ils avaient leur importance. Dans son métier, tout se jouait a un mot prêt , il avait donc l'habitude de ne jamais negliger un point qui pouvait paraitre moindre .

Le reproche était dit sur un ton léger, pourtant Ernest était inquiet . Elle aurait put se tuer . Elle avait eu de la chance . Les gentilles filles s'en tirait toujours de peu ... Si les secours ne l'avait pas appelé , en supposant qu'il était son frère, ce qui relevait de l'ironie , elle aurait été seule a son reveil . Heureusement , il allait l'aider a gerer le choc . C'était son rôle de grand frère , après tout ...

Il souriait, d'un sourire éblouissant . Avec Evey, il devait protecteur , gentil. L'artiste torturé aigri et blasé de la vie était relegué au placard . Un homme attentif , a l'écoute , prenait sa place . Altruiste, il faisait passé Evey avant lui pour l'instant. Son bon fond s'exprimait en présence de sa petite soeur .

La réponse, Ernest la connaissait . Il ne parlait jamais a personne de ce fameux jour. Pourtant, dans cette situation, il fallait mieux que ce soit lui qui parle. Evey se rendormirait peut-être en l'écoutant . Ou alors elle allait lui poser des questions dérangeantes . C'était toujours mieux que de la forcer a parler . Il le savais, quand elle est lancée , rien ne peut l'arrêter !

Pouvait-il oublier Evey ? Impossible . Leurs souvenirs commun était éternels , gravé a jamais dans la mémoire du jeune homme . La fille qui pianotait dans le vide en attendant de ce faire dédicasser son livre . Son tic était intriguant ... Il l'avait observé de loin , se demandant qui elle était . Après de nombreux efforts, Ernest l'avait découvert . Aujourd'hui, il sentait que son amie Londonienne était differente . Tout les deux, ils semblaient moins heureux . Dans cette chambre isolée , ils se retrouvaient , mais pas tout a fait . Le temps et la vie changeaient les gens, les caractère , les esprits ... Baltimore influencait ses habitant . Le climat de peur, le danger qui attendait a chaque coin dans ces rue sinueuses , la guerre des gangs qui déchirait la ville , l'actualité avait un effet néfaste sur tout un chacun. Ernest s'était fait a la peur , s'était aigrie . Il imaginait la réaction d'Evey . La connaissant, la jeune femme devait essayer de tout encaisser, prendre sur elle . C'était aussi ça qui l'inquietait ; comme une huitre, elle se refermait sur elle quand elle devait affronter un problème . Elle lui parlait de sa dernière visite a l'hopital . Une question surgit dans l'esprit d'Ernest . Il voyait bien qu'elle n'avait pas été touchée par l'accident , pourtant l'once de tristesse dans sa voix trahissait le chagrin qu'avait généré cet accident . Reflechissant a toute vitesse, il arriva vite a une conclusion , et se garda bien de l'evoquer . Si il avait raison , mieux valait ne pas en parler . Tout concordait pour que ce soi ça . Le fait qu'elle tente de lui télephoner depuis si longtemps ... qu'il soi le seul a être venu aujourd'hui ... et les trait légerement plus creusés de sa petite Evey .

Il faut dire qu'il avait les pensées confuses, ses idées se melangeaient . L'envie de protéger Evey était plus forte que tout . Il n'était pas doué avec les gens , les blessait et se blessait en tentant de ses proteger . Rassurer sa petite soeur tout en se reconfortant un peu tout les deux, c'était dur . C'était dur d'aimer en genéral , qu'on ait un pistolet sur la tempe , que l'autre vous fasses du mal ou que vous soyez seul dans une chambre d'hopital devant des faits accablants .

En effet , depuis qu'il était né, ceux qui étaient censés s'occuper de lui l'avaient laissé tomber . Il s'était construit tout seul , s'était aussi détruit parfois, mais ne dépendait de personne , ou presque . Evey, elle , ne lui devait rien , pourtant elle s'inquiètait pour lui . Ils avaient tout les deux besoin de l'autre pour se rappeler que finalement, quelque part, il y aurait toujours une personne qui se soucierait de leur futur , qui se soucierait de savoir si ils allaient oui ou non dans la bonne direction.

C'était l'infirmière et pas la receptionniste qui lui avait dis ça pendant qu'ils étaient dans le couloir . Apparament, Evey n'était pas passée inaperçu dans le service . C'était surement lié a ce mysterieux accident de voiture. Des questions lui brulaient la langue ; néanmoins il ne les laissa pas passer le fil de sa bouche . Sa grande maitrise de lui interdisait le moindre faux pas, prevenait des sujets sensibles .

Les paroles d'une chanson de Nirvana resonnaient dans sa tête . Come as your are , as a friend . Si un jour ils se fachaient, s'éloignaient pour de bon, il ferait le premier pas . Quand Ernest le voulais , il maitrisais la situation ; se jouant du hasard, il choisissait son destin et le modelait selon ces envies . Le pouvoir de sa volonté n'avait pas de limite .

Sa voix grave se modulait en des murmures . Comme pour hynotiser quelqu'un, il y allait doucement . Il fallait qu'Evey se detende, qu'elle oublie sa dure journée . Dans l'enfance, vos parents vous contaient des histoires pour que vous vous endormiez plus vite . Adulte, cette technique marche encore . Il suffit de s'imaginer dans la peau d'un personnage exterieur pour se libérer de ses soucis .

Ernest Hemingway-Scott, c'était le nom qu'il avait donné a la reception, en presumant qu'on l'avait pris pour un membre de la famille d'Evey . Un mensonge de rien du tout, juste un petit ajout a son nom de famille . Hemingway n'est pas vraiment son nom d'origine de toute manière . Hemingway-Karminal-Scott, voila l'exact addition de ses noms de famille.

A cette époque, Evey était encore adolescente quand elle rencontra pour la première fois Ernest. Elle avait dévorer son livre en une nuit et lorsqu'elle sut qu'il faisait une séance dédicace, elle ne put s'empêcher d'aller le voir. La fil d'attente était assez longue et comme à chaque fois, elle pianotait dans le vide tout en ce perdant dans ces pensées. D'ailleurs quand ce fut son tour, Ernest dut l'appeler deux fois : « Mademoiselle. » Pour qu'elle revienne sur terre et lui dise avec un immense sourire combien elle avait aimer son œuvre ! Elle lui expliqua qu'elle avait vraiment ressentit toutes les émotions et qu'elle espérait qu'il en ferait un autre très vite ! Ce jour là, Evey fut chanceuse, elle put parler plus amplement avec l'écrivain à la fin de la séance. Discutant de tout et de rien, Evey était au début méfiante mais avait sur s'ouvrir à la fin voyant que c'était une personne de confiance. Et puis leurs liens ce mit à être de plus en plus fort. Mais de l'eau avait couler sous les ponts, Evey avait perdu cette petite innocence que son frère avait connut. Elle avait du grandir et prendre des décisions importantes en peu de temps. Elle aurait tellement aimée retourner à Londres avec lui, ce pays si calme et tranquille... Mais maintenant elle allait réaliser son rêve et ne pouvait plus faire marche arrière. Ernest avait du comprendre, au fond, la jeune demoiselle l'espérait ainsi elle n'aurait pas à prononcer les mots qu'elle avait dit à Stella et qui lui avait valut des larmes. Mais pourtant il était simple de parler avec lui, il la comprenait mais deux ans c'était écoulée depuis leurs adieux et tout renouée était difficile : surtout après ce qu'elle avait vécut. Mais soyez en sûr, elle fera tout pour que cela redevienne comme avant. Finalement elle put une fois de plus entendre la voix de son grand-frère. Evey n'aimait pas qu'il ce rabaisse comme ça, et il le savait. Elle lui fit un petit regard noir pour lui signaler avant de dire:

« Ce n'est pas ça c'est que... Tout c'est accéléré d'un coups et j'en ai perdu mon latin et... Je me rends compte que le plus improtant c'était que je m'entoure de mes amis au lieud e me renfermer sur moi même. Et j'aurais dut t'appeler pour que tu me donne des conseils comme autre fois. Mais je ne l'aie pas fait parce que... Tu sais je n'aime pas être un fardeau même si on me dit que je ne le suis pas je n'ai pas envie d'être un poids en plus... »

Malheureusement c'était un trait de caractère qu'elle à depuis qu'elle est toute petite. Elle avait aussi remarquée que son grand-frère n'allait pas bien, mais elle ne savait comment faire pour montrer à quel point elle l'aimait et tenait à lui... Evey n'avait pas arrêter de s'inquiéter pour lui, pensant tout le temps : « Est-ce que tu va bien Ernest? » ou encore « Que fais tu en ce moment même? » Mais jamais elle n'a eut le courage de décrocher le téléphone et de l'appeler pour lui poser les questions. Rien que pour cela elle ce sentait comme une nouillasse. C'était les étudiants qui devaient être content alors ! Evey ce rappelle qu'elle aimait toujours sortir en avance lors des conférences surtout lorsque cela en l'intéressait pas mais une conférence faite par son frère était tout à fait différent ! Evey avait assistée une fois et elle avait beaucoup aimée : bien sûr il ne le sut qu'à la fin. Evey ,e pouvait s'empêcher de ne pas s'inquiéter pour Ernest, il était précieux à ses yeux et elle voulait en prendre soin. C'était sa famille, maintenant elle n'avait plus que lui et était contente de l'avoir à ses coter à ce moment même. Elle n'aurait même pas imaginer ce réveiller toute seule dans la salle blanche. Il lui expliqua alors l'accident qu'elle à eut, elle fut étonnée d'en être sortit qu'avec quelques points de suture et des hématomes. Chanceuse? Elle ne l'était pas vraiment en ce moment, ce comparant à un chat noir mais c'est vrai qu'elle aurait put être paralyser ou pire...

« J'ai surtout de la chance de t'avoir toi comme grand frère! »

C'était sortit tout seul et du fond du cœur, elle ne mentait pas. Evey fit un sourire beaucoup plus « joyeux » que le précédent : c'est facile de sourire quand on a plus mal. Evey sans le vouloir eut la petite larme à l'œil lorsqu'il continua à parler. Il était tellement mignon avec elle, cela faisait du bien de voir que finalement elle n'était pas seule.

« Moi aussi, même si je ne l'est pas été depuis ton départ... Maintenant que je t'aie retrouver je ne te quitte plus ! Je suis contente si tu peux rester là, attends je vais demander un lit d'appoint pour que tu puisse dormir si tu as sommeil. »

Elle prit la télécommande et appuya sur le bouton pour appeler une Infirmière, Ernest la rassura par la suite sur la fin de l'histoire qui ce finissait bien. Ernest jouait parfaitement son rôle et cela ravit Evey au plus haut point. Si cela ce finissait bien, c'était le plus important pour Evey et il le savait. Les histoires qui ce finissaient mal la faisait pleurer ! Il lui raconta alors l'histoire avec le carrelage avec une voix douce et hypnotisante, mais il fut couper lorsque l'infirmière arriva. Evey ce reprit en main et demanda si il serait possible d'avoir un lit d'appoint pour son frère. L'infirmière acquitta avant de partir le chercher. Finalement, Ernest put finit tranquillement son histoire, les deux jeunes gens ne ce souciant pas de l'infirmière qui avait apportée le lit. Quand cela fut finit Evey lui sourit avant de dire:

« Heureusement que cela ce finit bien ! Tu me rassure! »

Puis il redit ce qu'il lui avait marquer sur le petit papier qui était maintenant tout chiffonner. Cela toucha Evey qui ne put s'empêcher de sourire, elle aurait tellement aimée lui montrer que elle aussi elle serait là... Ernest était définitivement comme un grand frère pour elle, ses parents l'appréciaient beaucoup. Ça maman pour son incroyable culture au niveau de la musique et son père pour son parler et ses connaissances. Il était toujours, et est toujours le bienvenue chez la famille Scott. Son père en personne lui avait dit. Est-ce qu'il ait repris contact avec son père lorsqu'il est partit pour Baltimore? Evey ne le savait pas mais osait espérer qu'il l'avait aider si pour X raison Ernest avait eut des problèmes. Finalement elle allait lui parler de ce qui c'était passer pour qu'elle change aussi radicalement

« Dis... Tu sais quand je t'ai dit tout à l'heure que j'étais déjà venu à cette hôpital pour un accident, je n'tais pas dedans. Mais j'ai été touchée tout autant et j'aurais préférée êter avec eux. »

Elle avait prit un coin de son draps et grattait comme elle l'aurait fait avec un doudou:

« Ils rentraient à la maison... Je préparais le repas quand j'entendis qu'il y avait eut un accident non loin de là. Jusque là je ne m'inquiétais pas mais lorsqu'ils sont décrites notre voiture, j'ai compris et l'hôpital ma appeler : mes parents me demandaient. J'arrivai vite sur les lieux, et quand je les vit aussi faible dans leurs lits, mon, cœur explosa car je compris qu'ils n'avaient pas beaucoup de chance de s'en sortir. Les médecins m'avaient laisser peut d'espoir mais malgré tout, j'espérais... Finalement ma maman mourut avant mon papa, je pensais qu'il allait survivre mais il la rejoint quelques heures après. Je me suis donc retrouvée seule dans cette ville... »

Elle regarda Ernest, pas de larme au yeux bizarrement, le faites d'avoir parler avec Stella avait en partit guérit sa blessure:

« J'aurais du t'appeler à ce moment là... Je vendis la maison et prit un appartement sur Roland Park. Je ne pouvais vivre dans cette maison trop grande... Et depuis je remonte la pente petit à petit, avec difficulté mais j'y suis arriver. Maintenant je travail à l'aquarium de Baltimore avec les dauphins et les requins et je suis bien partit pour avoir l'année prochaine ma licence pour pouvoir être Biologiste des fonds marins... »

Voilà, c'était la partit de sa vie qu'il manquait à Ernest. Elle avait parler vite pour ne pas pleurer, comme pour ne pas ce rendre compte. Elle regratta le bord qu'elle avait avant de souffler: cela faisait du bien de parler librement. Plus elle en parlait à des gens de confiance, plus elle avait moins mal...

Ainsi , alors qu'Evey lui expliquait son problème , ses propres souvenirs refaisaient surface . Tout s'était effectivement acceleré d'un seul coup, et ils s'était noyé dans ce flot de mauvaises nouvelles. Savoir que sa petite soeur avait enduré ça, en silence ... Ils se ressemblaient tellement en ce point . Souffrir en silence, sans se laisser aider , mettre leur vie en stand-by pendant que le monde continue a tourner sans eux. Néanmoins, il trouvait Evey bien plus courageuse que lui . Elle commençait deja, doucement, a remonter la pente. Qui était mort dans l'accident de voiture ? Qui? C'était désagreable de ne pas savoir. En reflechissant, il en avait déduit que s'était une personne de sa famille . Il croisait les doigts pour que ce ne soit pas le père ou la mère . Parce que ça l'atteindrait aussi ... pas autant que ça n'avait pu atteindre Evey, certe . Instinctivement, pour que le stress passe, il grattait dans le vide . C'était son tic , dès qu'il stressait, il lacerait quelque chose . Tant pis si ça fait mal, au moins il pouvait se calmer et repondre a Evey.

A cet instant, il était sincère. Longtemps, Ernest était résté seul, mais cette époque était revolue . Désormais il voulait compter sur ces amis et les aider en retour . Echanger ce savoir, cette expérience qu'ils avait emmagasiné et recevoir en echange. Parfois aussi il voulait simplement donner . Donner son amour, fraternel, a Evey . Sans condition ... En entendant son commentaire, il sourit . Une expression qu'il aimait particulièrement en anglais, c'était " a bright smile " . Comme si on trouvait le soleil dans un simple sourire , comme si on éclairait le monde simplement en ouvrant la bouche . Il lui sortit le plus bright de ses smile , pour la reconforter .

« Et moi je n'aurais pas pu avoir de meilleure petite soeur . »

Une lueur d'anxiété passa dans son regard. Il trahissait un peu sa famille adoptive, la ... Lulla n'avait pas été un soeur de rêve . Trop fragile , pas assez artistique , et puis instable . Si tu la touches, tu as peur qu'elle se brise en mille morceaux . Alors qu'Evey renfermait une force intérieure incroyable. Elle était faite de la fibre qui rendait les gens invincibles , dans le fond. Et puis, elle était tellement attachante qu'elle finirait bien par se trouver quelqu'un a qui se raccrocher. Même si elle se convaincrait d'être un fardeau.

« Vas pour le lit d'appoint ... et tant pis pour la nuit de boulot.»

Il souriait toujours. Depuis qu'il travaillait sur son prochain livre, il dormait rarement avant deux heures du matin . Il avait un rythme effrené dès que l'inspiration venait . Les cernes ? C'était devenu une habitude . Il buvait des litres de limonade tout en tapant sur le clavier de son ordi . On ne dirait pas mais Ernest est une bonne dactylo quand il veut . Enfin, ça lui ferait du bien de s'endormir dans un endroit calme , après un vrai repas . Il était maigre, un peu trop au gout des gens qui s'inquiètaient pour lui. Et aussi pale ... Passons .

Il raconta l'histoire du carrelage pendant l'absence de l'infirmière . Evey était prise dans son recit, engluée dans la toile d'araignée qu'il avait tissé. Il la dirigeait doucement, l'orientait vers la suite, les surprises, les drames, l'heureux dénouement. Il avait un charisme rare quand il narrait ses histoires . Son éditeur avait été scotché la première fois qu'il lui avait tenté de lui résumer ses idées. A la fois si confu et tellement clair.

« Ev' ... tu n'es pas obligée de m'en parler. »

Trop tard, elle était lancée . Etonnament maitre d'elle-même, les yeux fixés dans le vide , elle revivait la scène, et il était emporté . Les souvenirs d'Evey rejoignaient les siens, se melangeaient . Et cette phrase . " Ma maman mourru avant mon papa " , la parole naïve ... désabusée . Il pensait a sa tante . Est-ce que quelqu'un dirait un jour qu'il était mort avant elle ? ou avec elle . C'était du pareil au même.

La suite du recit lui était familière . La maison trop grande, c'était le manoir Hemingway. Les difficultés pour remonter ... c'était sa chute. La fin heureuse, il la vivait dans le regard de ses lecteurs. Il caressa les cheveux d'Evey, un contact leger . Une manière de dire qu'il était la pour se lecteurs ...
Ou ses lectrices.

Il allait devoir lui aussi passer aux aveux . Alors Ernest , tu as fais quoi de ta vie pendant qu'Ev souffrait ? Tu ne peux pas mentir . Pas cette fois.

Incapable de dire autre chose. Il était mal a l'aise . Ailleurs, il aurait été de bon conseil, mais pas aujourd'hui. L'hopital lui faisait perdre tout ses moyens, qu'il le veuille ou non. Ravalant sa salive, il enchaina.

Ca crevait les yeux. A la façon dont ses yeux s'allumaient en parlant de cette musicienne . Il était le seul a ne se rendre compte de rien. Il attendait la réaction d'Evey, maintenant .

Evey était très observatrice, presqu'autant que lui . Ainsi, elle analysait vite le comportement des autres ... certe elle n'était pas aussi douée que son père , qui , il s'en souvenait , devinait ce que vous aviez sur le coeur rien qu'en vous regardant , mais Evey captait des petits détails que les autres peinaient à voir . Quand à Ernest, il remarquait toujours ces petits détails particulier, qui faisaient qu'une personne avait quelque chose d'intéressant à dire, à faire, à expliquer . Certain regardait toujours au dessus de leur têtes, d'autres grattaient ce qui leur passait à porter de main, et Evey ... pianotait dans le vide , comme si elle jouait un morceau juste pour elle seule , s'isolait du reste du monde par ce seul geste , eclipsant tout le reste.

La, obligée de rester sur ce lit d'hopital, elle semblait plus disposée à s'ouvrir . C'était du en partie à la présence d'Ernest et au lieu qui les unissait , mais pas uniquement . Elle s'inquiétait pour lui, ce qui l'empêchait de trop penser a ses propres problèmes, et inversement . Toute l'attention d'Ernest était focalisée sur Evey, recherchant ce qui pouvait la gêner, ce qui lui était agréable ... il savait que l'hopital était un lieu austère, déprimant, et que c'était dur de rester dans cet endroit sans quelqu'un à ses côtés. Heureusement, il était là ... pour elle , et il savait que si les rôles s'inversait, que c'était lui qui était mal en point , Evey n'hésiterait pas a faire la même chose de son plein gré , il en était persuadé .

En entendant parler de nourriture, le ventre d'Ernest se mit à gargouiller . Il n'avait avalé qu'un sandwich ce midi , et le stress, la fatigue de la journée , tout cela faisait qu'au final il avait plutôt faim . De plus , il voyait que cela tenait à coeur a Evey qu'il mange quelque chose . Il répondit donc, le sourire au lèvres.

« Oui, c'est une bonne idée . Je demande à l'infirmière de nous apporter deux plateaux? »

Car si il avait bien l'intention d'avaler le contenu du plateau repas de l'hopital, et ceux même si c'était d'infectes petits pois accompagnés des traditionnelles carottes rapées , il ne laisserais pas Evey le ventre vide . Ernest était aussi soucieux pour elle . A force de vouloir n'être un fardeau pour personne elle oubliait de penser a elle ... ce qui était dommage . Elle avait tout pour être heureuse ; des personnes qui l'aimait, qui prennaient soin d'elle, et surtout qui la menait dans le droit chemin quand elle commencait à s'égarer . Ernest voulait être son roc, son point de repére pour les jours ou elle était perdue . Et il se jura intérieurement de ne plus jamais repartir ...

« Je n'ai effectivement aucune raison de partir . »

Le sourire d'Evey l'avait atteind en plein coeur . C'était ces choses là qui vous manquaient quand vous vous sépariez d'une personne ... sa façon d'être unique , inimitable. Ces différence de personnalité, sa psychologie propre à elle seule ... ces choses que l'on ne remarquait qu'en regard bien et en étant attentif . Et le pire, quand on revoyait quelqu'un qui nous était cher, c'était de decouvrir que cette personne s'était brisée, affaibli, assombri . Le visage de sa petite soeur était sombre comme un champ après l'orage ; il lui faudrait du temps avant de briller, de briller comme elle avait pu brilelr lorsqu'ils étaient à Londres. Mais il l'aiderait à se retrouver ...

L'enthousiasme d'Evey était communicatif . A travers sa petite soeur, il redecouvrait qu'il avait une vie vraiment intéressante . Combien d'écrivain voyaient leur oeuvres adaptées ? Et lui il avait la chance qu'on lui propose de faire ces films . Il connaissait le succès, et ... il avait rencontré cette musicienne , la fameuse musicienne. Ernest savait déjà que quoi qu'il fasse, elle arriverait a le faire craquer . Il se résignait donc à lui dire, mais en laissant durer le suspense .

« Tu n'as pas vu mon premier film! C'est presque vexant ! On rattrapera ça ensemble ... la première de mon second film ne vas pas tarder à arriver. D'ailleurs, tu es invitée d'office, et il est hors de question que tu refuses ! »

Il se bagarrait avec Mayer, le dirigeant ( adjoint ) du Senator Theatre, sur quelques point concernant la première, mais il était persuadé que le jeune fonctionnaire ne verait aucune objection à ce qu'il invite quelqu'un . C'était un type bien dans le fond ... enfin c'est une autre histoire . Il laissa un petit silence s'installer , avant de reprendre .

« C'est une jolie musicienne blonde, étudiante, française. Tu sais , j'ai toujours eu cette petite phobie des blondes, cette apréhension , pourtant avec elle c'est différent... tu as a peu près le même âge qu'elle »

Puis , il ajouta cette minuscule phrase, conscient que le suspense avait trop duré .

« Et ... elle s'appelle Stella . »

Ernest adorait la famille d'Evey , probablement parce que celle si représentait tout ce qu'il n'a jamais eu dans une famille ; une mère douce et calme, un père intelligent et posé , deux personnes formidables qui avaient légué a la musicienne leurs dons et leurs qualités . L'écrivain , lui, n'avait reçu comme bagage pour l'avenir que de la solitude, du doute, et son père ... était un fantôme . Un type qui ne se doutait pas que quelque part sur cette terre son enfant vivait, recevait des Prix Nobel, doutait de lui. Avec Evey il avait voir ce qu'étaient de bons parents . Sur ce point , il l'enviait un peu ... mais il comprennait aussi combien elle avait été anéantie à leur mort . Soudain, alors que tout va bien , ces deux personnes parfaites meurent dans un accident de voiture . Le monde entier s'écroule ... et l'on doit s'empecher de sombrer avec lui .
Il la regardait , se demandant pourquoi le malheur choisissait si mal ses victimes . Pourquoi Evey ? La douce, la délicate et l'innocente Evey, cette fille si gentille, belle , qui passait des appels passé minuit pour parler avec lui quand elle avait un problème. Evey qui méritait tellement plus de bonheur que lui . Elle ne pouvait pas lui mentir, lui faire croire des mensonges . A la seconde ou leur conversation avait commencée il savait déjà que quelque chose allait mal . Maintenant il sauvait ce qui réstait à sauver .
Il s'eclipsa durant quelques secondes pour aller chercher les plateaux repas . Il y avait deux catégorie de menus ; opérés / invités . Evey allait avoir droit a des fruits frais et un peu de pain, luiet m ... un plat de pâtes décrépies sous plastique . Souriant à la fatalité, il donna son plat a Evey puis défit le plastique de ses pâtes . Il grimaca en goutant : c'était du carton, mais tant pis . Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on fait, c'est avec qui on le faisait, et la il était avec sa petite soeur . Sa vraie , l'unique . Si ici, ce n'était pas l'hopital, le lieu le plus flippant au monde, il l'aurait serré dans ces bras . En lui murmurant que même pour tout l'or du monde il ne la laisserait plus jamais tombé .

Les yeux toujours posés sur Evey, il réfléchit quelque seconde . Est-ce qu'il avait quelque chose à faire demain matin ? Hum... un certain rendez-vous a neuf heure du matin ne l'arrangeait pas vraiment . Il détestait avoir a choisir entre vie privée et vie professionnelle . Comme dans son plus gros soucis du moment, à savoir le chantage de Katherine W. et Nathan S. Il avait le choix entre ruiner sa carrière ou ruiner la vie de sa soeur n°3 ... et il ne pouvait pas allier les deux . Alors que là , ce serait simple de demander à la personne de se déplacer à l'hopital . C'était un compromis . Il s'éclipserait pendant qu'Evey serait avec les médecins, et ce sera parfait .

En apprenant qu'Evey serait bien de la partie pour la première . C'était moins un corvée si sa petite soeur était la . Il se donnerait a fond , particulièrement pour les discours , les remerciements ... son objectif, c'était d'appareil sous son meilleur jour pour Evey . D'arreter d'être juste le talentueux écrivain déprimé . D'ailleurs, ce serait mieux qu'il n'ait pas de cerne en arrivant au cinéma ...

« Tu sais ce n'est pas que mon travail , je me suis contentée d'écrire le livre et de donner des directives pendant le tournage . Le reste, c'est le boulot des réalisateurs, des acteurs , des stagiaires qui apportaient le café ... »

« C'est adapté de mon préféré , " Rose " . Il était sorti l'anné ou j'ai eu mon prix ... Le film est magnifique . J'ai hâte que tu le voix . Et moi aussi ... je suis terriblement fier de toi . »

« J'ai rencontré Stella il y a quelques mois ... je donnais une conférence, j'étais dans les nuages et je ne trouvais pas la salle polyvalente . Dans la rue, c'est à elle que je me suis adressé , elle m'inspirait confiance . Finalement Stella a assisté à ma conférence . C'était une grosse manifestation littéraire, il y avait un tas d'écrivain et de fan ... enfin à la sortie elle a proposé de me raccompagner, ce qui était une bonne idée vu que j'étais fatigué et plus très attentif . On s'est parlé , elle m'as posé cette question ... depuis on se recroise . Je l'ai invité à déjeuner chez moi cette semaine . Elle m'intrigue , parce si moi je parle facilement avec elle, Stella n'est pas très locace . Et puis aussi, elle a ce regard ... »

Evey avait été très heureuse de pouvoir faire connaître la vie et le sentiment d'appartenance à une famille à Ernest, parfois elle voyait que cela lui faisait du mal et elle s'en voulait mais elle pensait bien faire. La jeune étudiante ce souvenait qu'elle s'excusait auprès de l'écrivain : elle ne voulait pas le faire souffrir. C'était dans son tempérament de vouloir protéger ceux qu'elle aime de tout son cœur peut-être trop parfois mais c'était dans sa nature que voulez-vous. C'était un peu comme si elle arrêtait d'être bavarde et curieuse. Elle ce sentait mieux tout d'un coups, avoir quelqu'un auprès de sois, une personne importante valait tout l'or du monde. Malgré le lieu elle était plus que contente de retrouver Ernest. Evey vit Ernest s'éclipser pour aller chercher les plateaux repas, elle n'avait pas vraiment faim. Elle ce sentait patraque et avait plus envie de vomir qu'autre chose. Mais elle savait que son frère l'obligerait à manger, elle fera donc un effort. Elle ce sentait peiner pour son frère qui devait manger des pâtes faites en carton, elle aurait sacrifier tout son plateaux pour lui : malheureusement elle ne pouvait lui donner mieux.

« Tiens prends mon fruit, je n'aie pas vraiment faim. Et puis comme ça tu n'aura pas mal au ventre. »

Elle lui fit un beau sourire et continua de l'écouter, ne ce laissant jamais de sa voix et de sa présence. Evey ce sentait vraiment bien malgré la situation. Il parlait de la première Evey était une femme de parole et elle serait présente lors de sa première. Comment rater ça? Il faudrait être fou !

« Que feriez-vous sans les stagiaires qui apportent le café! » Répondit-elle sur le même ton, avant de continuer : « Je devrais venir en vêtements classe je suppose? Ça donnera une occasion de faire les boutiques ! »

Alors qu'elle mangeait des tout petits morceaux de pains, elle ne cessait de sourire. Fatigue + Morphine + Ernest + Enthousiasme = Evey souriant. Ernest avait toujours de merveilleuse idée et elle faisait toujours l'unanimité. Il avait un don pour cela. C'était quelque chose qu'elle appréciait chez lui, une chose en plus en somme. La première sera sur son livre : Rose:

« Han je m'en souviens quand je l'avais lut j'avais pleurer ! Il ma vraiment touchée, comme tout tes livres mais celui là encore plus je crois. C'est le plus émouvant de tous selon moi. Donc tu prévoira les kleenex hein pour la première? Tu me connais je peux pleurer comme la fontaine Wallace quand je suis lancée ! »

Mais lorsqu'il qu'il exprima sa fierté pour elle. Evey ce mit à rougir et baissa le regard et chuchota:

« Il n'y a pas de quoi... »

Puis elle ce reprit en main, ce fut comme un rapide éclair de tristesse et ce remit à sourire. Comment ne pas avoir le sourire lorsqu'ils parlèrent de sa petite étoile ! Cela lui remonta le moral ! Ce fut comme une pousser d'adrénaline ! Lorsque son nom était sortit de la bouche de son frère elle ce mit à pianoter dans le vide comme elle le faisait avec elle. La chanson qu'elles avaient jouer quelques jours avant son accident. Cette improvisation qu'elle ne saurait décrire. Ernest ce mit à lui expliquer ça rencontre avec cette jolie jeune femme qu'était Stella. Voyant comment l'écrivain parlait d'elle, elle ne put que sourire. Evey était si heureuse que ça soit sa meilleure amie que son frère ait rencontrer. Elle tapa des mains comme une enfant de 7 ans et dit d'une voix aigu :

« Tu est amoureux ! Hiiiiiii! » Elle avait le sourire jusqu'aux oreilles ! « Je m'étais dit qu'elle te plairait, tu va la revoir? Et si on organisait un dîner chez moi? Tous les trois? Ou quatre si... »

Evey allait parler de Will mais ce ravisa finalement, son frère savait que le jeune homme l'avait un peu détruite malgré que ça soit un consentement mutuel. Un cicatrice qui ne ce referma jamais et pourtant elle avait peut-être trouver réconfort chez un jeune homme qui était venu un soir à l'aquarium, un regard, quelques échanges mais Evey avait tout de suite sentit que le feelings passait ! Soudain quelqu'un toqua à la porte, c'était un médecin, mais pas n'importe quel médecin. Un lien funèbre les liaient:

« Mademoiselle Scott, quelle plaisir de vous revoir... Ne vous méprenez pas, je ne suis « heureux » de vous voir dans cette état mais je vois que vous êtes toujours en vie.
-Ne vous inquiétez pas docteur, j'avais compris. J'ai eut de la chance je crois...
-Si j'en crois ce que dis votre dossier je crois que oui.
-Voici Ernest Hemingway, mon frère. Enfin pas de sang mais c'est tout comme, Papa et Maman l'appréciait énormément. Ernest voici le Docteur Travis, il à été élève de mon Papa et c'est occuper d'eux quand... Enfin voilà tu a compris. »

Un sourire quelque peu forcer sur la fin, après avoir échanger les politesse habituelle : « Comment allez-vous? La famille? » Etc. Il partit en la conseillant de ce reposer, que la journée à été rude. Quand ils furent de nouveau tout les deux elle fit rouler la tablette que lequel elle avait poser le plateau et s'allongea tout en posant son regard sur Ernest:

« Je suis tellement heureuse que tu sois près de moi. Je n'aurais pas supportée me réveiller et n'avoir personne à mes coter si ce n'est des infirmières. Revenons sur Stella, tu va la revoir quand? »

Elle passait du coq à l'âne : cela ne changeait pas de la jeune demoiselle. C'était parfois énervant mais des fois agréable. Ernest lui avait apprit à tout le temps rebondir : comme quoi ça sert d'avoir un frère plus vieux qu'elle. Evey ce laissa bercer par la voix légèrement grave et rassurante de son frère. Elle eut la mauvaise idée de fermer deux secondes les yeux avant de tomber dans un sommeil profonds.

Il ne peut pas s'empecher de prendre le fruit d'Evey . C'était une pomme . Le jeune écrivain dut faire abstraction de tout ce qu'il connaissait de la culture des pommes, des noms des vingt-sept pesticides probablement présents sur celle-ci , et surtout du fait que ce soit la pomme d'Evey , à l'origine . Il croqua à pleine dent . Ernest adorait les fruits ... en effet , il mangeait peu , mais du mieux qu'il pouvait il équilibrait ses repas . Partout, Ernest tentait d'introduire de l'équilibre et de l'harmonie . C'était son but absolu, ayant connu trop souvent une vie désordonnée . Dans sa tête, il était convaincu que les problèmes disparraissaient naturellement si on savait bien s'y prendre .

En écoutant Evey, il se trouvait un peu maladroit . Difficile de lui dissimuler quelque chose à sa petite soeur . D'éloigner les sujet qui fachent . Ainsi , Ernest avait peur de lui mentir par omission et en même temps il en mourrait d'envie . Pour ne pas l'inquiéter , pour la protéger ...

« D'accord . On ira faire les boutiques . J'en suis plus à un rendez-vous de plus ou de moins ! »

Il eu une pensée pour son éditeur , ses collègues , son illustratrices, et tout les autres ... pour qui ils n'aurait pas une seconde cette semaine . La semaine d'Evey ... Ernest voulait une vrai semaine de retrouvailles . Il lui montrerait son appartement, ses nouveaux texte , l'endroit ou on allait passer son film, son précedent film , bref il ne la lacherait pas , en grand frère égoïste qu'il était .
En l'entendant faire l'éloge de " Rose " , son livre, il eut une idée . Un beau cadeau a lui faire, entre autre . Il sourit, bêtement .

« Tu sais , la scène un peu étrange, ou ils se parlent sur le bord d'une sorte de pont ... on étais tous a deux doigt de craquer . Même le monteur-mixeur qui fait bien 2m ... alors je pense qu'on ferait bien de se faire sponsoriser par un fabricant de kleenex tu sais ! »

« Tu ne vas pas sauter ..? » « Est-ce que tu vas me quitter ? » « Eh bien ... » « Vas-tu me quiter ?! » « Pour une raison encore inconnue, je crois que non. » « Alors non ... je ne saute pas . » Gravée dans sa mémoire, cette scène émouvait toujours . Peut-être pas les dialogues, mais juste l'intonation, deux personnes déséspérée a quelques mètres du suicide, si bien qu'on ne sait plus laquelle veut mourir . Une vraie touche d'optimisme dans sa littérature . Il avait honte d'admettre que parmis ses personnages et ses livres, il avait bien des préférés . Rose en faisait parti . Inévitablement .

Il rougit face à l'enthousiasme de sa petite soeur, honteux d'être si mauvais pour cacher ses sentiments . Mais pour la forme, il protesta .

« C'est totalement faux, je ne suis PAS amoureux ! »

Helas, de Dr Travis l'interrompit dans son élan . Il n'aimait pas les médecins . Encore moins ceux qui pratiquaient la chirurgie . Néanmoins il savait jouer les auteurs polis . Malgrès le fait que dans sa tête, une image du Dr Travis en train de fourrer ses petites mains de fillette dans le corps d'un de ses contemporains .

Après le départ du psychopathe médecin , il se detendit . Et finis par se dire que ce n'était pas si grave si sa petite soeur avait raison .

« Je l'ai inviter à dejeuner chez moi, dans quelques jour . D'ailleurs, je serais obliger de te laisser seule ... tu comprends je ne suis pas tellement sur de moi . J'ai envie d'apprendre à la connaitre . De l'entendre jouer de la musique ... et j'ai envie qu'elle me connaisse aussi , après , advienne que pourra ... »

Il s'arreta en voyant Evey profondement endormie . Il tira les couvertures , et a son tour s'allongea, sombrant doucement dans les bras de morphée .