Edward J. Harper

EDWARD J. HARPER

Spoiler:

IDENTITY CARD feat ; Gaspard Ulliel

NOM ; Harper PRENOM ; Edward, Julien – Edward vient du côté paternel, un prénom aux sonorités plutôt anglophones et aux accents dur car son fils sera un dur, le père l'avait décidé mais peut-être en a-t-il un peu trop fait pour élever son fils comme un « dur de dur ». Et Julien, un prénom bien plus doux, plus souple, comme ça mère, française d'origine, toujours calme et sans une once d'agressivité. AGE ; 21 ans PROFESSION ; Pourquoi travailler quand vos parents ont assez d'argents pour subvenir à vos besoins durant 3 fois la durée de votre vie ? Quelques fois, il se rend dans les bureaux du groupe immobilier de son père, celui-ci lui enseigne différentes choses et le jeune homme se retire aussi vite qu'il est venu... DATE DE NAISSANCE ; 20 Janvier 1988 LIEUX DE NAISSANCE ; Baltimore, USA GROUPE ; White Wolfes

[justify]

Vous souhaitez entrer dans la psychologie d'Edward Harper ? Vous risquez de vous perdre... Harper est un être tellement complexe aux facettes étonnamment nombreuses. Je ne vous cache pas la vérité, il me serait incapable de rester cohérente en décrivant son caractère avec exactitude. Alors, je vais faire de mon mieux en ne vous promettant pas la lune mais simplement une petite description brève et détaillé de ce que fait qu'il est lui-même.
Edward se donne une image. Les gens le pensent hautain, froid, distant, solitaire... Passez quelques heures avec lui et votre opinons changera. Précisons, il changera si vous habitez Roland Park et que vous faites partie des White Wolfes. Si tel n'est pas le cas, vous resterez confronté à une muraille ne parlant que par monosyllabes. S'il n'a pas confiance, Harper ne parle pas. Aurait-il quelque chose à cacher ? Depuis 21 ans ? Impossible. Même s'il se sent coupable de nombreuses choses, il n'est pas possible qu'il ressentes cela pour sa venue au monde. Au contraire, Fils unique de l'un des plus grands promoteurs de la ville il prend au contraire sa naissance comme un bienfait pour l'humanité. Vous le croyez vraiment ? Vous avez tort, il n'est pas aussi vaniteux qu'il en a l'air. Élevé dans la luxure, il a tout de même appris la valeur de l'argent grâce à l'un de ses rares amis, un ami qui l'a énormément fait souffrir et qu'il ne pourra jamais assez remercier. Il a ainsi appris les valeurs essentielles de la vie et une chose extrêmement importante : ne jamais faire confiance à quelqu'un. Personne ne peut-être assez digne pour mériter cela, personne ne sera jamais assez fiable pour que l'on puisse compter sur lui.
A le croire, on dirait comme cela que les sentiments d'Ed sont inaccessibles, que personne ne réussit à entrer dans son cœur, à le toucher, à le rendre plus faible. Encore une fois, les apparences sont trompeuses. Quelques personnes ont pénétré son cœur, aujourd'hui nombres d'entre-elles ne sont plus de ce monde. Une malédiction ? Peut-être bien, mais la plus importante reste là. De toute façon, sans elle, il n'existerait plus non plus. Si Katherine Wellighton venait à le laisser seul, il ne resterait pas. A elle, il peut se montrer comme il n'est avec personne d'autre. Avec elle, il devient souriant, drôle et chaleureux. Tout simplement car il la connait depuis toujours et qu'elle ne l'a jamais trahi. Il a en elle une confiance infinie. Si l'on ne devait trouver qu'une faiblesse à ce personnage elle se résumerait en 4 lettres : K A T E.
Et une force ? Alors là, je ne suis pas réellement sûre de pouvoir trouver. Sa force est un tout, une protection, une haine et un amour. Sa force est simplement lui-même et il se fait détruire par l'extérieur. Vous ne trouvez pas cela normale ? Évidemment, il est hors-norme...

Commençons par la vague silhouette flou que nous distinguons dans la peine ombre. Une grande ombre, fine semblant se déplacer comme un chat ou devrais-je dire comme un loup... Pour le coup, vous ne pouvez pas vous tromper, c'est bien Edward qui approche dans la nuit tombante. Cela est bien connu les canidés ne sortent que pour le crépuscule... Lorsqu'il était plus petit ses détracteurs l'appelaient la Brindille, plutôt bien trouvé pour le côté physique car dans le caractère, c'est plutôt un chêne qui ne plis jamais. En s'approchant vous découvrirez peu à peu son visage et plus il sera proche, plus il vous éblouira. Mister Harper est beau, personne n'en a jamais douté et personne n'en doutera. Il a deux grands yeux bleus expressifs, pleins d'ondes électriques et vitres opaques entre le monde extérieur et son intérieur. Ne cherchez rien dans ses iris vous ne réussirez qu'à vous noyer. Son nez droit s'harmonise avec son menton un peu trop pointu lui donnant un air dur et légèrement hautain quelque peu radouci par les traits fins de sa bouche, de ses pommettes et de son front. Des cheveux bien souvent décoiffés ou simplement pas coiffés et une frange arrondis sur le côté finisse de lui donner le côté « bourgeois rebelles » qu'il cherche à se donner. Effet réussit, succès garanti. Il le sait et tente d'appliquer cette devise. Les heures passées devant le miroir de la salle de bain ? Il vous dira qu'elles sont nulles je vous répondrais qu'il ment sans remords. Le matin, il passe autant de temps à se préparer qu'à s'habiller. Une vraie fille ? Non, il prend simplement soin de son image. Pour lui, l'image physique et la première que l'on a d'une personne et les apparences sont souvent trompeuses. Lui, il essaie de ne tromper personne. Enfin, lorsqu'il en a envie... Car il sait très bien se travestir en garçon calme et respectueux des lois comme il s'en fait par centaines dans son quartier de Roland Park.

Un jeune homme riche, un petit bout de femme bien élevée et de famille respectable, un mariage parfaitement arrangé.. 12 mois plus tard, un enfant nait. Elle a 22 ans, lui 25 ils se connaissent à peine et pourtant sont voués à vivre ensemble jusqu'à la fin de leur vie. On ne peut pas dire qu'ils s'aiment, mais il y a une certaine affection entre-eux. Après tout, ils ne vont tout de même pas devenir des ennemis. Et puis maintenant, ils sont liés par ce petit être qui dort tranquillement dans les bras de sa jeune mère sous l'œil affectueux de son père.

Petit intermède dans le train-train quotidien de leur vie, cette naissance sera bientôt banalisée. L'enfant grandit avec l'amour de sa mère et l'absence de son père ambitieux et en création de ce qui deviendra le plus grand groupe immobilier de Baltimore. La mère d'Edward et sa voisine sont toujours l'une chez l'autre. Leurs deux enfants du même âge à quelques mois près passent leur enfance ensemble à jouer dans le jardin de l'un ou de l'autre. Commence ainsi l'amitié qui unit d'un lien assez complexe Katherine et Edward. Depuis toujours, Harper se sent responsable de la brunette. Elle n'est pourtant pas bien plus jeune que lui mais c'est ainsi. Le garçon a eu une vie tout ce qu'il y a de plus heureuse, banale et cela jusqu'à ses 13 ans. A cet âge là, beaucoup de choses devinrent plus compliquée...

La naissance d'une amitié :
Sans savoir vraiment comment, Edward venait de rejoindre le quartier de Greenmount. Étrange car il faisait habituellement attention où il allait même lorsqu'il marchait perdu dans ses pensées. Mais qu'importe, le quartier bien que de mauvaise réputation n'était pas encore ce qu'il est aujourd'hui et les clans n'étaient pas encore formés. L'adolescent regarda ses vêtements, il avait de la chance. Aujourd'hui il ne portait qu'un « simple » Jean Lewis et un tee-shirt noir, sur lequel on ne distinguait qu'un petit crocodile discret.
°Cela devrait passer et puis c'est le chemin le plus court pour rentrer à la maison°
Il s'engagea dans le quartier, les sens aux aguets. Il ne semblait y avoir personne, autant avouer que cela ne le rassura pas des masses et même le contraire. Une silhouette apparue au loin, l'homme venait vers lui. Il gardait le regard fixé sur cette nouvelle personne et lorsqu'il vit le visage de celle-ci, il sourit. Le garçon en face de lui semblait avoir son âge, un visage rond, des yeux pétillants et tout l'attirail de celui vers qui l'on va sans même se poser de questions.
- Salut !
Edward ne voulut pas répondre et aurait préféré passer son chemin mais c'était trop tard, l'autre venait de se présenter.
- Moi, c'est William.
Et l'une des règles principales que sa mère lui avait enseignée et de ne jamais passer son chemin lorsque quelqu'un s'adresse à vous et décline son identité.
- Bonjour. J'm'appelle Edward.
- T'as pas l'air dans ton assiette y'a un truc qui va pas ?
- Non non, c'est bon. Je vais rentrer chez moi et puis ça ira.
- Ok ! Alors j't'accompagne? T'es pas d'ici, ça se voit, faudrait pas qu'il t'arrive quelque chose après on entendrait parler de ça pendant des jours.
- Pourquoi tu dis ça ?
- C'est comme le nez au milieu de la figure, ça se voit que t'es le fils de quelqu'un d'important. C'est quoi ton nom ?
- Harper
- Ah ouai quand même !
Edward haussa les épaules. William se mit à marcher et le garçon le suivit. Sur le chemin, Harper commença à se détendre, à discuter plus librement avec lui. Et petit à petit, il se senti même en confiance. Ce fut assez étrange. Les jours d'après, ils se revirent au collège et le soir, quand Edward ne rentrait pas avec sa voisine ce qui était rare, William faisait un petit détour et de temps à autre les deux enfants goutaient ensemble... Une amitié étrange commença à se nouer. Edward changea à cette période. Il devint même plus compréhensif envers Katherine. D'accord, il éprouvait toujours de la haine pour ce garçon avec qui elle trainait mais ayant lui même rencontrer un garçon « des rues » il ne pouvait pas l'affliger totalement...
Cependant, le destin avait décider que ce ne serait pas aussi simple.
Quelques mois plus tard, un adolescent de 13 ans était retrouvé assassiné. D'après la police, rien d'alarmant après tout, il y en avait tout les jours des tués à la suite de baguarres ayant mal tourné. Pour Edward, depuis ce jour-là, les forces de l'ordre ne sont qu'une bande d'incapable à qui il ne ferra jamais confiance et que l'on peut facilement tromper ! Depuis ce jour, il a pour ceux du quartier de Greenmount une haine sans fin. Lui qui allait juste commencer à devenir compréhensif, il risquait maintenant de s'enfermer dans un tunnel sans fin. Bien évidemment, la première personne touchée par cela serait Nathan Stevens...

Le devoir de la protéger :
A présent sa vie ne tournerait que pour une chose : protéger Kate des malheurs qui pourrait lui arriver. Le plus important à ses yeux était ce garçon. Edward voyait bien comment il tournait autour de son amie et elle ne faisait rien pour aller dans son sens donc, ses sentiments à elle était différents de ceux que lui éprouvait... Cela lui convenait très très bien ! Il ne voulait qu'une seule chose, qu'elle s'éloigne de ce Stevens et qu'elle soit à lui et rien qu'à lui. Jaloux ? Non...
Les années avancèrent, la relation Wellighton/Stevens se dégrada petit à petit. Harper s'ouvrait peu au monde extérieur mais avait quand même quelques personnes sur qui compter. Elles étaient rares mais si l'une d'entre-elles avaient besoin de quelque chose, elles savaient où trouver de l'aide. Et, la première personne à qui Kate raconta le coup bas que Nathan lui avait fait fut Edward. Pour sa part, il en ressentait un grande joie. Stevens avait changé de proie, très bien pour lui... Mais de voir la détresse dans laquelle Katherine semblait être, il changea un peu sa vision des choses et tenta de la réconforter en essayant de prendre part à son malheur, chose qu'il avait bien du mal à concevoir et pourtant, il était presque la personne pouvant le mieux la comprendre...

Trois mois plus tôt :
- Allez Kate, tu sais bien de toutes façon que ce mec n'était pas fait pour toi. Ce n'était rien qu'un manipulateur, prétentieux et coureur de jupons ! Il y en a tellement qui t'aimerais simplement pour celle sur tu es. Tu dois revenir à la vraie vie, cela fait de nombreuses années maintenant !
- ...
La jeune femme n'eut pas le temps de répondre la police sonnait à la porte. La suite, vous la connaissez !