"Tu te souviens de moi?" || [PV Julian Mayers]

Aujourd'hui Evey sortait de l'hôpital. Ernest avait du repartir le lendemain de sa visite, à contre cœur mais rassuré parce que Stella venait la voir. Les jeunes femmes avaient discuter longuement de tout et de rien, avec toujours des rires malgré les circonstances : c'était la magie de l'amitié. Elles prévoyaient déjà des sortis futur et mettaient au point leur duo ! Evey était tellement impatiente, elle espérait juste être d'aplomb pour le jour J... Heureusement que le Piano ce joue assis ! C'était la remarque qu'avait fait Stella alors que Evey s'excusait de son état. Evey avait vraiment de la chance d'avoir des amis comme elle et Ernest ! Que ferait-elle sans eux? Maintenant elle n'osait pas imaginer, elle ne voulait plus jamais être seule, peut-être ne le saurait-elle plus, surtout si Will revient vers elle. Si ce n'est pas le cas, eh bien elle essayera de l'oublier même si elle n'avait pas réussit au bout de 2 ans de séparation. La voix de ce dernier la faisant toujours vibrer, malheureusement pour elle, sa chanson passait tout le temps à la radio, tout le monde parlait d'eux. Elle entendait dans la rue des jeunes filles parler de lui et elle avait envie de ce retourner et de leurs dire : « Il est à moi! » Mais cela aurait été complètement futile et la presse people ce serait empressée de la harceler: et elle n'avait pas besoin de ça! Le jour où elle devait sortit, ce fut tant bien que mal qu'elle faisait ses bagages. Une infirmière l'aidait à range tout proprement : décidément elle était maniaque ! Après être aller dire au revoir au docteur super mignon, qui soit dit en passant lui donna son numéro personnel, elle partit. Ayant un bandage à la jambe qui lui bloquait son genou, et un hématome au bras, elle devait avoir une béquille à la jambe droite comme Dr House. Cela avait le don de l'énerver au plus haut point, elle détestait ce sentir faible ! Ne pas pouvoir être autonome. En sortant le sac derrière la chaise, elle resta longtemps sur le trottoir. Elle n'avait pas vraiment envie de rentrer chez elle : il n'y avait pas de passage pour handicapés. Il fallait au moins monter les marches pour arriver au hall après il y avait un ascenseur. Finalement elle décida que la seul endroit qui la ferait sourire serait d'aller à l'aquarium. Voir les nouveaux arrivants. Après tout elle n'allait pas pouvoir s'occuper d'eux pendant un petit moment : jusqu'à ce que son bras ne la fasse plus souffrir et qu'elle soit moins brûler. C'est tant bien que mal qu'elle alla à l'aquarium.

Evey prenait l'habitude de s'appuyer sur la béquille au bout de quelques mètres. En passant par le parc, elle rencontra une amie à elle qui s'empressa de l'aider. Son amie était en pause déjeuner et c'est en rigolant qu'elles ce dirigèrent vers l'aquarium. Cette demoiselle était une amie de la fac, elle lui prenait ses cours lorsqu'elle devait travailler tard le soir à l'aquarium. Elles ne faisaient pas la même spécialité mais elle ce serrait tout de même les coudes dans d'autres matières générales et communes à leurs études. Du parc au lieu de travail d'Evey il y avait 5 minutes, après avoir dit au revoir à son amie elle rentra dans l'immense bâtiment. Ses collègues qui travaillaient à l'accueil accoururent ! Elle revit tout le monde qui l'embrassèrent : cela lui fit extrêmement plaisir. Voilà ce qui l'avait poussée à ce battre lorsque ça n'allait pas. Le directeur vint même la voir en lui serrant chaleureusement la main, lorsque tout le monde l'eut souhaiter un bon rétablissement elle ce dirigea vers la baie vitre où les requins pouvaient être admirer sans danger. Evey aurait alors donner beaucoup de choses pour nager à leurs coter comme elle le faisait d'habitude. Tara lui avait proposer de venir les voir d'en haut mais c'était en bas qu'on les voyaient le mieux. La futur biologiste avait prévu d'aller voir les dauphins après, voir leurs progrès. Il n'y avait plus personne et elle était seule sur le banc ne ce lassant jamais de regarder ces majestueux mammifères nager. Elle entendit des pas arriver et vit avec surprise le jeune homme qu'elle avait vu il y a quelques mois de cela. Ce dernier l'avait beaucoup touchée et elle avait regrettée de ne pas lui avoir donner son nom et son numéro. Evey n'attendait que ça : de passer à autre chose. C'est sans une once d'hésitation qu'elle lui fit un beau sourire.

« Hello Stranger... »

Le jeune homme avait l'air tête en l'air, il avait l'air aussi étourdit qu'elle. Ils allaient bien s'entendre ! Parfois Evey était comme déconnecter de la réalité, c'était assez drôle d'ailleurs en y repensant. Elle plaignait alors le beau brun car elle rigolait sans qu'il est l'air de comprendre. Elle ce sentait gênée mais ce promis de lui dire pourquoi après : parole de scoot même si elle n'avait jamais fait partis des scoots ! Après cela elle n'osait pas plonger son regard dans l'inconnu d'un soir, un soir pas dans le sens que vous pensez, un soir, une discutions. Mais Evey savait déjà qu'ils s'entendrait non pas comme chien et chat mais plutôt copain comme cochon bien que cette animal ne soit pas aussi gracieux que nos animaux de compagnie. N'épiloguons pas sur les animaux de compagnies car si Evey commençait à parler des animaux : ils allaient rester jusqu'à la nuit tombé. Alors qu'elle parlait, elle essayait de voir la réaction de l'inconnu de l'aquarium, si il ce rappelait d'elle finalement. Le «ha» était très prometteur selon elle, elle avait réussit à éveiller le cerveau de Julian. Contente qu'il ce rappel d'elle, mais elle n'était pas dans cette état et cela avait peut-être jouée... Evey était encore amoché mais elle ne pouvait rester plus longtemps dans un hôpital : elle ne supportait plus. Ce sont des petites choses mais elle ne peut vraiment pas. Même rendre visite à une amie c'est dur pour elle, elle ce souvient que les médecins ne sont pas des dieux et que même si ils ont tout à leurs dispositions ils ne peuvent des fois rien faire. Il y avait « une bonne poigne » comme aurait dit son père. Sans le vouloir vraiment, dès qu'elle voyait un garçon, elle ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'aurait penser son père de lui. Julian? Un prénom tout à fait charmant:

« Moi c'est Julian.
-Vous avez un joli prénom si je puis me permettre. »

Un petit pas pour eux mais un grand pas pour leurs souvenirs ! Ainsi elle pourrait mettre un nom sur ce charmant visage qui est celui de l'inconnu. Evey ne ce préoccupait plus des mammifères marins, elle était trop exciter de cette nouvelle rencontre pour s'intéresser aux prédateurs. Puis vient après son long monologue qui ne semblait jamais en finir. Pourtant elle avait bien vu que Julian essayait de placer une parole mais c'était peine perdue car lorsque la fusée Evey était lancée il fallait un certain temps pour qu'elle ce calme. Le roulement de ses yeux était significatif. Evey était maladroite surtout avec des « inconnus » et en particulier si cet « inconnu » est un homme. Elle avait tendance à perdre ses moyens comme on dit.


« Non, c'est bon. Moi aussi j'avais passé un très bon moment. Ce n'est pas graves si vous en vous rappelez plus, parce que moi non plus....
-Vous avez raison mais je trouve ça gênant tout de même. En tout cas je vous aies tout de suite reconnue. Je me suis souvenue de votre voix bien que vous n'ayez pas parler. Je me serais sentis honteuse si vous ne m'aviez pas reconnu. »

Sa béquille glissa et tant bien que mal elle la ramassa. Julian devait ce poser des questions, il regardait sa jambe avec un regard interrogateur. A quoi pensait-il?

« Gérant? Classe ! Vous ne devez pas avoir une minute pour vous... Est-ce que vous êtes dans un bocal? Parce que si ce n'est pas le cas alors vous n'êtes pas un poisson rouge bien que je vous aies dit que vous aviez une mémoire de poisson rouge. D'ailleurs si vous avez à avoir un poisson mettez le dans un aquarium rectangulaire il deviendra moins fous ! »

Evey ce mit à rire à son petit cours sur les poissons, décidément elle ne pouvait pas s'empêcher de parler de poisson même en congé de maladie. Ah son exclamation sur son métier Evey continauit à rire:

« Élémentaire mon cher Weston. » Puis vint la question:
« En fait, je voulais dire: est-ce que vous travaillez en ce moment ? »

Evey ne put que désigner du regard ses béquilles en disant:

« Non, je suis en congée maladie, comme tu peux le voir je pourrais difficilement nager avec mes bandages et mes pansements. Mais cela ne m'empêchera pas de passer mon examen pour devenir biologiste des fonds marins. J'aimerais travailler dans une réserve naturelle en Afrique du Sud où les requins sont protégés dans leur milieu naturel. Je sais c'est compliquer et précis mais j'ai tout ce qu'il faut pour réussir donc maintenant il n'y a plus qu'à croiser les doigts. Mon examen est la semaine prochaine. »

Le sourire de Julian l'avait poussée à raconter ce qu'elle fait et ce qu'elle deviendra si le sorts ne s'acharne pas contre elle ! Entre l'accident, la mort de ses parents, de son grand-père, elle les accumulaient depuis quelques mois. Mais bon elle faisait avec, elle espérait que c'était une simple passade, que tout ira mieux demain. Même si parfois c'était mal partit : rien ne valait une bonne tasse de café.

« Ça vous tenterait que je vous invites boire un café? »

Le coup classique mais qui marche à chaque fois, Evey avait bien besoin d'un peu de caféine dans le sang pour faire passer les médicaments : le café, une drogue qui est moins nocifs que la plus part des drogues. Il valait mieux être drogué au café qu'à la cigarette:

« Vous savez avant je ne pouvait pas boire du café, cela ne fait que depuis je suis à Baltimore que j'en vois. De toute façon on ne trouve pas de bon thé en Amérique. Et comme ma grand-mère ne m'en envoie pas souvent de Londres je suis obliger de remplacer la théine par la caféine. » Et voilà que la petite pie ce remettait à parler. Alors elle lui dit en le pointant avec ses deux index pour faire une remarque: « N'hésitez pas à m'arrêter hein? Si je parle trop. »

Evey lui fit un sourire pour cacher sa gêne, elle va calmer ses ardeurs, ne vous inquiétez pas. Mais pour l'instant elle ne pensait ni à son accident, ni au petits malheurs de la vie alors elle en profitait.

Tête en l'air ou étourdit sont des mots qui décrivent plutôt bien notre Julian international ! Déconnecté oui, mais dans les explications suivantes vous comprenez que ce n'est pas à mentionner dans un entrevu xD De son coter depuis bien longtemps à présent, il ne s'était pas sentit déconnecter de la réalité. Ce qui est bien mieux ainsi... Avant, il lui arrivait de l'être et c'était négatif, car cela voulait dire qu'il ne pensait qu'à lui pendant ce laps de temps. Quand il était dans sa phase de l'adolescence, cela lui arrivait et c'était complètement différent. Étant ados lorsqu'il était déconnecté c'était plus semblable à Evey. Autrement dit, il ne se rendait pas vraiment compte de ce qui l'entourait étant absorbé par autre chose. Aujourd'hui, il serait dans une indifférentite aigu incroyable comparativement à une légère déconnexion pour profiter d'une pensée ou d'un moment passionnant. Avec l'âge adulte notre New Yorkais a appris à ne pas oublier certaine chose et à penser à l'avenir. Sa philosophie (pas dans le sens plate du mot >.<) était qu'il profiterait du moment présent lorsqu'il serait vieux et que l'avenir ne consisterait à des espoirs et des rêves reluisants sous son nez. Espérons donc que cette rencontre mène à un coup derrière la tête de monsieur !

Julian s'était rappelé de cette inconnue avec laquelle il avait eu une conversation passionnante sur les poissons. Sans elle, il n'aurait jamais su que les poissons rouges sont chinois ! Ou encore qu'il existe différentes sous-espèce de poissons comme pour les chiens ! Le lien était tout simplement obligatoire, car nous parlons de Julian Mayers ! Au commentaire sur son nom, il sourit. C'était un sourire pour cacher un malaise. Ce n'était pas l'homme dans la conversation qui disait ce genre de phrase habituellement. Par contre, notez que Julian n'est pas le genre de personnes qui sortent des phrases cliché pour draguer. Une phrase clichée et banale telle que : « Est-ce que ton père était voleur ? Parce que je pense qu'il a mis toutes les étoiles dans tes yeux ». Il a toujours préféré sortir les mots un à la fois sans penser à la manière des arranger et par la suite en faire une belle présentation. Avec le nombre de fois qu'il avait vu un mec se faire retourner de bord pour avoir dit quelque chose comme « Est-ce que tu viens souvent ici ? » Il faut dire que cette citation tient plus d'un obséder qu'une personne qui souhaite tout simplement conversé devant un verre. Il se dit qu'il devait placer quelque chose de mieux qu'un simple merci après ce compliment inattendu.

- Merci, vous aussi en plus d'être original !

Bon, pas mal. Ce n'est certes pas un dix sur dix, mais au minimum la note de passage. Le beau brun ne pris pas le fait de ne pas pouvoir placer un mot pour une insulte, car elle était dans une lancée. Dans une lancée, il ne se rendait pas compte lorsqu'une personne voulait placer un mot. De toute façon, quand Julian décide de parler vos mieux le laisser parler c'est assez rare que le jeune homme parle beaucoup de lui-même. Il réussi tout de même à la suite du monologue de placer ce qu'il voulait et c'était suffisant. La pauvre perdait ses moyens ou ce qui est sûr elle paraissait nerveuse. Julian ne comprenait pas pourquoi elle était si « maladroite ». Rapidement en voyant la canne, il mit tout cela sur le dos de celle-ci. La canne n'avait pas le dos long à ce point, mais bon ce n'est pas Evey qui refuserait de lui faire porter ce blâme lol

Le jeune homme apprécia le second commentaire de la jeune inconnue. Il se mit à rire. Il imaginait la scène sans grande difficulté. S'il s'agissait d'une personne moins haute dans son estime, il n'aurait certainement pas fait demi tour. Surtout après les quelques mots qui lui furent adressés. Quant à lui, il n'avait pas une super bonne mémoire en ce qui concernait les voix. Avec les personnes, il était en résumer mauvais sur bien des aspects. En ce qui concerne certaines personnes de son répertoire téléphonique qu'il connait depuis très longtemps, il ne pouvait pas se rappeler de leur date de fête. Cependant, il pouvait sans savoir leur date de naissance les manipuler à son aise. Il avait la mémoire des réactions, un peu en ce qui attrait les visages et de l'histoire de la personne. Si on lui racontait un événement, il était capable de s'en rappeler longtemps contrairement aux nombres de laits de la personne avec qui il prend son café chaque matin XD Se rappeler des réactions, ce n'est pas explicable. Il devait être née avec des aptitudes d'hypocrite XD

- J'ai bien fait de ne pas hésiter trop longtemps avant de vous parler. Je n'aurais pas voulu vous faire honte.

Dit-il très gentiment d'un ton prévenant. Bon, être gentil c'est à rayer de la liste des choses que Julian doit faire annuellement ! xD Il fit saut en attendant la béquille tomber. Elle n'était pas faite d'un matériaux qui se marie bien avec les planchers de béton. Tout était silencieux dans cette partie de l'établissement. Les gens appréciaient beaucoup la grande variété de poissons qu'il avait avant cette aquarium de toute évidence. N'empêche que temps en temps, il avait des bruits de pas et des gens qui passaient rapidement aillant peur des requins lol

Au commentaire de la brunette, il hocha de la tête d'une manière affirmative. À comparer son ancien emploi, il avait le double de temps à passer en compagnie de sa propre personne. Cependant, ce n'est pas une chose que l'on dit ouvertement. Selon lui, ça paraît mal de dire que l'on a beaucoup de temps comme de dire que l'on est un ancien workolique. Il trouva la suite du commentaire drôle sans vraiment comprendre pourquoi un poisson serait fou dans un aquarium rond. Parce que c'est la forme qu'une assiette et en plus rectangle c'est comme nos maisons ? Il n'ajouta rien à ce commentaire se disant qu'il ne le comprenait pas clairement, que c'était dû à la canne qui avait fait du vacarme sans oublier la maladresse de la jeune femme. Il faudrait peut-être y ajouter la malchance de la pauvre brunette qui ne peut pas travailler en ce moment. Ceci il le comprenait à 120 % ! Il sourit en coin à la citation de Sherlock Holmes. Il savait qu'il devait y avoir un certain lien avec la béquille ci-présente. Il roula des yeux c'était évident qu'elle ne pouvait pas nager avec ses bandages. Finalement, il aurait dû rester avec son affirmation stupide, car en fin de compte le résultat était le même xD Il hocha de la tête d'un air impressionner quand elle mentionna l'Afrique et les requins protégés. Il n'osa pas faire de commentaire sur son accident qui pourrait affecter son examen. Elle devait ne pas avoir de chance en ce moment.

- Wow, précis et compliquer, mais passionnant.

Il était vraiment impressionné par les rêves de la jeune universitaire. Ce n'était pas lui qui irait nager avec des requins ou aller habiter en Afrique par choix. À la proposition, il dut premièrement réfléchir à une réaction normale pour ne pas montrer son manque de café. Ensuite, il dut tourner sa langue sept fois au sens figurés pour éviter de paraître comme un fou en manque intense de caféine. Sans avoir fait cette série d'exercice et de contenance. Ça serait: CAFÉ !!! Tout est résumé ! Il n'existe presque rien de mieux que le café..... Ne pensez surtout pas croche ! Je parlais de cigarette... Dans les moments stressants de sa vie, il lui est déjà arrivé de consommer cette drogue malsaine. Il se mit à rire au retour de la pie. Il fit un signe négatif à la fin du commentaire, pour dire qu'à date cela ne le dérangeait point. Mais là, il voulait participer à la conversation. Il se faisait un devoir de parler à cause de ses origines.

- Ma grand-mère dit la même chose à chaque fois qu'elle vient.

Auparavant sa grand-mère du coter de son père, la seule qui était restée dans le pays d'origine, venait plus souvent à New York pour les fêtes et elle apportait à chaque fois son thé dans sa valise. Elle se plaignait de la mauvaise qualité du concurrent américain. Elle ne supportait pas le café contrairement à sa chère inconnue. Il ne pouvait s'empêcher de sourire en se rappelant celle-ci déclarer son thé à l'aéroport voulant prouver son honnêteté. Après avoir dit cela, il réalisa qu'elle avait dit qu'elle était britannique ! Elle avait le don pour le faire parler cette jeune demoiselle.

- Je n'avais même pas remarqué....

Dit-il en riant avec l'adorable accent british. Il s'étonnait à chaque fois de pouvoir continuer à parler avec à sa guise sans le perdre après autant d'écarts entre les pratiques. Il parlait toujours à l'américaine peu importe son emplacement. C'était une habitude qu'il avait pris pour se faire comprendre à l'école. À son ancien travail, il avait toujours voulu éviter d'être étiquette comme le british de la place. C'était une seconde nature pour lui. Quand il se frustrait, il parlait avec l'accent sans s'en rendre compte. C'était quelque chose de très drôle à voir.

La pauvre allait calmer ses ardeurs avec un café, il ne s'agirait pas plutôt du contraire ? En plus, d'être sur exciter ou maladroite comme vous le voulez, car Julian n'y comprend rien anyway. Elle aurait une dose de caféine sans compter toutes les autres drogues qu'elle a dû ingurgiter de force à l'hôpital. Julian, dans un geste sortit d'un roman sur l'amour courtois ce qui se situe dans l'époque du roi soleil, se leva et tendit la main à Evey pour l'aider à se lever. Selon lui, ça ne devait pas être de tout repos d'avoir tout cela. On est si bien assis en plus ! Dans les films, les personnes en béquilles avait toutes les misères du monde à se lever, il ne voulait surtout pas faire subir cela à la charmante jeune femme. Les films ? Parce qu'il n'a jamais été en béquilles xD

Pour être maladroite Evey battait tout les records, si il y avait un guiness elle y figurerait. Combien de fois elle ce prenait les pieds dans des objets ou dans on jeans et qu'elle trébuchait? Cela lui arrivait au moins 6 fois par semaine ! C'était en partit à cause de sa tête en l'air, parfois elle était un peu nouille et lorsqu'elle était plonger dans quelques choses elle pouvait ce prendre des poteaux ! Il était étonnants que son nez ne soit pas encore casser ! Tout lui revient et elle ce mit à plaindre le jeune homme d'avoir supporter un longs monologue sur ses amis les poissons. C'était ennuyant pour ceux qui n'était pas passionnée. Mais ce jour là, Evey devait être trop « borner » pour ne ce rendre compte que tout le monde n'est pas autant passionner par les poissons qu'elle pouvait l'être. Simple mais pourquoi faire compliquer quand on peu faire simple dites-moi? Evey aimait la simplicité, elle trouvait que cela avait souvent beaucoup plus de charme. Parce que les phrases typiques qui font sois disant fondre les filles sont enfaites le moyens parfaits pour qu'elles appuient sur la touche su siège éjectable en criant : « Suivant. » Son nom venait de son arrière-grand mère maternelle, sa maman tenait à ce que sa fille s'appelle ainsi. Son deuxième nom : Molly, vient de sa grand-mère paternel décédée un mois avant sa naissance, une sorte d'hommage une fois de plus. Pour en revenir à nos deux jeunes anglais, elle le remercia à son retour de compliment. Cela faisait toujours plaisir après tout. A défaut d'une mémoire visuelle, c'était une mémoire auditive qu'avait hériter Evey de son papa. De plus elle avait travailler dans ce sens là avec la musique, elle l'a oreille musical. Evey leva les yeux:

« J'ai bien fait de ne pas hésiter trop longtemps avant de vous parler. Je n'aurais pas voulu vous faire honte.
-Ne vous inquiétez pas, le ridicule ne tue pas . Sinon je ne serais pas là devant vous. »

Bon ok c'est une phrase classique mais que Evey aimait ressortir pour dédramatiser la situation. Le bond qu'à fait le poisson rouge la fit rire. Elle avait mal posée la fautive de ce bruit strident, mais Evey ce doutait bien qu'elles allaient tomber un jour ou l'autre. Et puis elle avait légèrement l'habitude des béquilles.

« Eh bien au moins elle ne pourra pas tomber plus bas ! C'est sa qui faut ce dire mon ami! Je vous promets que la prochaine fois je la bloquerais bien ! »

Lorsqu'elle parla de son projet d'avenir, elle ne put que sourire à la remarque de Julian, peu de gens trouvait cela intéressant. Mais c'était sa passion et elle ne pouvait s'en défaire. Un dégradé de sourire apparut lorsqu'elle vit le même regard que lui alors qu'elle abordait le sujet du café. Soudain un révélation : un anglais en Amérique, quelle chance elle avait d'en trouver un. Comprendre cela c'était un peu comme allumer une lumière dans le noir. Elle n'avait pas vu un Anglais depuis... Ernest, son frère, son talentueux frère ! Elle aimait tellement sa Londres Natale qu'elle aurait tout fait pour y retourner. Peut-être qu'après son diplôme et après la première elle y retournerait. Voir sa grand-mère, ses anciens amis? Cela lui ferait du bien de retourner là où elle à vu le jour. Alors qu'il parlait de sa grand-mère, Evey ne put que répliquer:

« Alors ta grand-mère et moi nous nous ressemblons en quelque sorte. D'une part parce que je suis Anglaise comme elle et qu'elle à le même avis que moi sur le thé! Et toi alors? Elle ta « contaminé » avec le thé ou tu es un vrai américain qui marche à la caféine ? »

Et revoilà son petit tic; faire des guillemets sur les mots qui lui semblait important d'ironiser. Lorsqu'il fit son petit accent Evey craqua ! Elle ne l'avait jamais perdu car sa maman l'avait encore et elle faisait son maximum pour le garder mais parfois elle ce mettait à parler à l'américaine et elle n'aimait pas ça. Soudain il ce leva, elle prit sa main en lui faisant un beau sourire pour le remercier. Elle remit son impaire écossais gris et son écharpe pour finir par son bonnet. Elle était très frileuse et elle fit la réflexion à voix haute:

« Je sais je suis frileuse, même en été je met des pulls pour vous dires ! Pourtant là d'où nous venons il ne fait pas chaud tout les jours! »

Evey ce mit à rire avant de s'armer de ses béquilles en prenant ce geste pour un oui. Elle était contente, cela allait lui changer les idées. Cela faisait longtemps qu'elle était sortit comme ça avec un garçon qu'elle connait à peine. Elle ne pensait qu'à travailler pour réussir son examen comme l'aurait voulut son père. Toujours le nez dans ses bouquins elle faisait peur à voir parfois avec son sweat, son jogging et ses lunettes. C'était rigolo de la surprendre comme ça car d'habitude elle est toujours bien habillée, enfin elle essaye. Ils sortirent de l'aquarium et le soleil était au rendez-vous. Cela faisait plaisir à Evey car depuis qu'elle était rentrer à l'hôpital, elle n'était pas sortit et la pluie lui faisait maintenant peur... Plus jamais Evey ne conduirais en moto alors qu'il pleut. Pour ne pas trop marcher, elle emmena Julian dans un café/bar en face de l'aquarium : les soigneurs et collègues de Evey étaient des habitués. C'est là où tout le monde ce retrouvait après le travail. Elle poussa la porte du bâtiment et s'installa à une table au fond. Le barman la salua, et salua Julian également:

« Nous venons souvent ici. » Dit-elle en chuchotant : « Après le travail c'est toujours agréable! »

Le serveur arriva elle ce redressa, et donna la carte à Julian, Evey qui savait déjà ce qu'elle allait prendre dit :

« Comme d'habitude : Caramel Macchiato s'il te plaît et toi Julian? »

Il y a des moments comme ça dans la vie où on aimerait disparaître. Mais on ne peut pas, on reste et on attends que le moment passe car rien ne reste. Tout est éphémère, vraiment tout ce que nous connaissons. Et quand ce moment embarrassent passe on ce sent libérer et nous pouvons penser à autre chose. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer comme dirait certains. C'est sa un certain moment à passer. Voilà le quotidien d'Evey, maladroite comme elle est cela lui arrive tout temps mais ce n'est que très peu de fois qu'elle peut cacher quand elle rougit. Si elle met ses cheveux sur ses joues ainsi elle peut souffler et reprendre des couleurs normales avant de relever la tête et de continuer. Il faudrait un joue qu'elle prenne des cours un pro qui dans ses situations sait toujours comme faire. Elle passerait moins pour une nouillasse parfois. Mais enfin de compte qu'elle aime les pâtes mais ce n'est pas une raison. Convertie? Hum... A Evey de le convertir pour qu'il redevienne anglais dans l'âme . Sa Bonne Action de l'année ! Il a fait aussi les guillemets comme elle le faisait, c'était trop fun ! Evey capotait grave en voyant qu'il faisait comme elle. Lorsque sa mère et elle avait rejoint son père elle avait garder son accent et fait tout pour le garder. Parfois on lui fait quelque remarque pour la taquiner et des fois pour la blesser mais pourtant elle le garde car elle en est fière !

« C'est ça ! Moi je suis un anglais qui n'aime pas vraiment le café et vous, c'est la température.
-Exactement nous nous ressemblons! »

Elle ce mit à rire avec lui, tout était... Comment dire... parfait pour l'instant c'était une belle journée d'automne pour rire. Avec une connaissance, un ami, ou une personne qui est juste là pour la faire rire. Elle le remercia pour sa gentillesse de l'avoir aider à s'asseoir. Ce n'était pas tout les jours facile. Ce petit sourire était tout à fait charmant. Capable de faire craquer n'importe qui, cela fait-il craquer Evey? Elle ne l'avouera jamais mais de vous à moi elle ne peut résister à ce genre de petit sourire. Elle attendit que Julian commande pour dire:

« Vous, vous aimez le café? Même moi qui apprécie cette boisson l'arabica est trop fort pour moi. Je suis une petite nature vous savez ! »

Elle remercia le serveur avant de croiser ses mains sur la table:

« Vous parliez tout à l'heure de votre conversion à l'Amérique, il y aurait-il un moyen de vous reconvertir à notre Angleterre natale? Pour reprendre les vielles traditions anglaise? L'heure du thé ne vous manques pas? »

Evey aurait dut mal à vivre sans cet heure du thé, manger des petits gâteaux fais maison tout en refaisant le monde avec sa grand-mère c'était géniale ! Cela était un moment privilégié avec le peu de membre de sa famille encore vivante. Entre son oncle qui est revenu vivant par un miracle de l'Irak, sa grand-mère qui à 82 ans... Sa famille était très réduite, c'est peut-être pour cela qu'elle c'était crée une seconde famille et Stella, Ernest, Katherine en faisait parti. C'était le seul moyen pour qu'elle ne ce retrouve pas seule. Elle n'aimait pas être seule, c'était sa plus grande hantise !

« Depuis combien de temps êtes-vous en Amérique? Parce que vous avez un petit peu l'accent américain donc je suppose que cela fait longtemps que vous vivez dans ce merveilleux pays qu'est l'Amérique »

Ironique? Un petit peu, Evey n'approuvait pas tout dans ce pays, à vrai dire elle n'approuvait pas non plus certaines lois en Angleterre. Mais le fait est qu'elle détestait le Texas et ne mettrait jamais un pieds là bas ! Le serveur apporta la commande de Julian en me rassurant que la mienne suivait.

« Vous verrez leur café est excellent ! Leur thé n'est pas mauvais mais... C'est du thé américain. »

Evey ne put s'empêcher de rire à sa remarque, à vrai dire elle riait facilement, surtout en bonne compagnie, elle avait plus tendance à rire.

Des cours de pro ? Si Evey tient en avoir, Julian connais une personne qui serait très intéressé à lui en donner. Il ne s'agirait peut-être pas de cours pour apprendre à se cacher lors d'une erreur en public. Non, ce n'est pas le domaine d'expertise de notre cher monsieur Mayers. C'est très cher habillement le genre de cours que Julian donne ! Ce n'est pas ce que vous pensez, sauf s'il s'agissait de la bourse...

Julian souris au commentaire d'Evey. C'était vrai qu'il se ressemblait sur ce point en particulier. Il ne put s'empêcher de faire un commentaire là-dessus. C'était ce que sa grand-mère disait lorsqu'il parlait sans l'accent. Elle lui disait qu'il devrait aller demander pardon à la reine pour avoir parlé de cette façon. Elle disait cela pour rire contrairement à son père qui au tout début le pensait. Par la suite, il s'était fait à l'idée que son fils préférait l'accent américain et que sa fille n'était que nulle dans le domaine des langues.

- On est de mauvais anglais ! Faudrait demander pardon à la reine.

Dit-il en riant. Il prit par la suite un air nostalgique qu'il tentât de changer rapidement. L'automne c'est merveilleux avec les feuilles qui tombent et qui changent de couleurs. Il aida sa nouvelle amie à s'asseoir et par la suite, ils commandèrent leur breuvage. Sur certain, point, il était une petite nature. La vue du sang n'était pas pour lui. C'était la raison principale pour laquelle il n'était pas dans une fac de médecine à ce moment. Dans les films, lorsqu'il en as trop. Il détourne le regard légèrement pour ne pas montrer son dégout et surtout ne pas voir ! XD Il y a aussi plein d'autres exemples qui pourraient montrer sa petite nature. Cependant, le pauvre ne souhaiterait pas voir tous ses petites secrets dévoiler au grand jour.

- Plus c'est fort moins que l'on en prend

Dit-il à la blague comme s'il s'agissait d'une théorie géniale pour les accroc au café. C'était presque s'il n'avait pas un air de promotion. Vous savez le genre de vendeur qui tient à vous vendre absolument un produit que vous n'utiliserez surement jamais.

Il fit semblant de prendre un air pour dire qu'il réfléchissait à la possibilité d'être converti. Il se retint de dire un commentaire qui paraîtrait stupide lorsqu'elle mentionna « les vielles traditions anglaises ». Ce n'était pas plus des désavantages ce temps ? Les habits, les perruques, la royauté, le théâtre, les château froid et les soirées avec étiquette. S'il devait retourner dans ce temps, il choisirait la France. Le côté libertin était plus plaisant que l'étiquette extrême du temps. En plus, que penser à l'obligation de vouvoyer ses parents c'est une vision d'horreur d'une ville fantôme (Éric Lapointe !).

- Non ....

Cette fois-ci plus un ton proche de la honte. Il n'avait jamais vraiment vécu l'heure du thé. Sa grand-mère n'était pas fanatique de cet aspect. Elle aimait inviter ses amies lorsqu'elle était à Londres et bavarder sur le dernier livre qu'elle avait lu. C'était seulement quand elle avait passé trop de temps en Amérique qu'elle disait à Julian de venir s'asseoir pour faire une petite soirée à l'anglaise. S'il devait considérer ça comme l'heure de prendre le thé. Il dirait qu'il préférait faire disparaître cette habitude ou du moins là rendre en voie extinction. Malheureusement, quand sa grand-mère disait ça c'était forcement pour passer une soirée en famille. Est-ce que vous faites le lien entre sa mauvaise relation avec son père et une soirée en famille ennuyante ?

À la question, il se mit à rire. Ouais, elle était une bonne observatrice. Il n'avait pas qu'un peu l'accent. Il l'avait parfaitement. Si l'on ne sait pas qu'il est anglais, on croit qu'il est un américain pur et dur. Il leva les yeux au plafond en réfléchissant un instant s'il devait compter ou ce n'était pas nécessaire. Il vient rapidement à la conclusion que c'était inutile de compter le nombre de semaines qu'il avait passé la-bas.

- Longtemps ! Ma grand-mère est anglaise ; elle parle toujours avec l'accent, aime le thé comme je t'ai dit et elle habite la-bas. Contrairement à moi qui n'a jamais vraiment habité la-bas, je ne parle presque jamais avec l'accent et je préfère le café.

C'était la pure vérité qu'il disait. Il était un faux américain et un faux anglais ! Shame on him ! Julian n'ajouta pas qu'il approuvait ce qu'elle disait. Il trouvait que c'était une très belle place les États-Unis et l'Angleterre du peu qu'il connaissait l'était. Évidemment, il était contre la peine de mort, de payer pour les soins de santé et l'âge de majorité. Les règlements de Londres, il ne les connaissait pas... Il avait entendu parler de certaine règle faite par des compagnies. Comme la plus ridicule qu'il avait entendu qui était l'interdiction de s'embrasser dans la gare de train. À ce qu'il paraîtrait, cette compagnie était experte dans la provocation.

- Et toi, est-ce que ça fait longtemps ?

Il remercia le serveur et hocha à la première partie du commentaire de la jeune femme. Ça voudrait au moins dire qu'il n'aurait pas un empoissonnement qui le tuerait ici à Baltimore... Par la suite, il se mit rire à la dernière partie. Sans ne savoir pourquoi il trouva cela vraiment drôle. Il fit une fausse mimique pour rire d'une personne riche et chiante qui trouve que cela n'est pas de la qualité.

Quelques minutes plus tard, le serveur revient avec la commande d'Evey. Le truc qu'elle avait choisi avait l'air très intéressant, mais il ne se rappelait déjà plus le nom du truc. Ça le désespéra de ne jamais pouvoir se rappeler le nom des cafés. Au moins, il avait fini par aimer le café noir. Au tout début, il n'aimait pas ça, mais à force d'en prendre pour survivre à ses cours c'était venu de soi. L baissa le regard vers son café noir, il sourit et il en prit une gorgée avec un air joyeux. Il était heureux d'avoir des goûts faciles pour compléter son manque de mémoire dans la section bouffe.

« Of course ! God save the Queen ! »

Evey ce mit à rire avec lui, manquer de respect à la reine, ah la la si sa grand-mère aurait été là, elle aurait coller une mite à sa petite fille. Parfois elle lui reprochait d'être trop insolente. Mais que voulez-vous, Evey est rebelle et aime penser ce qu'elle voulait. L'automne était la saison préféré de notre jeune Evey, elle aimait sauter dans les feuilles mortes et respirer l'air des feuilles. L'automne avait une odeur, une odeur de forêt, de terre qui commence à hiberner comme les animaux. L'hiver... Avec l'hiver on ne pouvait plus rien sentir car notre nez était boucher. Lorsque l'hiver laissait place au printemps on pouvait sentir dans les jardins les fleurs qui éclosent pour que leurs odeurs embaument les chemins. Et enfin l'été... En été on sent le bitume chaud, et c'est désagréable, de plus c'est infecte de prendre les transports en communs lorsqu'il fait chaud car les gens transpirent et on ne peut pas ouvrir les fenêtres des bus sinon les entrouvrir. Evey marchait tout le temps lorsque cette situation pouvait ce produire. Julian et Evey avait encore beaucoup de chose à découvrir de l'un et de l'autre, mais dans tout les cas ils ce ressemblaient sur beaucoup de points. Evey avait dit que ce n'était pas une petite nature car elle, elle l'était d'une force... Elle pleure devant tout les films d'amours, elle ne supporte pas la vue du sang et quand son chat est malade c'est la fin du monde pour elle ! Ce n'est pas étonnant qu'elle prenne la température de son chat tout les soirs en posant sa mains sur son petit front pleins de poil.

« C'est pas faux mon chère! »

Evey en prenait plusieurs mais ils n'étaient pas fort. Ainsi elle pouvait savourer le délicieux âromes mais en plusieurs fois. Elle comprenait tout à fait que Julian ne voulait pas ce reconvertir aux vielles traditions anglaise.

« Je comprends tout à fait ! Moi si ma grand-mère ne m'obligeait pas quand j'allais chez elle à répondre le thé je ne la suivrais pas. Au moins quand je suis en Amérique je n'aie pas à suivre cette règle ou très rarement. »

Evey ce mit à tire lorsqu'il répondit à sa question, elle avait vécut pendant 17 ans en Angleterre et elle avait détester l'Amérique car elle avait été séparé de tout ses amis, et de sa famille malgré qu'elle soit avec ses parents. C'est peut-être pour cela qu'elle n'aime pas trop l'Amérique. Pourquoi elle y reste? Parce que elle à un travail qui lui plait et puis c'est étude était déjà bien entamé alors... Vu comment c'était partit, elle vivrait pendant quelque années encore dans ce pays.

« Moi aussi je suis une grande amatrice de café ! J'aime vraiment sa et lorsque je travaille je préfère 1000 fois un café qu'un thé. »

Si sa faisait longtemps? Pas assez pour apprécier le pays, mais assez pour savoir qu'elle ne pourrait pas finir sa vie ici:

« J'y suis depuis maintenant 3 ans, j'ai suivit mon père et j'ai quitter l'Angleterre à 17 ans. J'ai eut beaucoup de mal au début à m'habituer au style de vie mais finalement je m'y suis faite. De toute façon je n'avais pas le choix »

{HJ: je suis rester sur le faites que ma petite Evey avait 26 ans xDDDD]

Soudain Evey ce mit à penser que si ils ne ce seraient pas installer ici ses parents seraient peut-être encore vivant... Mais comme dirait une grande amie à elle : « Avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille ! » Les mimiques de Julian firent sourire Evey qui le garda pour remercier le serveur qui posa sa tasse sur la table. Elle le remercia et ouvrit le sachet de sucre pour verser les cristaux blancs dans l'épaisse mousse qui c'était former. Evey mélangea avant de poser sa cuillère et de boire une gorger. Elle ne put s'empêcher de lâcher un soupir : c'était trop bon ! Une moustache de lait apparut, au début elle ne s'en rendit pas compte et dit:

« Vous voulez goûtez? » Evey poussa la tasse pour lui tendre: « C'est moins fort que votre café mais c'est quand même bon. »

Elle le regarda avant de dire:

« Vous avez des animaux? »

Question classique, mais elle avait un chat et aimait savoir si les gens qu'elle connaissait avait des animaux ou si au contraire il n'aimait pas sa.

Evey, lorsqu'elle était encore une enfant, était bavarde comme pas deux. Et lorsqu'elle à apprit à lire et à écrire, si elle bloquait sur un mot elle en inventait un autre comme si rien ne c'était passer ! Cela faisait toujours rire ses parents, et sa famille. Elle était hyperactif en plus alors elle ne cessait jamais de parler, même dans son sommeil et c'est toujours le cas actuellement. L'été... L'été ne servait qu'à chauffer les sièges des voitures, surtout celle en cuir qui colle à votre dos quand vous êtes en dos nue. Pourquoi aller dans un sauna en été? Aller dans une voiture en plein soleil : sa coutera moins chère et c'est plus écologique. Pareils il vous voulez bronzer rien ne vaut une séance dans une voiture, à travers la vitre vous prendrez de belle couleur. En Californie, Evey avait déjà vu des filles mettre un minuteur sonnant l'heure où il faut qu'elle ce tourne pour être parfaitement coordonnée. Notre pauvre Evey ne faisait pas sa, et régulièrement elle ce retrouvait tel une danette lait-fraise : couper en deux entre sa peau blanche et sa rosée à cause du soleil. Qu'est ce qu'on a put ce moquer d'elle, mais elle s'en moquait, elle rigolait avec les autres comme si de rien n'était. Evey avait également essayer d'imaginer les Américains vivres à l'Anglaise et elle ce mit à rire à cette idée loufoque ! Mc Donald leur meilleur ami ! Pourquoi cuisinez alors que ce restaurant vous apporte tout ce qu'il faut comme graisse, sel et autres cochonnerie? Si seulement c'était que Mc Donald... Beaucoup d'autres firmes ce sont installer, faisant des rues avec tout les deux pâtés de maison : un fast-food. Voilà pourquoi Evey avait eut beaucoup de mal à se faire à tout ce mic-mac américain. Bien que les anglais commencent à être pareil, chez eux c'est beaucoup moins prononcer et il n'y avait que très peu de personne qui faisait l'heure du thé à l'Anglaise sauf les personnages âgées et les traditionalistes. Ah la télévision, elle voyait encore très bien son papa dire:

« La télévision tue la famille ! Éteins la télé Evey! » Puis elle ce rendit compte qu'elle avait parler à haute voix, elle ce mit à rire avant d'expliquer: « Désolé c'est sortit tout de seul, mon papa nous disais toujours sa. Il n'avait pas tort et puis généralement les informations me transformait en une révolutionnaire. »

Evey ce remit à rire, elle ce revoyait taper du poings à chaque fois que quelque chose ne lui plaisait pas faisant parfois voler la nourriture ou faisait tomber des assiettes. C'était son père qui la calmait à chaque fois car sa maman avait envie de rire, elle n'arrêtait pas de dire: « J'étais comme toi à ton âge. » Rassurant? Oui parce que sa mère était pour Evey un modèle, elle volait devenir comme sa mère.

« Oh vous êtes accroc au café à ce point là? » Dit-elle avec une touche d'ironie : « Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule. Rien ne vaut un café tout de même. Je l'avoue. »

Et non notre Londonienne n'était en Amérique que depuis 3 ans, c'est pour cela que son accent était si prononcé et qu'elle ne c'était pas encore accoutumer au coutume de son nouveau pays. Elle avait soupirer car cela réchauffait ses mains et son corps. Elle aimait sentir une chaleur diffuse dans son estomac. C'était très agréable et cela la faisait généralement dormir. Quand Julian refusa puis expliqua la raison de ce refus, Evey ce mit à rire:

« Vous avez vraiment alors une mémoire de poisson rouge mon chère! Et si vous l'écriviez sur votre ordinateur de poche? »

Quand Julian lui tendit une seviette, elle comprit et ce sentit honteuse, ce mettant à rougir comme une tomate. Ses joues lui commencèrent à chauffer alors qu'elle essuyait le traits blancs de lait. Elle le remercia timidement et eut un petit sourire lorsqu'il lui posa la question si elle aimait les animaux:

« Oui, j'ai un chat, et j'ai été élevée avec des animaux. Je m'occupais avec ma grand-mère de sa ferme quand je passais mes vacances chez elle. Je m'occupais des vaches mais surtout des petits veaux. J'aime vraiment les animaux, ils savent quand on est triste et ne nous juge pas : nous pouvons donc leur parler à cœur ouvert. Je crois que mon chat en sait plus sur moi que ma meilleure amie ! »

Elle ce mit à sourire avant de dire:

« Comment s'appelle votre chien? »

Julian lui aussi c'est montré très bavard durant sa tendre enfance, mais par la suite, la cadence à réduit considérablement. Sa soeur a rapidement pris le dessus sur lui ainsi qu'une grosse partie de l'attention qui lui était destiné auparavant. Cependant, avec la famille du beau brun, il serait impossible d'inventer un mot et de le placer dans quelque phrase que ce soit. Sinon, il connaitrait le mot par coeur et pourrait l'épeler à l'envers xD Certaines familles prennent très, trop, à coeur les langues. Il faut dire que certaines, c'est tout le contraire malheureusement. Bon, voici un point qui différencie tout à fait les deux anglais. Ce n'est certainement pas Julian qui bouge et parle énormément dans son sommeil. Lui, c'est tout le contraire. Il bouge à peine et ne fait pas grand bruit, à peu près comme une personne normale xD Par contre, une partenaire de sommeil qui bouge beaucoup ne lui dérange pas du tout, car il est habitué xD Il a souvent dormis avec sa meilleure amie, ils ne dormaient pas beaucoup, mais elle donnait autant de coup qu'une personne qui bouge beaucoup peut en donner en toute une nuit. Donc, si la personne ne fait que parler, ce n'est pas la mer à boire. C'est très bien même ! XD Pas de commentaire sur le bronzage... Julian est du genre à se préoccuper de se bronzage seulement s'il est en train de se faire bronzer xD Sinon cela lui importe peu...

Julian se mit à rire à Evey qui imitait son père. Monsieur Mayers, le vieux, n'était pas du même avis. La télévision était formidable, car ion l'étaient lorsque l'on a besoin de parler à ses enfants sinon ils sont tranquille devant xD Mme Mayers, la mère de Julian, pensait le contraire et son idéologie se rapprochait plus de celle de monsieur Scott. Elle n'y voyait rien contre, une séance TV lorsqu'il avait un bon film adulé par la critique et récompensé par l'académie. Contrairement, à un certain lapin gris aux grandes oreilles qu'elle aurait bien voulues attraper.

Il comprit avec l'explication qu'elle et son père ne devait plus être en très bons termes. Normalement, elle n'aurait pas dû dire « mon papa nous disait sa tout le temps lorsque l'on était jeune » ?Il n'osa pas penser au pire... Il continua à sourire, mais il se sentait un peu mal. Il ne voulait pas la questionner sur son temps de verbes. Il ne voulait pas la rendre mal alaise. Et si c'était arrivé, il n'y a pas longtemps et c'était pour cela les béquilles !? Il se dit que s'il arrivait un jour quelque chose à sa mère, il serait très triste et ne voudrait pas en parle pour le moins du monde, encore moins à un presque inconnu. Dans sa tête tout tournât très vite et il en vient à la conclusion qu'il devait dire quelque chose pour ne pas rester mal à l'aise. Il fit une expression de surprise préalablement pratiquer pour le travail. Il y ajouta un sourire parce qu'il aimait tout simplement la conversation avec ses hauts, ses bas et ses malaise.

- Révolutionnaire ! Ah, oui ?

Il tenta un instant de s'imaginer la jeune femme en révolutionnaire et cela le fit sourie encore plus. Son expression de surprise était très amicale, contrairement à celle d'origine pratiquer pour le travail. Il faut dire qu'il était un peu surpris, il s'imaginait la jeune femme comme quelqu'un de doux. Cette idée lui rappela son ex copine, laquelle il chassa vite de son esprit.

Un modèle ? Son père était un modèle pour lui. Surprenant, n'est-ce pas ? Mais ce n'est pas ce que vous croyez. Pour avoir l'air sérieux et tout le tralala qu'implique la gestion de personnel, il s'était mis à imiter son père. Au tout début, il imitait à la perfection les airs très sérieux et par moment snobes de son père. Peu à peu, il se mit à faire les airs à sa façon en ajoutant une touche plus personnel qui lui ressemblait plus. Il roula des yeux au commentaire d'Evey avec un léger air honteux. Et oui, ça lui arrivait d'être à ce point ! XD

- Malheureusement, oui...

Dit-il avec le ton d'une personne qui se prendrait pour un orgue xD C'était un gros défaut à New York d'être accroc au café, car il ne faut faire que deux pas en dehors pour se faire proposer quatre sortes de café par quatre différentes places. Par contre, depuis son arrivée à Baltimore se défauts s'était retiré un peu. Il ne travaillait plus autant, il faisait moins la fête et il était moins tracassé. Avant, il avait un horaire de fou auquel il survivait, il pouvait travailler toute la journée de 7H à 6H et ensuite, aller à un rendez-vous d'affaire jusqu'à 8H du soir. Il finissait cette longue journée avec une soirée arrosée dans un club avec des amis jusqu'aux petites heures du matin, tout juste pour dormir quelques heures avant de faire la même chose que la veille.

- Absolument rien ne peut battre un café !

Dit-il avec un air très joyeux d'avoir découvert une personne aussi folle que lui. Il avait en plus un petit air sur de lui par rapport à la force immense du café. Il devait s'agir d'une invention du diable xD Dieu au neuvième jour à créer le thé et lorsqu'Adam et Eve ont mangé la pomme, ils ont créé le café xD Par la suite, viens la partie du café refuser et de la très très longue mémoire de Julian. Il avait une très longue mémoire pour un poisson rouge, vous saurez !

- C'est la faute de la société !

Dit-il avec son ton accusateur qui lui appartenait par son côté qui n'est pas très sérieux. Avec ce ton, on ne se sentait pas accuser pu menacer à mort. On avait plus envie de rire parce que dès le début, on voyait qu'il s'agissait d'une plaisanterie. Après avoir dit son commentaire, il se mit à rire et il pencha légèrement la tête vers l'avant. Ensuite, il fit avec son pouce et son index un signe qui représentait une petite quantité. Il dit en même temps « un peu », mais il ne le dit pas à voix haute. Il s'agissait plus de deux mots mimé sur ses lèvres. Même avec sa mémoire déficiente, il avait gardé son eau sourire. Hey ! Ce n'est pas un ordinateur de poche ! C'est un Blackberry !!! C'est bien mieux, car on peut appeler avec xD Il eut une légère envie de faire cette reproche-précision, mais il se retint par l'intérêt de vouloir donner une impression d'une personne saine d'esprit xD

Il sourit à la mention des veaux, c'est tellement des animaux mignons, les vaches un peu moins xD Il hocha de la tête, il était vrai que son chien en savait une brique sur lui, des choses que Julian n'aurais pas voulu dire à sa meilleure amie. En plus, les animaux ont le don de nous connaître. Ils savent quoi faire lorsque leur maitre est triste ou fâché.

- Max ! Et votre chat ?

Toujours un plaisir de parler de cette petite chose noire XD C'était le seul qui le suivait à travers toutes les périodes de sa vie. Le seul qui était toujours là malgré n'importe quoi et surtout, n'importe qui. C'est pour toutes ces raisons qu'il l'aime tant ce chien !

[HJ: J'ai finalement répondu !!!!! x) ]