"Hey Cow-Boy!" || Nathan

Kimberly était dans sa ville natale, le calme de sa maison était reposant. A Baltimore, les coups de klaxons et autres bruits de la ville la gênait pour dormir. Alors qu'ici elle dormait les poings fermer sans ce soucier de rien. Elle ce sent aussi en sécurité dans cette environnement où elle à grandit. Depuis l'attaque dans son appartement, elle a un sommeil léger. Theobald avait quitter l'appartement pour s'installer avec Sarah : ce qui était tout à fait compréhensible après tout. Mais maintenant elle ce retrouvait seule, au moins elle n'était pas jalouse de son frère. Car contrairement à lui, elle ne pouvait pas être avec l'homme qu'elle aimait. Tout simplement parce que cet homme est le suspect numéro 1 dans l'enquête qu'elle mène à contre cœur. Vous imaginez si elle sortait avec lui? Néanmoins, elle le défends bien quand les autres policiers disent du mal de lui. Ils la taquinent sur ça mais pas longtemps non plus. Elle arrive toujours à les recaler. Kimberly avait ouvert les yeux, dans sa chambre qui n'avait pas changé depuis l'adolescence, il y avait encore les chevaux en céramique et les posters sur les murs en bois. A l'entrée de sa chambre, la selle de son cheval et le filet. Elle n'a jamais put les mettre à un autre cheval, c'était son premier cheval et jamais elle ne pourrait l'oublier. Bien sûr elle en prit un autre mais elle avait dut tout refaire à zéro et cela à mit beaucoup de temps. Encore aujourd'hui, le fougueux yearlings fait des siennes quand elle est dessus. Mais avec du temps et de la patiente, on arrive à tout. En aucun cas Kimberly élève la voix sur son jeune cheval, cela ne sert à rien à part le braquer. Peu de gens comprenaient cela, et c'était valable dans son futur métier. Quand des fois elle voyait avec quel brutalité Barney traitait les suspects! Cela avait don de l'énerver au plus haut point! Elle ce leva en s'étirant tel un chat sortant de son sommeil et posa les pieds sur le parquet avant d'aller ouvrir les volets. Elle avait une vue sur la cour, elle pouvait même voir les écuries si elle ce penchait. A gauche l'étable où était les bêtes, il fallait aller les sortir et Kimberly allait le faire avec Irvine et son père les rejoindrait : il était de garde cette nuit. Le soleil venait de ce lever et pourtant il faisait déjà chaud. Kimberly descendit en bas prendre son petit déjeuner, sa maman était déjà partit, elle ne les avaient pas beaucoup vu. Irvine rentra et prit Kimberly dans ses bras : cela faisait 7 mois qu'elles ne c'étaient pas vu. C'est autour d'une bonne tasse de café que les jeunes demoiselles discutèrent de bon cœur sur les aventures à Baltimore. Kimberly ne restait que quelques jours et prenait l'avion ce soir. Le petit déjeuner fut vite avaler pour partir sortir les bêtes.

La journée passa plutôt vite, les grandes étendues étaient certes abîmes mais il y avait toujours le passage qu'il prenait. C'était agréable d'ailleurs, mais bientôt il ne pourrait plus sortir les bêtes comme cela, l'urbanisation prenait de plus en plus de place. Mais au moins la viande était très bonne et ce vendait très bien ! Kimberly rentra épuisée et toute sale de la ''promenade'' mais avait retrouver quelques couleurs. Après avoir fait sa valise, elle demanda à son père de la déposer à l'aéroport. Sa mère l'accompagna aussi, cela lui fit plaisir. Après de longues étreintes, elle monta dans l'avion : il était 1h00 du matin. Une longue et dure journée, et puis demain elle ré attaquait le boulot. Et il y en avait du travaille, avec l'histoire d'Elizabeth son emplois du temps était chargé. Une fois dans l'avion, elle ce mit à penser à Nathan, à trouver une solution pour ne pas avoir à faire taire ses sentiments... Concilier les deux voulait signer son arrêt de mort, elle pouvait toujours renoncer à l'affaire disant que les révisions étaient trop prenantes mais elle perdrait toute crédibilité face au chef. Pour une fois qu'elle pouvait re goûter au bonheur, les portes lui étaient fermés. Le front appuyer contre la vitre, elle regardait les nuages. Finalement elle ferma ses yeux et dormit tout le longs du trajet. Elle arriva tôt à Baltimore, la plus part des gens dormaient encore, seuls les éboueurs et les fonctionnaires était debout avec leurs téléphones sur l'oreille. Sa voiture était sur le parkings de l'aéroport, elle chargea sa valise dans le coffre mais en montant dans sa voiture, elle vit des papiers coincer dans ses essuie glace. C'était encore des photos, il y en avait une de Sean à terre dans la ruelle et une d'elle sur son cheval au Texas. Cela ne finira donc jamais?! Elle les chiffonna et regarda autours d'elle avant de partir. Elle fonça vers son appartement, sur le trajet, elle ne put s'empêcher de penser que cela lui avait déjà trop coûté. De toute façon, elle ne pouvait plus retourner en arrière! En insérant la clé dans la serrure, Kimberly repensa à ce qui lui était arriver, eut un frisson et tourna son poignet pour rentrer chez elle. Tout était calme depuis le départ de son frère, une odeur de cigare froid empestait l'appartement. Il était peut-être partit mais revenait régulièrement pour être avec sa sœur. Kimberly posa sa valise à l'entrée et ouvrit les volets et les fenêtres pour aérer. 07H00 du matin, il fallait qu'elle reparte pour aller au commissariat. Kimberly alla chercher sa ceinture avec la pochette en cuir pour porter son arme avant de repartir. Finalement Balitmore le matin était comme Austin au Texas, calme, pas de kaloxons, c'était agréable. Kim e gara sur le parking avant de monter les marches. Il n'y avait personne à part son chef qui travaillait encore sur le dossier. Sans un bruit elle alla à la cafetière et prit deux cafés avant de lui en apporter un:

« Bonjour Chef.
-Ah Porter. Merci »

Kimberly avait l'impression de l'avoir réveiller, le pauvre, l'histoire d'Elizabeth le perturbait et lui faisait travailles les méninges:

« Du nouveau pendant mon absence?
-Nous avons ré interroger Stevens mais cela n'a rien donné! Il dit toujours la même chose!
-Il dit peut-être la vérité sans vouloir vous contredire. » Répondit-elle tout en allant s'asseoir dans le bureau en face, voyant le regard interrogateur de son supérieur elle continua: « Chaque personne est innocente, seule les preuves prouvent le contraires. Pas de preuves, pas de certitude que ça soit lui qui ait tuer Elizabeth. »

Contente d'elle, Kimberly lui fit un sourire et but une gorger de son café avant de prendre une copie du dossier et ce mit à lire l'interrogatoire de Nathan. Kimberly aurait aimée tout abandonnée, partir réviser chez elle sans s'occuper de cette affaire qui finirait mal comme la dernière. Une guerre de gang ne peut s'arrêter en claquant des doigts. Les heures passèrent rapidement, elle ne fit qu'une pause pour aller s'acheter un sandwich et revenir sur son lieux de travail. Mais Kimberly voulait aller voir Nathan, il lui manquait, cela faisait a peu près deux semaine qu'elle ne l'avait pas vu. Vers 15h00, Barney apporta un homme qui avait été pris entrain de voler. L'homme ce débattait et donna même un coups de boule en arrière au policier. Cela ne fit qu'aggraver les choses vous pensez bien ! Toujours aussi ''doux'' avec les gens qui n'avait pas respecter la loi elle ce permit d'intervenir en ce levant et en prenant l'homme.

« Je m'en occupe. »

Elle laissait tomber ces bras et l'apporta doucement dans une salle d'interrogation, bizarrement il resta calme, une fois cela fait, elle ce retourna vers Barney et dit:

« Les hommes sont comme des Yearlings, ils sont fougueux et ne veulent obéir à personne, ce n'est pas en leurs faisant mal que tu arrivera à te faire respecter mon ptit Barney.
-Content de te revoir aussi Porter! »

Kimberly lui fit un sourire pour l'énerver un peu plus avant qu'il parte tout ronchonnant avant de s'enfoncer dans les couloirs. Finalement, elle ce rassit sur la chaise de son bureau et demanda à son chef la permission de partit plus tôt. Il accepta. Sans plus attendre, elle sortit du commissariat, et prit la direction de Greemount. Pourquoi? Parce que elle savait très bien que Nathan était seul à ce moment là de la journée. Elle ne voulait pas tombée sur sa sœur ou un membre des Lonely Lions et puis ainsi personne ne pouvait jaser. Ce cachant presque lorsqu'elle sortit de la voiture, elle monta les marches et une fois devant la porte de Nathan hésita à sonner. Des tas de questions ce bousculaient dans sa tête : et si il ne voulait pas la voir, ou que finalement il lui claquerait la porte au nez... Pleins de point d'interrogation ce battait dans sa tête mais finalement elle frappa à la porte : espérant ne pas le réveiller ou le déranger. Sans un mot, perdu dans ses pensée, elle avait enlever ses lunette et jouait avec : stressant un peu.

Voilà maintenant presque quatre mois que la jeune Elizabeth Wellinghton est décédée. Quatre long mois que la vie de Nathan est devenue par la même occasion un enfer. Ses journées peuvent se définir très facilement : interrogatoire, mépris des passants, et frustration d’être considéré comme un meurtrier. Au début, il ne prenait pas la peine de nier les faits clairement, préférant se donner un genre de vrai ptit bad boy des rues. Mais maintenant le poids devient de plus en plus lourd, et c’est de plus en plus difficile de le porter. Il ne supporte plus le regard blessant des gens à son égard. Bien sur il fait comme si ça ne l’atteignait pas, mais savoir que la moitié de la ville vous croit capable de tuer votre propre petite amie, c’est déstabilisant. Toujours est-il qu’aujourd’hui Nathan est bien décidé à faire quelque chose qu’il n’avait pas eu le courage de faire avant : allé rendre visite à Elizabeth, au cimetière de la ville. Il déteste cet endroit, ça lui rappelle beaucoup trop ses parents et le jour où ils sont morts. Sa sœur l’a incité plusieurs fois à allé les voir, mais il se le refuse toujours. Pourquoi ? C’est simple, Nathan refuse de se montrer faible, vulnérable, et il sait par avance que face à la tombe de ses parents, il craquerait complètement. C’est humain de pleurer, mais voilà, dans sa situation actuelle il peut pas se permettre de se laisser aller. Quand vous êtes dans une phase difficile, les gens le voient et n’hésitent pas à s’en servir contre vous. Ya plein de personnes ici qui donneraient cher pour connaître ses points faibles et le déstabiliser avec ça. Il va pas leur offrir ce privilège. Et puis il a également le fait qu’il n’a pas envi de souffrir. Le souvenir de l’immeuble en feu est encore beaucoup trop présent dans sa tête, ça lui fait mal à chaque fois qu’il y pense. Alors à quoi bon enfoncer le couteau plus profondément dans la plaie ? Nathan est un homme qui se préserve, ayant bien trop comprit comment la vie fonctionne.

Après avoir enfilé une veste, le jeune homme sortit de chez lui pour se rendre remplit d’amertume au cimetière. Il espérait que personne n’y soit en même temps que lui. C’est toujours plus simple quand on est seul. Après quelques minutes de marche les mains dans les poches de son jean, Nathan se retrouva face à face avec l’entrée de sa destination. Il hésita de longues secondes qui lui paraissaient être une éternité. Devait-il allé la voir ou bien faire demi-tour et rentrer chez lui ? Il prit une grande inspiration, et finit par pénétrer à l’intérieur du cimetière. Voir toutes ces tombes le mettait mal à l’aise. Et quand son regard croisa celle de ses parents, il sentit son cœur se serrer. Les larmes lui montèrent subitement les yeux, et il pressa le pas, comme si il fuyait la douleur qu’il éprouvait en ce moment même. Elizabeth Wellingthton. Elle était là, juste sous ses yeux. Des fleurs encore belles et parfumées ornées les alentours de la pierre tombale tristement récente. Une photo de la disparue était également dressée, histoire qu’on n’oublie pas son visage. Mais ya pas de risque, c’est pas Nathan qui risque de l’oublier. Sur le portrait elle affichait un sourire éblouissant, un de ceux qu’il connaissait bien. La voir ainsi lui rappelait de nombreux souvenirs, tous autant douloureux les uns que les autres. Il n’était pas amoureux d’elle, mais il ne peut pas s’empêcher de penser que c’est de sa faute si elle est morte aujourd’hui. Si il avait été avec elle ce soir là, tout ça ne serait pas encore arrivé et sa famille ne serait pas en deuil. Nathan ne dit rien pendant un moment, trop perdu dans ses pensées. Puis au bout d’un moment, il s’adressa à elle, comme si elle était toujours en vie et comme si elle pouvait l’entendre :

« Je suis devant toi mais je sais pas quoi dire. Tu trouverais ça drôle, toi qui m’a connu avec une grande gueule qui a toujours quelque chose à répondre. Et bien là je sèche … Que dire à part que je suis désolé … Je suis désolé de pas avoir été là, de pas avoir été capable de te sauver. Si t’étais là tu m’aurais surement foutu une bonne claque pour me remettre les idées en place. Mais tu n’es plus là … Et tu ne reviendras jamais pour venir m’embêter comme tu savais si bien le faire. Tout le monde me croit coupable de ton meurtre, même Katherine … Et c’est blessant de voir que les gens peuvent penser une telle chose de moi. Si tu savais comme j’ai envi de trouver le responsable, comme j’ai envi de lui faire payer … Tu me manques Eli … Repose en paix. »

Les larmes roulèrent sur sa joue, mais il ne chercha pas à les essuyer. Il avait eut besoin aujourd’hui d’allé la voir, de lui dire un peu ce qu’il ressentait en ce moment. Ca peut paraître idiot de se confier à une morte, mais il devait le faire pour se sentir ne serait-ce que légèrement mieux. Jetant un dernier regard à la femme qui avait partagé sa vie pendant quelque temps, Nathan s’en alla. Le cœur plus lourd qu’en arrivant ici. Le long du trajet il avait bien évidemment prit soin de sécher ses larmes, et il arborait de nouveau son sourire des beaux jours, celui qui cache parfois tellement de choses. Quand il arriva devant le pas de la porte de son appartement, il eut l’agréable surprise d’y voir Kimberly. Ce faux sourire qu’il affichait depuis sa sortie du cimetière devint alors des plus sincère, rien qu’à la vu de la jeune femme. Elle ne pouvait pas mieux tomber, la voir lui faisait un bien fou. Il a fait sa rencontre avant que sa vie bascule, et elle a toujours eu une place particulière dans son cœur. Il ne peut pas le nier, il y a quelque chose chez elle qui a su attirer son attention et le séduire. Aujourd’hui leur relation est quelque peu compliquée, puisqu’elle est chargée de l’enquête sur le meurtre d’Elizabeth. Mais qu’emporte, les légères tensions qui règnent parfois entre eux ne seront pas de la partie aujourd’hui. Il est beaucoup trop heureux de la voir pour perdre son temps à discuter du sujet sensible. Quand Kimberly tourna la tête au bruis de ses pas qui se rapprochait d’elle, Nathan lui adressa un sourire chaleureux. Et puis sans prendre la peine de dire un mot, il a la serra doucement dans ses bras. Deux semaines c’est pas énorme, mais deux semaines sans une personne qui compte énormément pour vous, ça équivaut à deux mois.

« Je suis heureux de te revoir … »

Il profita de leur étreinte pendant quelques secondes, puis desserra l’emprise qu’il avait sur elle. Il prit le temps de regarder son visage avant d’ouvrir la porte de son appartement et de la faire rentrer. Nathan jeta ensuite sa veste sur le canapé du salon, puis se concentra sur son invitée. Elle lui avait manqué, cruellement manqué.

« Alors comment tu vas ? T’es rentrée quand ? »

Légèrement anxieuse, elle patientait devant la prote. Ce posant toujours autant de question sur sa relation avec Nathan. Il ne fallait pas parler de l'enquête, sujet tabou qui à chaque fois créait des conflits. Mais après deux semaines sans nouvelle, sans le voir, Kim n'avait pas envie de rentrer en conflit avec lui. La seule chose qu'elle avait envie, c'était de voir son sourire et entendre sa voix. Rien ne comptait plus à cette instant : le voir. Juste le voir. La première fois qu'elle avait croisée le regard du jeune homme, c'était dans le bar où il travaillait. Les policiers et elle fêtait la fin du procès des hommes de mains appelés : « les boucher ». Mais Theobald et Kim fêtait principalement le procès de Sayid, soulagée qu'un homme tel que lui n'était plus en liberté. Bien que cela n'avait rien changée au faite qu'elle ait toujours des photos mais bon... Cela faisait partit des risques du métier en sommes. Nathan ressemblait terriblement à Sean, sur le coups cela l'avait fait souffrir plus qu'autre chose, mais finalement le contraire ce passa. Il y a plusieurs façon d'aimer, jamais plus elle ne pourra ressentir ce qu'elle éprouvait pour Sean. Mais contre toute attente, ce qu'elle ressent pour Nathan est tout aussi fort. Kimberly venait souvent au Blueberry pour le voir, mais il était avec Elizabeth Wellington et pour ne pas le faire souffrir elle avait préférée s'effacer, rester une très bonne amie. C'était dur mais par respect pour sa petite amie et lui c'était mieux. Vint le terrible jour où la sœur Wellington fut retrouvée morte. Tout ce chamboula entre eux, alors qu'elle envisageait dévoiler ses sentiments, on lui confia l'affaire. Elle allait refuser mais son chef a insisté, alors elle avait accepté à contre cœur. Elle essayait de cacher cette nouvelle à son ami mais il avait lut en elle. Il la connaissait par cœur, Kimberly à vraiment eut peur ce jour là qui ne veuille plus lui parler. Mais ce ne fut pas le cas, cela soulageait énormément le futur agent du FBI. Maintenant il n'y avait plus qu'à ne jamais aborder ce sujet : et ça ils savaient très bien le faire. Si Kimberly à bien appris une chose avec la mort de Sean c'est que le temps glissent ente les doigts, ils sont trop peu de temps pour le gâcher dans des disputes qui ne menait à rien. Dans son étier elle ne devait pas ce laisser influencer par les sentiments extérieur et changer son jugement parce que elle connait la personne. Seul les preuves comptait pour elle, et aucune ne démontrait que Nathan était coupable, ce qui avait don de ravir la jeune demoiselle. Mais ça personne ne le savait, et cela resterait secret. Perdus dans ses pensée, elle attendait toujours devant la porte. N'entendant pas de bruit à l'intérieur, Kimberly remit ses lunettes et commençait à rebrousser chemin. Alors qu'elle ce retournait elle croisa Nathan. Elle re enlevât ses lunettes et ne put s'empêcher de lui faire un grand sourire face au sien. Son cœur avait fait un bond dans sa poitrine, à chaque fois qu'elle le voyait ça lui faisait ça. Nathan était sûrement un de ses point faible, elle baissait ses armes quand il était là. Elle était tellement heureuse de le revoir. Nathan la prit dans ses bras, la jeune demoiselle fut agréablement surprise, elle ne s'attendait pas du tout à ça. Kimberly le serra également. Elle était obliger d'avouer que son parfum l'avait manquer, elle ce sentait tellement en sécurité dans ses bras qu'elle ne voulait plus les quitter. Cette sensation de sécurité avait disparu depuis longtemps mais elle retrouvait cette douce sensation quand Nathan était près d'elle. Elle ce jura en elle-même qu'elle ne passerait plus deux semaines sans le voir mais malheureusement elle ne pourrait tenir bien longtemps cette promesse. Avec l'approche de ses examens, elle allait devoir concilier l'affaire et les bouquins. Pourtant jamais Kimberly ne laisserait de coter Nathan ou ses vrais amis qui sont peu nombreux...

« Et moi donc... »

Trois mots qui voulait tellement dire, après s'être plonger dans son regard, Kimberly le suivit dans l'appartement. Il semblait moins froid que le siens, on voyait bien qu'il y avait de la vie, que des gens y habitait et rigolait. Dans l'appartement de Kim c'était de l'histoire ancienne, ces bons moments reviendraient mais pour l'instant seul les fantômes du passer était là. Pourquoi n'avait-elle pas vendu l'appartement? Parce que elle ne pouvait pas s'en séparer. C'était trop dur... Mais c'était moins dur que de ne pas voir Nathan. Si ça allait? Elle avait connut mieux mais dans l'ensemble ça allait. Les photos qu'elle retrouvait la stressait un peu, que dis-je beaucoup ayant peur que le même scénario ce reproduise. C'est pour cela qu'elle irait bientôt chercher un chien : comme ça elle ce sentirait moins seule quand elle reviendrait le soir. Ces inquiétudes, face aux photos et à son passé, elle ce garda bien de lui dire. Elle ne voulait parler de son travail où de ses souvenirs tristes. Pas quand cela faisait deux semaine qu'elle ne l'avait pas vu. Le stress des examens, ce rajoutait à cette anxiété, qui arrivait à grand pas mais mise à part ça, tout allait bien. Tout en gardant son sourire, elle répondit à ses questions:

« Fatiguée, j'ai travaillée au Ranch pendant mes congés tu vois. Tout à changé, cela n'a rien à voir avec ce que j'ai connus. Je pense nous n'allons plus utiliser ce genre de technique à l'avenir sauf pour les touristes et encore... Je suis arrivée ce matin à 6h de Austin. J'ai réussit à dormir dans l'avion mais cela ne valait pas un bon lit. Et toi alors, comment tu vas? »

Kimberly avait mit ses lunettes dans sa poche, et mit ses mains dans les poches arrières comme d'habitude. La jeune flic ne pouvait pas détourner son regard, du visage de Nathan :

« Je ne pouvais passer devant ton appartement sans venir te voir, en plus je sais que tu est seul dans ces heures là. Je m'en suis souvenu et je me suis permis de passer te faire un petit, ou un grand coucou à ta convenance. »

Kimberly ce mit à rire, elle était totalement différente en compagnie du jeune homme. Une autre Kimberly, surement la personne qu'elle était avant le décès de Sean. Elle ce souvient de la fois où elle était arrivé et où Matthew était là... Kim était aussitôt repartit après avoir saluer Nathan : elle ne voulait pas crée de conflits entre les deux amis, elle espérait juste que Matthew ne l'ai pas reconnue... Le jeune homme en face d'elle connaissait une bonne partie de sa vie, il savait qu'elle avait été élever dans un ranch au Texas et une partie de son enfance. Quant à l'histoire qui lui était arrivée, elle n'en parle quasiment jamais. C'était trop dur pour elle, et pourtant cela faisait un an que c'était finit... Mais si un jour Nathan croisait Theobald, son frère jumeau n'hésiterait pas à lui dire. Quitte à modifier la vérité pour ne plus qu'ils ce voient. Au fond Kimberly savait que rien ne pouvait les séparer, elle ne savait pas comment lui dire mais elle allait sûrement abandonner le dossier ou concilier les deux. Elle avait garder deux solutions sur trois : sachant que la dernière serait la plus facile... La jeune brune ce laissa encore un peu de temps mais si Nathan lui demandait de choisir entre le dossier et lui, le choix était vite fait. Elle aurait d'autres enquêtes, alors que ce qu'elle ressentait pour Nathan n'était pas « courant ». Entre le bonheur et le travail, le bonheur dominait.