| | | I will survive || Julian |  |
| | | Auteur | Message |
|---|
Ernest Hemingway
Skip to the bip and let those people sleep.
Messages : 467
Age : 27
Localisation : somewhere over the R A I N B O W
Love : somebody behind the M I R R O R
Me, Myself and I
Citation: ainsi ces mots que tu ne diras plus, ces choses que tu ne feras pas et ces endroits que tu ne veras jamais , c'est cela, le regret.
Implication dans le meurtre:
    (0/100)
Relations:
| Sujet: I will survive || Julian  Mer 19 Aoû - 23:42 | |
|
Le cinéma ? J'ai toujours aimé . Pas autant que l'écriture certe, mais ça me plait. A Paris, avec ma tante, on aimais bien aller voir les films hypers-intellectuels dans des toutes petites salles . Tout seul. Voila mon problème avec le cinéma ... les autres. Être obligé de partager ce moment avec un public débile, qui rit tout le temps, s'embrasse, s'allonge sur le siège pour qu'a la sortie on profite tous de la vue de sa petite culotte rose a poids verts, et se bourre de cochoneries. L'odeur du pop-corn arrosé de beurre mélangé a celles des aisselles de gros . Ce qu'on retrouve irrémédiablement en Amérique . Heureusement, a Baltimore, j'ai trouvé un ciné sympa et VIDE ! Le Senator Theatre est génial. Mais bien sur, il serait parfait excepté un petit détail en moins. Lors de la sortie de mon premier film ( enfin, mon, façon de parler, je me suis contenté de faire quelques discours philosophiques sur la façon dont j'avais rêvé mes personnages et le réalisateur se tapait le sale boulot ) , donc lors de la sortie de ce film, l'adjoint du ST , ne me demandez pas son nom , a bagarré ferme avec Chris , qui s'occupe d'un gros multiplex , pour "m" 'avoir . Chris a gagné ... et j'ai eu du succès. L'autre l'as eu en travers. Il faut dire que me justifier en sortant les arguments créatifs ... pas terriblement crédible. L'autre ressemblait a un gamin déçu après avoir fait une blague débile du genre " t'as une tache, ta grand-mère a des moustaches " a quelqu'un qui vient de perdre sa grand-mère . Il s'était trompé sur toute la ligne.
Pauvre de moi, j'ai un nouveau film et comme Krysta-Parvati la réalisatrice, qui comme vous avez du le deviner est indienne, n'est pas suffisament à l'aise en anglais pour batailler avec ... je vais retrouver son nom ... Machin , c'est moi qui m'y colle. Le premier rendez-vous est souvent le pire , parce que l'autre essaye de se vendre comme pas possible. La, vu qu'il me connait mieux, il risque de jouer sur le côté artistique. Je sais qu'il a vu le film. J'ai envoyé une cassette a Chris et une a ... voyons, c'était un truc en an ... Ethan ? Une pensée me traversa l'esprit. Et si ça ne lui avait pas plus ? Ethan n'avait pas l'air d'un intello. Je le cataloguais alcoolo en devenir. J'esquissais un sourire en l'imaginant dans quarante ans , célibataire, gros , moche, en train d'aligner les vodkas. Ce n'est pas que j'ai des préjugés , mais bon .. Enfin, j'ai encore une infime chance de m'entendre avec lui. Qui sait ? Il était juste trèèèès fatigué les jours de rendez-vous.
Ou pas.
J'enfilais ma tenue des jours sérieux, c'est-à-dire un jean propre, et un T-shirt sans motif, bien que le " I'm with Stupid " me face de l'oeil. Ethan et moi avions rendez-vous a 15 heures. Comme toujours. C'était moi qui avait posé cette condition. Un fonctionnaire n'est efficace qu'après la pause de midi, et moi je ne marches bien qu'après la clope de 14 heures. Oui, je sais, fumer tue, d'ailleurs , j'arrête quand je veux (jamais) . Enfin bref, quelques minutes de marche et je suis au Senator Theatre. Le portier me fait un grand sourire . Au debut je croyais qu'Ethan leur demandait ça pour me donner une bonne impression, en fait c'est juste qu'a force de me voir toutes les semaines, j'ai finis par être un habitué. Je trouve seul ( comme un grand ! *sarcasme* ) le bureau de celui qui finalement ne s'appelles pas Ethan mais Julian. Franchement, le type qui a inventé les plaques est un génie . Bref coup d'oeil a ma montre . Cinq minutes de retard, sans faire exprès. Un timing de diva . Avec un sourire amusé, j'entrais, m'asseyais sans rien demander . Je ne poussais pas le vice jusqu'a enlever mes chaussures . Sentant que je l'enervais déjà , j'en rajoutais une couche.
« J'ai un rendez-vous avec votre concurrent a seize heures trentes, donc autant aller à l'essentiel. Est-ce que j'ai une bonne raison de choisir le Senator pour faire ma première, cette fois ? »
Arrogance, arrogance, provocation, et par dessus tout rappel de son dernier echec, Julian devait me détester. Tant mieux, il gagnera en ardeur grace à la haine . Le pauvre en as bien besoin . C'est moi, ou il n'avait pas envie de me voir? Le pauvre. Les fonctionnaires ressemblent tous a des nounours en manque d'amour . Malheureusement, je ne serais pas celui qui irais faire un calin a Mayers. J'étais ici pour me battre . J'aurais du faire avocat, parce que souvent j'arrive a faire plier mes adversaires. Et tant pis si ce pauvre type gagne le dixième de mon salaire mensuel.
Dernière édition par Ernest Hemingway le Jeu 20 Aoû - 13:29, édité 1 fois | |
| | | | Julian Mayers
Messages : 476
Localisation : Baltimore
Love : Mon chien !
Me, Myself and I
Citation: Soyons réaliste exigeons l'impossible ! [ Che Guevara ]
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Jeu 20 Aoû - 3:49 | |
| Le cinéma ? Ça a toujours été une bonne place pour se faire virer à cause de petites discutions. N'allez surtout pas le dire au grand patron du vieux bâtiment avec un nom bâtard xD Grande appréciation de son travail ? Non, pas vraiment. Au moins une fois par jour, il se demandait ce qu'il faisait à travailler. Il pourrait facilement vivre que sur son compte de banque. La réponse qui venait toujours la première était celle de faire quelque chose de ses journées. Mise à part celle-ci, il avait celle de faire suer les gens. Sans travail, il serait ridicule de rire des gens. Il pourrait dire qu'il n'était pas capable de s'en trouver un. Il avait trouvé la perle rare, ce travail regorgeait de qualité ! À première vue seulement. Ensuite, on se rendait rapidement compte que le patron était un lâche paresseux. Ce travail aussi ennuyant soit-il, il lui permettait d'utiliser l'objet qui régnait en maître sur sa vie, son Blackberry ! C'est ainsi qu'il soupira à la vue du rendez-vous qu'il avait à 15 H. Il le remit dans sa poche pour se rendre à la magnifique bâtisse.
Il se dit qu'il devrait établir une stratégie contre cet homme ! La seule solution qui lui vint à l'esprit fut de le tuer. En somme, c'était bon et il n'était pas obligé de le faire lui-même ni de se forcer. La stratégie trouvée, il devrait se mettre à la recherche d'un tueur à gage. Ce n'était pas des recherches qu'il ferait à partir de l'ordinateur du bureau pour ne pas être retracé. Donc, il se dit qu'il devrait faire ceci sur son temps personnel. Est-ce qu'il existait une fondation ou un regroupement pour les tueurs à gage en manque de contrat ? Si oui, il trouverait rapidement, sinon il abandonnerait rapidement cette idée farfelue. C'était une idée digne d'une comédie qui serait impossible dans un contexte réel. Il fut donc obligé de lâcher prise et de se dire qu'il devrait continuer la « compétition » avec Chris. Les guillemets étaient que là pour pouvoir penser le mot qui se retrouvait entre. Sans ce signe de ponctuation, il n'aurait jamais pu placer ce mot, car il ne faisait pas une compétition, il faisait que montrer à quel point l'autre cinéma était magnifique. Les clients qui mettaient les pieds dans le Senator étaient certains d'adorer pour le restant de leur vie le complexe. Julian avait adoré cet endroit dès la première fois et il se demandait pourquoi il existait encore des imbéciles qui allaient dans ses minables salles. Il considéra à la suite le problème réglé et passa au suivant.
Il devrait trouver une stratégie pour obtenir le film d'Ernest. Il réfléchit un instant. Il avait visionné le film sans le regarder... Il l'avait intéressé par moment entre deux mots au cellulaire. Pour se racheter, il avait lu le résumer du livre. C'est mieux que rien ! Il en avait longuement parlé avec son amie. Elle avait lu le livre lors d'une de ses périodes de grandes dépressions. Il avait rapidement compris avec le film que ce n'était pas joyeux. Ensuite, Lauren lui avait confirmé son pressentiment. Lauren avait mis beaucoup d'emphase sur le fait que le film avait un coter très intellectuel. Elle lui expliqua que le livre était très sérieux et qu'il n'était pas pour une personne qui voulait passer un bon moment à ne penser à rien. Dans ce livre, il fallait réfléchir sur beaucoup de sujets. D'un point de vue de lectrice, elle l'obligea à écouter ce qu'elle pensait de l'auteur ainsi que sa manière d'écrire. Il n'avoua pas à celle-ci qu'il avait appris quelques renseignements utiles. Elle osa lui conseiller un livre de l'auteur en question, lui disant qu'il devrait aimer.
Le stationnement était décidément trop loin. Il devrait en discuter avec le propriétaire pour en trouver un plus proche. La distance était trop grande pour les vieux qui venaient. Il fut sorti de ses pensées lorsqu'il fonça dans la porte barrée de son travail. Il se fit un devoir d'engueuler et d'aller jusqu'à virer la personne qui s'occupait de cela. Heureusement pour l'employer, aucun client n'était arrivé se dit-il. C'était possible qu'il en aille ! Il regarda sa montre et déduit que c'était impossible qu'il aille le moindre client à 7 H du matin. Il haussa les épaules et ouvrit lui-même. Cet endroit ne ce n'était pas amélioré en une nuit, elle était toujours aussi chargée de vieillesse et de mauvais goûts. À ses compliments, il laissa tomber les quelques documents qu'il avait dans les mains. Il sortit son blackberry, il trouvait qu'il s'agissait de mots qu'il pourrait faire une différence dans le choix de l'auteur. Les personnes qui se pensaient intelligentes dans le genre d'Ernest aimaient les vieilles choses pour se penser intéressant envers les personnes qui se foutent de cela. Julian aimait les monuments historiques de manière modérée. Il nota les mots dans une note au nom du film qu'il créa.
Lorsqu'il fut assis à son bureau, il prit une grande inspiration avant de soupirer grandement. Devait-il se taper des commentaires des critiques et des lectrices ou télécharger un jeu plus amusant sur son cellulaire. Il avait trouvé deux mots qui représentaient bien la magnificence de l'endroit. Les mots « charger de vieillesse et de mauvais goûts » se transformaient rapidement en : monument historiques et glamour du passé. Ce n'était pas mauvais et possible de créer un bon texte de quelques pages sur cette base. Il téléchargea le nouveau jeu et redouta le moment où il franchirait le bureau. Son invité n'arrivât pas à l'heure qu'il avait décidée. Ceci lui fit croire qu'il ne viendrait pas et qu'il ne pouvait rien y faire s'il n'obtenait pas ce film. C'est lors de l'écriture d'un texto plutôt stupide sans réel but qu'il arrivât. Julian s'en rendit compte, mais il ne leva pas la tête avant d'avoir écrit les deux dernières lettres du mot. À la suite, il leva la tête d'un air surpris et se leva pour lui serrer la main. Il s'attendait à plus de politesse de la part de son interlocuteur. Lui-même aurait fait pareil, mais il ne voulait pas l'avouer. Il ne réfléchit pas avant de parler comme il le faisait si souvent lorsqu'il n'avait pas de complice.
-Tout ce que mon compétiteur peut offrir !
Dit-il stupidement avec un sourire. Quoi ? Il allait développer ensuite, pas de panique. Il trouvait bizarre, de la part d'une personne tel qu'Ernest, de se laisser désirer à ce point. Non, en fait c'était stupide. Savait-il ce qu'il voulait ? Il n'aimait pas particulièrement la position qu'il occupait. Habituellement, il avait toujours été de l'autre côté. C'était lui qui choisissait et c'était l'autre qui se pliait. Il révisa mentalement en quelques secondes les notes qu'il avait écrites, les résumés, les conseils et les petites parties qu'il avait vues du film. Il prit une petite inspiration avant de se mettre en mode hypocrite. Il souriant toujours et il avait l'air confiant accompagné de son professionnalisme habituel.
-Voulez-vous que je commence par l'histoire, écourtée, du cinéma ? Sinon je peux toujours vous parler du look qu'aucun cinéma n'a dans toute la ville. Ce qui englobe le fait qu'ici vous retrouver une ambiance unique et une expérience qui diverge de tous les autres endroits. | |
| | | | Ernest Hemingway
Skip to the bip and let those people sleep.
Messages : 467
Age : 27
Localisation : somewhere over the R A I N B O W
Love : somebody behind the M I R R O R
Me, Myself and I
Citation: ainsi ces mots que tu ne diras plus, ces choses que tu ne feras pas et ces endroits que tu ne veras jamais , c'est cela, le regret.
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Jeu 20 Aoû - 22:57 | |
|
Je remarquais soudain que j'avais interrompu l'écriture d'un texto. Quel sale gosse il faisait , l'adjoint! D'un côté, c'était un boulot de patron , de se taper les réalisateurs ( ou les gens qui faisaient "genre" ) . Chris était d'ailleurs le patron de "son" multiplex . Pauvre Mayers , obligé de batailler avec quelqu'un qui est techniquement supérieur dans sa carrière . On rejoignait la théorie du fonctionnaire nounours ... sauf que j'ai rarement vu des nounours envoyer des textos a cette vitesse. Mon intution me dit qu'il ne doit pas faire autre chose. Mis a part, surfez sur son PC en attendant qu'on lui donne une tâche ingrate. En l'occurence, moi.
" Tout ce que mon compétiteur peut offrir " ? ! C'est quoi cet argument . Franchement, je suis déçu. Je sens déjà l'inspiration qui monte, qui monte . Réflechissant a toute allure, je comparais le Multiplex et le Senator . C'était assez déprimant ... La ou Chris a su faire connaitre son établissement, Mayers, enfin le superieur de Mayer, s'était contenté de croire que la gloire allait venir toute seul . En tant qu'écrivain, je savais que pour réussir il fallait se bouger, donner le meilleur de soi, s'impliquer, faire du marketing, bref, bosser! Le type en face de moi n'était pas un bosseur . Je me demandais un peu ce qu'il faisait la , a un si haut poste , alors que le chomage augmente . Julian n'as pas besoin de travail sérieux . Barman, voila ce qui lui irait . Pour l'instant, il était fonctionnaire et ramait comme pas possible . Il avait du rater ses oraux à l'ecole et ne s'était pas amelioré depuis. Il n'étais pas ... offensif , s'emmelait déjà les pinceaux, bref, la catastrophe . Gentillement , j'écoutais avec sérieux . Je plaisantes. J'étais a deux doigt de pouffer, la manière qu'il avait , de parler avec " conviction " du Senator Theatre! En plus , il oubliait un truc essentiel : parler du film . L'idiot n'as pas pris la peine de le voir ! Histoire de le déstabiliser , je le regardais dans les yeux . J'ai des yeux très expressifs . Même les nuls peuvent savoir ce que je pense vraiment . La, normalement, il devait lire un mélange d'amusement, de mépris , et d'infîme interêt . Je laissais un long blanc avant de répondre . Pendant ce temps là , mes méninges fonctionnaient en acceleré . Il fallait montrer que ses arguments n'avaient pas pris pour qu'il n'épilogue pas pendant trois heures sur des trucs ininterressants , lui donner une petite prise pour qu'il puisse rebondir, et surtout, m'amuser . Faudrait pas que ça devienne une corvée ...
« D'abord c'est faux, vous ne pouvez pas me donner la même offre que le Multiplex Cartwright . D'ailleurs, vous savez pourquoi ça s'appelle Cartwright ? Parce qu'ils reversent un dixième de leur monstrueux bénéfice a la fondation Cartwright pour les enfants aveugles ce qui est excellent pour l'image des cinéastes qui s'y associent. Le Senator n'a pas les moyens de s'engager . Comme il n'as pas non plus les moyens de faire une vrai campagne marketing . Allez, ne pensez pas qu'en plus d'écrire l'histoire, superviser la production et pris en charge les négociations, j'ai envie de concevoir un plan de pub seul. Le Senator a perdu sa notoriété depuis longtemps, offre une image assez viellotte du cinéma . La plupart des gens qui savent que c'est un ciné pensent qu'on y passe des films en noir et blanc . Non, Monsieur Mayer, vous ne m'offrez par la même offre que votre compétiteur , comme vous le dîte si bien. D'ailleurs, c'est pour ça que nous négocions, non ? »
J'y suis peut-être allé un peu fort sur ce coup . Surtout en parlant de la fondatipn Cartwright . On se souviens tous d'un certain article dans le journal local . " Le multiplex vient de porter le coup de grâce au vieux Senator " . Mais pour le reste, c'est vrai et pas trop blessant à mon gout . Je continuais sur ma lancée. « L'histoire de ce cinéma, je la connais déjà ! Mieux que vous . Un très beau cadeau fait a Sixtine Jones par son amant . Quand il a rompu, le type a décidé d'en faire un cinéma . Bien sur, il y a aussi la version officielle ... Quand au look, je suis déjà venu, merci . La seule raison qui fait que je n'ais pas déjà signé ailleurs ...»
Touché , coulé! La petite histoire sordide du ciné, c'est le portier qui la racontes . Il est vieux ce portier, suffisament pour tout savoir . Je me suis interrompu sans donner ma raison pour tendre une perche au pauvre Julian et un peu, parce que je ne sais pas moi-même ce qui me retiens ici. Surement mon amour pour les trucs vieillots .
| |
| | | | Julian Mayers
Messages : 476
Localisation : Baltimore
Love : Mon chien !
Me, Myself and I
Citation: Soyons réaliste exigeons l'impossible ! [ Che Guevara ]
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Ven 21 Aoû - 1:51 | |
| Julian ne ramait pas en fait, il disait n'importe quoi. Être en train de rame c'est d'être en train de chercher d'une façon ardue. Dans le cas de Julian, il ne cherchait pas les mots sortaient d'eux-même et il s'en foutait. Dès le début, il avait compris qu'Ernest méprisait l'endroit presque autant que lui-même xD Il commença à regarder Ernest qui le fixait étrangement. Il se contint pour ne pas rire, le pauvre « réalisateur » voulait avoir l'air méprisant ! Julian dû se concentrer sur autre chose pour ne pas se mettre à rire. Beaucoup de gens le méprisait pour beaucoup de raisons xD Il n'eut pas de difficulté à soutenir le regard de son interlocuteur. Il ne fit pas attention à ce qu'exprimait ses yeux. En s'y attardant, il n'aurait que rit encore plus. Lorsqu'il se concentra sur autre chose que le silence qui était présent, il remarqua du désintéressement dans les yeux de la personne qui devait parler. Il ne trouva pas le silence lourd, il put se concentrer sur autre chose qui était de .... Le convaincre ? De gagner ? Le faire partir ? Il ne savait pas trop. Il hésitait entre lui dire qu'il n'avait pas regardé le film, il avait préféré parler de sa haine du MC Donald. Ou bien il pouvait continuer à se battre et rire de lui. Comme vous avez compris, n'importe quoi peut faire rire Julian. Le moindre petit commentaire ou mot mal placé le faisait rire surtout lorsque la personne se pensait si supérieur.
Ce n'était qu'une mini pause finalement ! Julian fut légèrement surpris quand Ernest se décida de parler. Il aurait pu continuer à se taire sa compagnie était plus agréable XD Concentration Julian ! Tu ne trouves rien de drôle ! Pense à ..... Jusqu'à là, il n'avait pas du tout montré qu'il était tordu en deux de rire dans sa tête. Mais la fondation des chats aveugles, le fit pouffer de rire légèrement. Il se reprit rapidement et écouta le reste des stupidités qu'avait à dire mister. Cela dura une éternité, il eut le temps de choisir ce qu'il mangerait pour souper. Est-ce qu'il lisait entre les lignes des fois ou il prenait tout au pied de la lettre ? Est-ce qu'il s'y connaissait au minimum en business ? Il soupira intérieurement, ce mec lui faisait poser une tonne de question ! S'en était épuisant xD Est-ce qu'il avait fini ? Non.... Il écouta jusqu'à la fin le très long commentaire. Il avait même réussi à faire croire à Monsieur H. qu'il marquait des points. Ne me demandez pas pourquoi, il le faisait. Pendant qu'il finissait, il rassemblait peu à peu les points qu'il devait aborder pour lui à son tour détruire son argumentation. Il s'était dit qu'un écrivain prendrait les choses d'une manière détendue et qu'il serait drôle. Non, il était égocentrique et ennuyant.
-Non, je n'étais pas au courant de cette publicité qu'il se faisait sur le dos des enfants aveugles.
Julian était d'une humeur très généreuse ! Il venait de donner un point gratuit à Ernest. Par chance c'était sarcastique. Il fit qu'une légère pause qui ne laissa pas le temps à son interlocuteur de placer un mot. Il ne savait pas qu'il existait encore des gens qui tombaient dans ce type de piège.
-Généreux de leur part de donner 10 cent de leur boisson gazeuse sur lesquels ils font un profit de deux cent pourcent ! Surtout qu'ensuite le montant qu'il donne est déductible d'impôts. Cet argent est pour les enfants aveugles des îles Caïmans ?
C'était à son tour de fixer Ernest. Il l'avait forcé à parler et il n'était mieux pas de le couper. Aux États-unis comme au Canada lorsque l'on fait un don d'argent, il est possible de le déduire de ses impôts. Il s'agit d'un principe semblable au RÉER. On reçoit une sorte de facture si l'on désire. Il est reconnu que beaucoup de fondations sont créés dans le but de payer moins. Selon Julian, il ne manquait qu'un compte dans les îles Caïmans là ou l'impôt n'est pas progressif, mais fixe. Autrement dit, toute la population paye quatre pourcent d'impôt même les plus riches. C'est l'opposé des USA ou selon le salaire du citoyen, il paye plus d'impôt. De là le nom de paradis fiscal ^^ Julian fit une liste mentalement de tout ce qu'avait dit son ennemi. Il devait parler de la pub qu'il se ferait une joie de faire au détriment de bien autre chose xD Comme dans les recettes de cuisine selon vos goûts, vous pouvez ajouter un rire diabolique à la fin de la phrase. Cependant, il ne devait pas mentionner qu'il faisait partie des personnes qui avaient déjà pensé que le cinéma ne passait que des films en noir et blanc. Et il devait trouver une raison aux négociations parce qu'il n'en voyait plus. Il pensait que l'auteur était venu ici que dans le but de rire un peu et de tenter une guerre mentale, car il s'ennuyait. S'il aimait tant le complexe qu'il leur donne le contrat de son film minable. Son film serait déjà moins minable xD Il faut se l'avouer, c'est minable de faire sa première dans une ville telle que Baltimore. Surtout quand Julian avait plus de contacts que n'importe qui dans la ville qui ne dort jamais. Il reprit rapidement, cette fois-ci Ernest aurait pu placer un mot, littéralement. XD
-Ne pensez-vous pas perdre l'image que vos lecteurs ont de vous en vous associant à des ... Besoin de dire le mot ? Au moins, vous avez la chance, d'avoir plusieurs flèches à votre arc. Dans un cas où malheureusement vous n'auriez plus de lecteur. Sinon, il s'agira du temps, avez-vous grande carrière dans la publicité pour faire tout cela seul ? Mais, je vous comprends quand on a fait plusieurs plans, il est difficile de suivre d'autres méthodes de travail. Cependant, il est reconnu dans le domaine qu'il vaut mieux travailler avec quelqu'un pour avoir de meilleures idées. Je dois avouer que j'ai toujours préféré travailler avec mon équipe malgré tout.
Il se permit de beaucoup parler parce qu'il parlait plus lentement. Une personne plus ou moins perspicace n'aurait pas compris qu'il était sarcastique malgré son air impressionné. Il voulait se donner un ton sarcastique ainsi qu'un air qui l'idolâtrait un peu. Il utilisa par moment un air faussement triste. Il garda son air professionnel et impassible. Il était clair que son adversaire avait marqué des points lors de son gigantesque et inutile blabla. Mister Mayers contrairement à ce que pouvait croire Ernest était très bon en publicité et dans la construction de plan. Ce n'était pas important pour lui l'histoire de ce cinéma minable. Quant à lui, il s'aurait contenté des films en noir et blanc à la place du proprio' qui s'était compliqué la tête pour absolument rien. Il ne faisait pas le poids contre le complexe. À la suite de toutes ses réflexions, il dut reprendre.
-Ensuite vous dites que vous n'avez pas signé chez notre concurrents, car vous aimer ce look vieillot que vous critiquez ? Bon, c'est vous, hein ? Si vous aimez tant ce look, comme je disait au tout début, je suis prêt à m'impliquer pour vous offrir un semblant de « tout ce que peut vous offrir » le Cartwright.
Il fit un semblant de voir une incohérence grave dans les propos de l'auteur ce qui l'empêchait de bien comprendre. Ensuite, on se rendait compte qu'il voulait marquer un point en revirant la situation de son côté avec une soi-disant faute, un peu tirer par les cheveux. Il ne ménagea pas son allusion à sa première réponse. Il donnait l'impression de lui dire d'aller signer ailleurs, mais de ne pas s'attendre à avoir un service tel que lui pourrait l'offrir. À New York, Julian était reconnu pour le prie workolique de toute la ville, certain allait jusqu'à dire de l'état. Il finit par avoir l'air complètement relax et non sur le point de rire, c'était clairement son milieu les échanges d'arguments. [HJ: finalement le titre était pour toi ! Si ça continue tu ne survivras pas à ma longueur de texte et à mes conneries XD] | |
| | | | Ernest Hemingway
Skip to the bip and let those people sleep.
Messages : 467
Age : 27
Localisation : somewhere over the R A I N B O W
Love : somebody behind the M I R R O R
Me, Myself and I
Citation: ainsi ces mots que tu ne diras plus, ces choses que tu ne feras pas et ces endroits que tu ne veras jamais , c'est cela, le regret.
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Ven 21 Aoû - 14:56 | |
|
J'en avais déjà marre . L'autre fonctionnaire se foutait ouvertement de ma gueule , et son ton sarcastique n'était pas des plus agréable a entendre ( au propre et au figuré : on dirait un phoque ) . J'étais resté correct, pas d'attaque personnelles, de vrais arguments, alors que lui me prenait en traître, se fichait de mon travail , de mon art! Si ce n'était pas une négociation il aurait reçu mon poing dans sa face depuis longtemps . J'essayais de m'imaginer Julian faire un truc génereux dans sa vie . Aider une grand-mère a traverser la rue ? Ratrapper le ballon d'un gosse ? Bof ... Je poussais un petit soupir d'agacement . Qu'est-ce que je faisais ici ? J'ai l'argent pour engager un vrai pro de com' qui choisira le Multiplex pour moi, se taperait Mayer - propre et figuré : les stagiaires sont très douées pour consoler les perdants - et je me consacrerais a autre chose. Autre chose qui se passerait seul, dans mon appartement, avec pour unique compagnie une bouteille de vodka et mon nouveau pc portable. En parlant de portable ... j'ai eu le temps, tout à l'heure de remarquer le modèle de son téléphone . Un blackberry , le portable sur écoute par excellence . Quel pauvre type devait écouter les appels de Mayer, lire ses textos ? Moi j'ai un I-phone, le nouveau , un cadeau de mon éditeur. Au moins, je suis au courant de qui écoutes mes appels. Je n'avais pas envie de répondre à la provocation gratuite . J'avais bien compris qu'il ne pensait pas ce qu'il disait, mis a part l'insulte minable sur le Multiplex . Décidemment, Julian était le genre brut de décoffrage ... Ce que je détestais le plus au monde après les manipulateurs sadiques et les gosses de riches . Il incarnait le type dénué de tout gout pour l'art , le gamin transformé en adulte . Finalement, est-ce que ça vallais la peine de rester poli? Ou... Non. « Je ne parle pas des enfants aveugles en eux-même, vous êtes bouché, je vous parles d'image, pas de taxes! D'ailleurs , quand à l'image que les lecteurs ont de moi, vous feriez mieux fait de lire mes livres avant d'en parler ! Vous savez encore lire autre chose que des textos ? Et Mayer, pour ce qui est de la pub, vous aimez peut-être votre équipe mais ça m'étonnerait qu'elle vous apprécie ! »
Je n'allais pas m'arreter là . Je n'avais pas pu en placer une entre ces deux requisitoires, il m'avait contraint a écouté . Moi, j'utilisais plus simple . Je haussais le ton... comptais dix secondes, le temps qu'il fallait pour interrompre quelqu'un, et reprenais . On ne s'arrête pas en si bon chemin.
« Je sais encore reconnaitre quand quelqu'un se fout de moi. Si vous n'avez pas d'autres conneries a ajouter ... Mais vous avez forcement quelque chose a ajouter , quite a broder ? Vous ne savez même pas de quoi parles ce film , tout comme vous n'êtes pas au courant des chiffres du derniers. Vous êtes la , les mains dans les poches, a priez pour que je me casses et que vous n'entendiez plus parler de mes films . »
Je ne voulais pas passer une heure a discuter pour rien. Ca me saoulait. J'avais déjà eu d'autres rendez-vous avec Julian dans le passé et c'était toujours un calvaire . Un véritable enfer . Au debut, c'était des rdv de deux heures trente, mais au fil du temps, on écourtait . 2h , 1h45 , 1h30 , 1h... La, je priais pour 15minutes . Pas plus .
[ J'en avais marre, ça s'enlisait xD Je te laisse le soin de repondre, en esperant que ça finira en bataille ...]
| |
| | | | Julian Mayers
Messages : 476
Localisation : Baltimore
Love : Mon chien !
Me, Myself and I
Citation: Soyons réaliste exigeons l'impossible ! [ Che Guevara ]
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Ven 21 Aoû - 23:39 | |
| Il faudrait apprendre à monsieur Hemingway qu'il existe différent type d'art. Les arts ne consistent pas seulement à l'écriture. Il existe le théâtre, l'opéra, la photographie, la musique, la peinture, le dessin, etc. Tous ceux nommé précédemment font partis des intérêts de monsieur Mayers. Un gosse de riche, certes, mais fier de l'être. Descendons encore dans l'estime de monsieur H. ! Sadique, intérieurement sans aucun doute. Manipulateur, avec certitude. Une chance que monsieur H. a un I-Phone, il doit exister une tonne de personnes qui doivent vouloir écouter les conversations d'un écrivain déprimer de la vie ! Ou peut-être pas.... Il doit exister peu de chance que le FBI considère Julian et Ernest comme un danger pour la nation américaine et que l'organisation fédérale soit dans l'obligation d'écouter leur conversation téléphonique. Laissons tout de même le droit à monsieur H. d'être parano'. C'est la moindre des choses lorsque l'on vit une vie aussi terrible que la sienne ! XD Être dans l'obligation de rencontrer Mayers est une preuve formelle d'un mauvais karma. XD
À l'opposer de ce que pensait l'auteur, Julian pesait ses mots et les pensait. Quand il ne pensait pas quelques choses, il faisait court. Il préférait ne pas s'étendre sur tous les détails et il faisait attention pour ne pas avoir de question sur le sujet. Dans ce cas, il y avait été très confiant. Si Ernest insistait moindrement, il développerait la plus petite parcelle de ses arguments dans le but d'avoir raison. Lorsque son interlocuteur ouvrit la bouche, il eut envie de pousser un long soupir. Il pensait avoir droit à un long discourt inutile d'un homme qui se pense bon en affaire. Ce qu'il n'est évidemment pas. Un vrai homme d'affaire aurait choisi une bonne ville pour faire sa première ou du moins, souhaiterait quelque chose de grandiose. La direction que prenait la discussion, désoler « négociations », tout comme les choix d'Ernest était un beau mur. Son choix était fait qu'il l'assume ! Ou qu'il souffre en silence tel un alcoolique, quoiqu'il semble déjà l'être.... Une chnace que Julian n'était pas au courant, hein !
Il écouta attentivement que la première phrase du ramassis de bêtises de l'écrivain. Il entendit patiemment qu'il finisse. Il avait écouté quelques mots épars dans son discours. Ceux-ci étaient dans le but de pouvoir les remettre sur le plancher prochainement ou simplement pour mieux rire. En même temps, il prépara mentalement ses arguments et le choix du ton qu'il devrait utiliser. Il ne savait pas s'il devait que dire une phrase ou répondre à tout scrupuleusement. Il se dit qu'il ne devrait pas répondre à tout ce que disait l'autre. Déjà que celui-ci faisait penser à un chihuahua malcommode qui jappe tout le temps comme un enragé de la pire espèce parce qu'un passant est passé à coter à une distance irraisonnable de 300 mètres plus loin. Cette idée fixée, il décida de faire semblant d'écouter comme il se devait l'écrivain enragé. Dans ses yeux, il ne se passait pas grand-chose, car il décidait de plusieurs choses qu'il devrait faire après. Il fallait s'occupe pour ne pas perdre de faculté mentale à force d'écouter le discours. Il réagissait passivement aux mots dits avec plus d'intensité avec un hochement de la tête ou d'autres gestes communs. Il n'hocha pas de la tête pour la dernière phrase évidemment ! Il n'avait pas l'air d'un génie NI de l'idiot du village.
C'était son tour de parler ! Désoler, il n'avait plus l'habitude l'écrivain à lui tout seul accaparait la discussion. Quel égocentrique ! XD Il prit un moment avant de commencer à parler. Dans le bureau, il existait un véritable contraste. Il avait Ernest qui était à la veille de se transformer en Hulk et de frapper sur tout ce qu'il pouvait trouver. En face, il avait Julian qui était encore plus calme qu'au début lorsqu'il écrivait un texto. Le plus étrange était le tout début de leur rencontre, ce qui veut dire environ huit minutes plus tôt XD Ernest était arrivé prêt à mettre ses pieds sur le bureau. Julian, lui, était beaucoup moins relaxe que présentement, il avait cru devoir reconstruire le plan d'attaque qu'il venait tout juste de déchiqueter. Il régnait l'ambiance d'un ring de boxe. Après quinze secondes Ernest n'avait rien ajouté, il s'agissait donc du tour de Julian.
- Selon vous, Nike aurait une bonne image avec une fondation malgré le fait qu'il exploite des enfants ?
Dit-il d'un ton tout à fait sérieux. De la manière qu'il l'avait dit, il était certain qu'il n'ajouterait rien. On voyait qu'il avait eu jusqu'à là un respect caché profondément pour l'auteur, plutôt en ses convictions, valeur et/ou choix. Il espérait qu'il lui dise que ce n'était pas le cas. Si l'écrivain montrait un minime de coter humain, Julian s'efforcerait de le respecter, car il aurait une raison. Jusqu'à présent c'était Ernest qui s'était foutu de lui de la façon dont il était entré ainsi que le premier mot qu'il avait articulé. S'il s'agissait d'être le cas, Ernest pouvait partir sans une protestation de la part de monsieur Mayers. Julian se considérait comme un génie de n'avoir jamais lu un de ses livres qu'il considérait à la suite minable tout comme l'auteur. Il n'aurait pas envisagé une telle conversation avec un pro en communication. Le pro' ne s'aurait jamais pointé ici xD Premièrement, le pro' aurait dit dès le début ce qu'il voudrait et aurait demandé si le Senator avait la capacité de l'offrir. Deuxièmement, un professionnel aurait fait son boulot et tout comme Julian, n'aurait pas regardé le film xD
Quand Julian se promenait dans la rue : il riait des clochards, brûlait les orphelinat, envoyait des bombes pour tuer les animaux des chenils, planifiait des attentats, etc. Évidemment ! Heum.... Non, là, c'est une erreur que vous faites avec un certain monsieur Hemingway dit le chihuahua enragé ! Julian n'est pas la personne la plus généreuse au monde. Ce n'était pas pour rien qu'il se nommait Julian Mayers et non, Mère Térésa. Je vous l'accorde, il ne passe pas ses journées à faire du bénévolat. À New York avec son statut de directeur, il avait fait « campagne » avec quelques organismes pour les animaux surtout. Il avait réduit considérablement les prix pour leurs annonces dans le magazine dans lequel il travaillait. Il participait à toutes leurs soirées et donnait de grosses de sa poche qui s'avéraient être plus qu'un dixième d'un chiffre monstrueux. | |
| | | | Ernest Hemingway
Skip to the bip and let those people sleep.
Messages : 467
Age : 27
Localisation : somewhere over the R A I N B O W
Love : somebody behind the M I R R O R
Me, Myself and I
Citation: ainsi ces mots que tu ne diras plus, ces choses que tu ne feras pas et ces endroits que tu ne veras jamais , c'est cela, le regret.
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Dim 23 Aoû - 14:36 | |
|
Quelle plaie, ce Mayers ! J'avais en face de moi un miroir qui me renvoyait mes pires défauts . Obstination, et un peu d'égocentrisme ... Il l'avait vraiment pris en travers la dernière fois . Surtout que mon film avait marché . Il avait généré un bénéfice, une notoriété . La , je n'avais pas envie de lui faire le même coup bas . Pendant qu'il parlait , j'essayais de me mettre à la place de mes acteurs, du réalisateur, des gens qui ont réellement bossés sur ce projet . En voudrait-ils autant a Julian? Non. Ils s'interrogeraient sur autre chose. Est-ce que le lui collait a l'image qu'on voulait donner du film, a savoir un classique revisité ? Oui. Le senator avait un côté un peu usé, désuet, qui irait. Dans ma tête, une vision de la première s'imposait doucement . C'était exactement ce que je voulais, une ambiance ... J'aurais du faire attention aux propos de l'autre . Une experience unique ... qui diverge des autres endroits . J'étais a deux doigt de crier Eureka tellement j'étais heureux ! J'allais offrir un happy end a notre haine viscérale, et en plus, ça m'avantageait. Je me détendais . J'avais fais mon choix . Maintenant, ce que j'allais dire était du bonus, vu que j'avais fais un choix! J'optais pour l'unique, le different, au lieu de choisir le banal, l'argent et la facilité . Quel heros je faisais x) En plus je sauvais Mayer de l'humiliation. Ca devrait conjurer mon mauvais karma ... Je me centrais de nouveau sur la minuscule question de mon futur partenaire d'affaire. Une question d'éthique, les pires ! J'avais le choix entre lui dire ce qu'il voulait entendre, et la vérité . C'était le moment de choisir quelle image je voulais donner de moi ; dépressif avancé ou artiste résponsable. La deuxième option me parraissait plus attrayante, bien que je soi surement un peu dépressif . L'air désolé, j'articulais un semblant de réponse. « Selon moi, Nike est géré par une dynastie de facistes sans principes , et je ne penses pas que de s'associer avec La fondation de défense pour le droit des enfants autistes ou autre truc du genre n'y changes quelque chose. »
Ah, Nike, vaste connerie . Je porte toujours des vieilles basket sans marque , alors bon je ne me sens pas concerné par l'empire de la chaussures anti-droit de l'homme. Néanmoins je n'ignorais pas la réalité . Je la contournais ... excepté quand des adjoints me posaient des questions pièges . Je décidais de changer de sujet , avant de me retrouver a discuter politique mondial avec ce type qui finalement n'était pas si stupide et narcissique. « Bon, donc je résume. Si je choisis le Senator , vous prenez en charge la campagne de pub pour la première, et vous m'assurez que les spectateurs vont avoir le droit a quelque chose d'unique dans un lieu respectant une certaine éthique professionnelle et en échange moi je fais une brève apparition le jour de la projo , enfin j'essaye ,et je vous laisse faire un gros bénéfice. Ca me parait équitable. »
Je lui disais ce qu'il aurait du me dire pour me convaincre . Maintenant, a lui de broder sur ce que je dis ... moi j'ai fais ma part du boulot. Je suis redevenu calme et respectueux . Dire que j'étais énervé il y a dix seconde ... je dois souffrir d'une pathologie psychologique , en plus d'être déprimé .
| |
| | | | Julian Mayers
Messages : 476
Localisation : Baltimore
Love : Mon chien !
Me, Myself and I
Citation: Soyons réaliste exigeons l'impossible ! [ Che Guevara ]
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Mar 25 Aoû - 2:33 | |
| Non, ce n'est pas une pathologie ou tout autre mot qui fait paraître les saut d'humeur moins réservé aux femmes xD C'est le plus le fait d'être plongé dans une dépression qui peut faire apparaître ce genre de réactions. Julian en connaissait un rayon en ce qui concernait les dépressions. Il l'avait subi dans les deux sens ! Sois c'était sa colocataire qui l'était sinon c'était lui. Ils avaient fini à leur plus grand désespoir à être en même temps dans cet état. Le mot pénible était le plus approprié au chaos qui régnait dans l'appartement qui n'était jamais assez grand pour ces deux-là. Si Ernest veut élaborer sur les techniques pour guérir une dépression soit par les médicaments ou toutes autres techniques stupides, Julian s'y connaît ! XD Il avait été obliger de lire sur le sujet par son ancien patron. En plus, il avait ses expériences personnelles qui témoignaient des plus mauvaises solutions qui n'aidaient en rien avec le problème
Julian n'avait pas apprécié de ne pas être choisit. Il faut dire que ce n'est pas la situation idéale pour un orgueilleux. Il s'était rendu compte, que ce n'était pas de la compétition qu'il faisait au complexe. Une vraie compétition ce fait avec deux personnes qui sont aux mêmes niveaux pour que le résultat démontre le véritable gagnant et non celui qui avait plus d'avance sur l'autre. La tortue avait bien réussi à rattraper le lièvre, mais ce n'est qu'une fable et ce n'est pas tous les lièvres qui prennent de longues pauses café. Il avait décidé par la suite de tout changer en passant de la publicité jusqu'au public cible. Le résultat était que tout le monde devait s'adapter à la vision que Julian voulait imposer, avec l'accord du proprio' ^^. Cependant, cette vision ne pouvait pas s'imposer d'un seul coup radicalement à cause des clients habituels, des fournisseurs, etc. Ils avaient décidé de faire cela tout doucement. De cette façon, il pouvait voir si c'était un choix rentable. À la suite d'un incident ou d'une autre situation désastreuse, ils pouvaient se retourner et ensuite, changer ou rebrousser le chemin.
Non, il faudrait plus que ça ! Un mauvais karma ce guérit très difficilement ! Quelle humiliation, celle de prendre Chris pour moins imbécile qu'il l'est ? xD Ou du fait que Chris pense que Julian est un simple employé qui ne prend pas de réel choix ? Personne ne veut de lui comme là si bien dit monsieur l'écrivain ! Aussi bien, se rapprocher de ses ennemis ! Il n'y a pas un proverbe là-dessus ? Mayers ne remarqua en rien le changement d'émotion d'Ernest. Il n'attendait que la réponse. Il était prêt à inspecter chaque haussement de sourcil, syllabe, regard, mouvement, etc. pour pouvoir savoir rapidement ce qu'il devrait réellement penser de l'écrivain. Les mots importaient tellement peu dans ce qu'il allait dire. On pouvait répondre par un oui ou par un non. Ernest pouvait ajouter du contenu pour encore une fois se penser supérieur, mais dans ce cas rien ne servait d'écouter XD C'était la manière de dire la syllabe, de regarder la personne et le positionnement qui révélaient tout. Il n'était pas question pour Julian de se poser un million de questions pour absolument rien parce qu'un mot avait une certaine signification dans un autre contexte qui pourrait être applicable dans celui-ci. Il trouva la réponse courte et sans vrai contenu. Le mot « fascistes » était exagéré. Il ne vit pas non plus le lien dans la phrase avec les enfants autistes. Précédemment, ils parlaient des enfants aveugles et exploités. Il effectua un hochement de tête peu convaincu. Avec cet air, on pouvait se demander sérieusement ce qu'il dirait par rapport au prochain commentaire de son interlocuteur. Les deux plus grandes probabilités étaient qu'il n'était plus intéressé par le contrat ou bien, qu'il allait accepter seulement parce qu'il avait réussi à obtenir ce qu'il voulait. Julian était assez orgueilleux pour dire non, aillant obtenu ce qu'il désirait. Il pouvait aussi penser à l'intérêt de son travail et accepter avec des réticences profondes.
Pour une fois, Ernest avait pris une bonne initiative que Julian approuvait. Le changement de sujet faisait partie de la vie quotidienne du « gérant » s'il l'on peut l'insulter nommer de cette façon. Il faut dire que dans une situation parfaite si le Senator reprenait le bout de tarte qui lui revenait sur le graphique, Julian aurait certainement quelques pensées qu'un consommateur aurait. Cependant, c'était dans longtemps que ceci pourrait être envisageable. Au début, du commentaire d'Ernest qui annonçait son choix subtilement, son interlocuteur n'eut pas de réaction évidente. Il cachât sa surprise facilement et surtout l'air qui prenait Ernest pour un débile. xD Il finit par réagir lorsque monsieur H. mentionna la projo'. Il croyait que c'était la fin du commentaire. Tout cela respectait ses compétences. Il ne devrait que trouver l'idée qu'il lui permettrait de rendre cette expérience unique. Il réagit à la suite quand il mentionna les profits. Il trouvait étrange qu'un écrivain en parle autant. Était-il sur la paille ?
- C'est bon, mais si vous voulez on peut toujours donner les bénéfices du film à une oeuvre de charité.
Proposa-t-il simplement comme si cela était un choix facile à faire. On pourrait croire qu'il était une personne généreuse. Ce n'était pas tout à fait le cas. Il voulait tester une possibilité d'image pour le cinéma. Habituellement, il paraissait insensible, il devait bien se pratiquer voir si ses mimiques étaient au point. Il faut faire des bonnes actions pour avoir un bon karma ! Une action sur dix ans n'est pas suffisante. En plus, ce n'était pas ce qui dérangerait Julian de mettre le Senator dans le rouge. Une entreprise qui ne fonctionne pas bien est plus facile à acheter qu'une qui est au sommet de sa grandeur.
La proposition qu'avait effectué mister Mayers était moins importante à ses yeux. La réponse pouvait être l'affirmative ou la négative. Cependant, il était certain qu'il n'accepterait pas sur le coup que seul le Senator donne à l'oeuvre. Il se dit qu'il devrait préparer des arguments dans un éventuel duel. Il avait compris qu'Ernest mettait une certaine importance à son compte en banque, contrairement à Julian. Le salaire de ce dernier était assuré coûte que coûte. À l'opposer, son ennemi qui vivait de son art et, surtout, de sa plume. En plus, il devait réfléchir à sa position vis-à-vis de l'auteur. Il commençait à se montrer moins hautain, mais ce n'est peut-être qu'une question de secondes ! [HJ: pas trop minable ? lol] | |
| | | | Ernest Hemingway
Skip to the bip and let those people sleep.
Messages : 467
Age : 27
Localisation : somewhere over the R A I N B O W
Love : somebody behind the M I R R O R
Me, Myself and I
Citation: ainsi ces mots que tu ne diras plus, ces choses que tu ne feras pas et ces endroits que tu ne veras jamais , c'est cela, le regret.
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Mar 25 Aoû - 21:14 | |
|
Miracle ! Mayer avait l'air d'apprecier mon initiave, a savoir éviter de parler d'autre chose que ce pour quoi ils s'étaient déplacés ( enfin, surtout lui ) . Pour continuer de lui faire plaisir , je pourrais ... écourter mes réponses ? Je le saoulais a lui expliquer des choses dont il se foutait . Du résultat, voila ce qui l'interresait . Si l'ecrivain E acceptait la proposition P alors il en tirerait X bénéfices et aurait un compliment C de la part du patron . J'aimais bien les équations avec des inconnues , parce qu'on savait que de toutes façon on ne les résolverait jamais . Je ne comprendrais jamais Julian et vice versa . Finalement, ca valait mieux . On avait du mal a imaginer les gens qui faisaient des affaires ensembles devenirs les meilleurs amis du monde.
En attendant, je venais d'accepter de distribuer These things you can forgot dans ce cinema et j'avais probablement fait une belle erreur . Enfin, pas une erreur, un pari pour l'avenir . L'avenir de ce cinema et le mien. J'éspèrais que l'autre imbécile en face de moi se rendait compte de sa chance , ce qui était pour le moins improbable. Tant pis ... je souriais en entendant sa boutade/proposition . Oui, j'avais effectivement envie d'associer ce "projet" a une association - je ne fais pas la charité ! - et j'avais déjà une idée en tête . Un truc qui me tenait a coeur depuis que le réalisateur de mon film m'en avait parlé . Tranquillement , je repondis a Julian. « Vous pouvez peut-être organiser une projo de court metrages de jeunes réalisateurs avant le film ? Si c'est le cas je renonces a ma part des bénéfices . J'ai une adresse et une personne a qui vous pouvez vous adressez dans mes amis . »
Trois phrases, je progresses . Il a interet a accepter ou a proposer mieux , parce qu'on a bientôt dépassé les quinze minutes et que j'ai envie d'un café . C'est terrible, dès que je m'ennuie je veux du café x) . C'est une addiction commune a tout les ( bons écrivains ) . En plus j'ai des tas de trucs a faire , annuler mon rendez-vous avez Chris par exemple ... Télephoner aux réal' pour lui faire part de mon choix ... Dès qu'on a pris une décision, c'est terrible le nombre de corvé qui viennent s'ajouter a votre emploi du temps . Julian lui, vas devoir bosser dur . Une première c'est pas rien . Je sentais qu'il étais doué pour rameuter du monde autour de lui, sur ce cas j'avais confiance . Pour les bonnes idées, j'étais plus suspicieux . Il n'avait pas su sortir un argument convaincant depuis dix minutes ...
[HJ ; a réponse extraordinaire, réponse minable . pour l'instant , on survit, c'est bien x)] | |
| | | | Julian Mayers
Messages : 476
Localisation : Baltimore
Love : Mon chien !
Me, Myself and I
Citation: Soyons réaliste exigeons l'impossible ! [ Che Guevara ]
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Jeu 27 Aoû - 20:36 | |
| On repassera pour l'amitié ! Ils ne se sont pas entre tuer, mais c'est passé proche xD Cependant, il y a des possibilités ! Les deux sont sur la même longueur d'ondes. Julian pense tout comme Ernest qu'il a fait une erreur. Non, pas Julian pense qu'il n'aurait pas dû accepter le film d'Ernest. Quoiqu'un peu.... Concrètement, il pense qu'Ernest a fait une belle et désastreuse erreur xD Il se disait qu'il faudrait faire quelque chose pour éviter que l'écrivain s'en rende compte. Pauvre lui s'il venait à découvrir son erreur, son ego en prendrait un coup. Ce n'était pas le plus important et c'était même le point positif d'une telle découverte ! XD Bon oublions tout cela et concentrons nous au plus important, faire un contrat ! S'il se rend compte de cette mauvaise décision, il faut empêcher toutes possibilités de retour en arrière. Julian commença mentalement une ébauche du contrat qu'il devait écrire ainsi qu'une liste de plusieurs points importants à mentionner dans le bout de papier. Il dut sortir de ses idées et se concentrer sur ce que disait son interlocuteur. Il n'était pas habitué à l'écouter, donc cela se transformait en une tâche ardue ! XD
Julian trouva l'idée agréable. Une projection de quelques films de jeunes réalisateurs avec un thème semblable à celui du film serait un bon mélange et une grande opportunité pour les jeunes qui rêvent d'avoir une expérience de première. Ce n'était certes pas une véritable première. Ernest l'avait mentionné, il fallait que ça diverge des autres. Julian était quelqu'un qui pouvait rentrer dans le moule, en sortir et être de ceux que l'on voudrait briser xD C'est-à-dire qu'il pouvait ressembler à une personne totalement normal. Un autre jour, ressembler à un extraterrestre parce qu'il dit sa manière de penser réelle. Dans d'autres cas, il pouvait tout simplement se montrer un autre à cause d'une situation. Encore là, ce n'était pas un problème pour lui de faire semblant d'être quelqu'un xD De sa part, c'était considérable comme une passion ou un hobby. Il ne copiait pas les gens littéralement. Il prenait une qualité ou un défaut de la personne en l'adaptant un peu à lui. Parfois, il était totalement conscient qu'il le faisait, car il voulait provoquer. Dans d'autres cas, cela se faisait automatiquement. C'était dans ses moments qu'il se demandait pourquoi il était si gentil. On peut donc déduire qu'il s'adaptait à la personne soit gentiment ou méchamment. Certaines personnes par leurs qualités avaient le don de faire sortir le meilleur de lui. Quant à d'autres, les plus mal chanceux, il faisait sortir le pire. C'était dans des cas une manière de plaire et de ne pas se créer un ennemi immédiatement.... xD Ou de se défendre à l'envahisseur ! XD
Pour en revenir au sujet, il le faut bien. Julian montra rapidement à Ernest que l'idée lui plaisait et qu'il n'avait aucune restriction à faire passer en premier ses protégés. Il était un amateur médiocre de films. Il finissait toujours par parler en plein dans le film pour commenter la situation, raconter la fin, poser des questions ou parler d'un sujet sans rapport au film. C'est ce qui fait son charme ? Je dirais plus, que c'est cela qui remplit sa liste d'endroit dans lesquels il est banni xD Pour la première, il devrait se concentrer à ne parler. De quoi aurait-il l'air de se mettre à parler à la première qu'il a organisée ?! Il fit un geste qui montrait son approbation à la superbe idée de l'auteur.
- C'est une bonne idée l'adresse, de cette manière il sera certain que vous connaîtrez les réalisateurs et/ou leur court-métrage.
On peut percevoir ceci comme une manière de dire qu'il ne connaissait aucun réalisateur. Soit qu'il disait la réalité. Dans notre cas, il s'agissait d'un peu des deux. De la façon dont la phrase était dite, on percevait plus qu'il voulait une approbation de son choix de réalisateur de la part du « chef des opérations ». De toute façon, Julian était certain qu'Ernest allait tout faire pour connaître les noms dans le but de dénigrer les choix faits. Il se dit qu'il avait commencé à comprendre un peu le mécanisme et la manière de penser de l'homme qui était en face de lui. Il se disait que le presque réalisateur était une personne qui recherchait constamment la perfection dans ce qu'il faisait et dirigeais malgré qu'il soit totalement au courant qu'elle n'existe pas. Il se dit que ce n'était pas la soif de plaire, car il était évident que la personne en face de lui se foutait de tout ou presque. Il avait un look qui n'était pas conformiste contrairement à ce que Julian portait. Donc, c'était avant tout pour lui-même. C'était peut-être ce qu'il le rendait malheureux. Il se peut aussi que pour être un bon écrivain, car il se considère ainsi, il faut constamment être torturé xD Ce n'était que des hypothèses qu'il portait sur un sujet. De toute évidence, il était plus intéressant de décortiquer la manière de penser de cet homme que de parler avec lui xD
Après un instant, il se dit qu'il serait le moment de parler du contrat qui les liera jusqu'à la mort ! XD Nooon, pas de panique ! Il serait pénible pour les deux de s'endurer un et l'autre jusqu'à la fin de leur vie. Leurs ennemis respectifs seraient, par contre, heureux de leur suicide xD Il n'avait évidemment pas écrit le contrat. Il ne pensait même pas avoir besoin de faire une telle chose. De plus, leur entente sur les futurs réalisateurs compliquait le tout. Tout juste assez pour rendre l'écriture du texte intéressant pour Julian. En plus, il aurait une raison pour parler à une avocate ! Selon lui, il se devait que les contrats qu'il faisait soient légaux ou du moins, puissent permettre une poursuite xD Une poursuite de la part du cinéma envers un client et non l'inverse qui s'avérait négatif.
- Pour le contrat, est-ce que vous le voulez par e-mail, texto, fax ou envoyer par courrier prioritaire ?
Proposa-t-il généreusement se grand choix ! Il écrivait le contrat et tenait à la faire. En plus, il pouvait envoyer par e-mail une ébauche pour qu'Ernest puisse préciser dans un cas où il aurait des imperfections. Par la suite, recevoir la version finale par courrier prioritaire. En attendant la réponse, il se mit à calculer combien de temps l'écriture du document pouvait lui prendre. Il se doutait que la prochaine question serait à ce sujet. Il en voulait pas prendre une heure à réfléchir devait Ernest et de paraître d'un incompétent qui ne sait pas écrire.
Il pouvait écrire de très longs textes sur son téléphone. Il avait une préférence pour l'écriture de texte sur cellulaire que de tout faire sur Word. C'était stupide, mais il n'aimait pas transporter son ordinateur partout avec lui. Lorsque soudainement, il avait trouvé le mot qu'il avait cherché une heure ou une phrase qui exprimait clairement son idée, il appréciait pouvoir l'intégrer au texte rapidement et ainsi, ne pas perdre son idée. Les désavantages d'une telle chose était les situations absurdes qu'il en ressortait. Il pouvait dans un de ses moments tourner sur le mauvais coin comme rester planté sur place jusqu'à ce qu'il finisse d'écrire le dernier mot. Heureusement pour Ernest, cela lui faisait parfois traversée la rue sans regarder xD
Pourquoi niaiser avec la puck lorsque ce n'est pas obligatoire ? Il n'allait pas empiéter plus longtemps sur le temps précieux de l'écrivain. Sa méchanceté ne réussissait pas à l'obliger ! Il n'aimait pas particulièrement la compagnie d'Ernest. Il faut l'avouer ! XD Il réussissait à s'entendre avec lui, mais c'était difficile et dans un contexte bien trop polis et professionnel. Par contre, s'il devait un jour choisir une personne pour parler avec celle-ci de n'importe quoi ou d'opinion. Ernest ferait partie de ses choix. Il était possible d'aborder plusieurs sujets avec lui. Contrairement à beaucoup de gens, il avait des opinions et des idéals qu'il voudrait s'en rapprocher. Ernest quant à lui avait l'air d'avoir une bouche et un cerveau qui fonctionnait deux fois sur trois xD [HJ: c'est vrai ta réponse était extraordinaire ! Shame on me ! Est-ce que je m'améliore ? xD Ta réponse est très bien la preuve, j'ai dû me censuré ! Plus que d'habitude... Je me suis mis à changer de sujet xD J'ai tenter de parler plus sur des choses qui te permettraient de plus écrire  ] | |
| | | | Ernest Hemingway
Skip to the bip and let those people sleep.
Messages : 467
Age : 27
Localisation : somewhere over the R A I N B O W
Love : somebody behind the M I R R O R
Me, Myself and I
Citation: ainsi ces mots que tu ne diras plus, ces choses que tu ne feras pas et ces endroits que tu ne veras jamais , c'est cela, le regret.
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Ven 28 Aoû - 22:12 | |
|
Décidemment, on ne remerciera jamais assez Dieu d'avoir interdit le meurtre, sous peine d'un séjour aux enfers, grâce à lui on passe à côté de milliers de massacre . Si depuis l'enfance, nos parents ( adoptifs ou non ) ne nous avaient pas répété que tuer c'est mal, que cette phrase n'était pas inscrite dans nos conscience, Mayer et moi n'aurions pas tenu le même genre de discussion . En clair, s'aurait été a qui égorgera l'autre en premier, et vu la carrure du type en face de moi, j'aurais peut-être perdu . Il faut dire qu'un fonctionnaire déterminé , c'est un outil ravageur au quotidien . Si je contrariais Julian, que je donnais une idée ou un avis qui ne lui plaisais pas, il se débrouillerait pour me faire aller dans sa direction, j'en étais persuadée. Bah, maintenant que j'avais cédé sur un point je pouvais cédé sur tout le reste. Je sentais confusément que l'idée de la projection plaisait a Julian. Pourquoi ? Peut-être parce que c'était original, sympa et que ça l'affichait mieux que de faire un simple don . Mayer n'avait rien de simple , c'était l'homme paradoxal par exellence . Il faisait aussi un peu gamin gâté , avec son portable qui me faisait penser a un jouet . Il semblait comme tout le monde, mais il n'avait pas ce truc, cette absence d'étincelle qui rendait quelqu'un "normal" . Ca crevait les yeux qu'il était différent . Après, pour savoir si c'était bien ou mal , c'était une autre paire de manches. Enfin , j'aimais bien la différence, l'originalité, mais par principe, tout ce qui venait de Mayer était mal, sournois et inutile. Et oui , je savais être buté , parfois x) Avec un sourire presque pas factice, j'écoutais Mayer approuver mes propos . En plus il m'offrait LE CHOIX ! Ca trahissait son absence de goût notoire, puisque choisir si un court-métrage est bon ou non, ce n'est pas franchement si dur que ça . Mon sourire factice se transforma en un sourire de vainqueur. Je le battais mentalement , spirituellement je lui étais supérieur ! Enfin, faisant preuve de bonne volonté, je revenais au sourire factice ; c'était moins malpoli . « Oui, c'est essentiel de faire un choix judicieux ... »
Dis-je , l'air ailleur . Je sortis un papier ( non froissé , quel miracle ) et un stylo de mes poches, et commencais a noter une par une les numeros utiles, l'adresse du lieu, le mail du gérant, bref la foule de références qui pourraient servir a Mayer. J'étais toujours trés rigoureux quand il s'agissait d'écrire, même des broutilles . Pas de fautes d'orthographe , j'étais très clair et concis . Une fois finis d'écrire, j'avancais le papier face à Mayer, sans rien dire a part un inaudible " Voila " ( quoi que connaissant Julian il devait surement avoir une super-ouïe en plus du don d'être insupportable ) . Si il n'arrivait pas a trouver de bons court-métrages la dedans , c'est qu'il était vraiment handicapé mental. Ce dont je ne doutais qu'à moitié ... Soudain , j'entendis Mayer prononcer une phrase particulièrement désagréable, en utilisant les deux mots tabous ; texto et contrat . Je ne recevais de texto que des personnes que je n'aimais pas . Mes amis normaux m'envoyaient des messages, bien construit, bien écrits , u-t-i-l-e-s . Et puis les contrats, pour moi, c'était un cauchemare. Avec ma maison d'édition, je m'en étais sortis avec un accord tacite, puisque je connaissais mon éditeur personnellement. Et avec Chris ... on avait écrit le contrat ensemble . Mais meilleur était un fonctionnaire véreux, un vrai! Je relirais le contrat une centaine de fois avant de le signer, je le savais d'avance. Je ne voyais pas en face de moi un adulte responsable et digne de confiance, c'était ça, le problème ... « Vous n'avez qu'à me l'envoyer par mail, comme ça j'enverrais les corrections par mail . Et quand ce sera bon je repasserais signer le contrat. »
Ce qui est bien avec Mayer c'est qu'il a une secretaire, en qui il a confiance ; Je peux donc signer ce contrat en présence de sa secretaire et ne revoire Mayer que le jour de la première, ce qui m'arrange grandement . J'ai le beau rôle ... Maintenant que tout était réglé ( en moins d'un quart d'heure, comme promis ) , je pouvais mettre un terme a ce rendez-vous et partir boire un bon café noir a l'OWC . J'étais content d'avoir pu efficacement me débarrasser de ma corvée , le réal du film allait être ravis. Les acteurs aussi ... eux s'était occupé respectivement de la première française, et de la premiere anglaise . Contrairement a ce que Mayer pouvait penser , je n'étais pas assez débile pour faire une seule et unique première américaine . « Bon, et bien puisque nous avons abordé tout les points nécessaires, je pense que cet entretien est terminé . Au revoir Monsieur Mayer ... »
Plus poli qu'au début , je me levais, et lui tendais la main . Se serrer la main, pour faire la paix, quel geste pacifique ! Je ne me reconnaissais plus ...
[HJ : Tu sais même pas reconnaitre un compliment : je disais que ta réponse a TOI étais magnifique. Tu change de sujet , OMG! tu commences a ressembler a ton perso . Enfin , j'ai fais de mon mieux pour bien répondre...] | |
| | | | Julian Mayers
Messages : 476
Localisation : Baltimore
Love : Mon chien !
Me, Myself and I
Citation: Soyons réaliste exigeons l'impossible ! [ Che Guevara ]
Implication dans le meurtre:
(0/100)
Relations:
| | Sujet: Re: I will survive || Julian Dim 30 Aoû - 0:06 | |
| On passe à coter de millier de massacres ? Une chance sinon, il y en aurait des massacres à ajouter à tous les génocides et les guerres ! Cependant, c'est bien vrai ! C'était même la raison principale qui poussait Julian à ne pas tuer. Mise à part celle qui est de ne pas se salir les mains dans le sens propre [XD le super jeu de mots !] et le fait qu'une personne morte ne doit pas être intéressant à voir. Julian malgré ce que l'on peut croire était une personne qui croyait en un minimum à la religion. Autrement dit, il croyait que l'enfer existait. Jésus, les rois mages et Dieu ne devaient pas exister. Il y avait peut-être un mec qui aurait pu faire des records Guinness nommé Jésus ou un Chris Angel version 0.999999. L'enfer ce n'était pas sûr, mais vaut mieux pas tenter de le savoir xD Si le royaume de Lucifer n'existait pas, il y avait son karma qui rédigeait un peu son mode de vie. Pris d'une impulsion, il ne pensera pas ce qu'il va advenir de son karma. Il espérait grandement que de pousser quelqu'un dans une direction désirée n'enlevait pas de point à son karma.
Julian ne fut pas déstabilisé par le sourire d'Ernest, d'apparence. Il pensait que ça ne signifiait pas quelque chose de bien pour lui de le voir sourire de cette façon. Il regrettait son air bêtes et ses aboiements de chihuahua enragé. Julian ne s'empêcha pas de sourie à son tour d'une manière plus véritable que son interlocuteur. Il se trouvait chanceux d'avoir un cinéma qui n'était pas uniquement bon pour les nouveauté de Charlie Chaplin xD Il lui manquait de la pratique à cet écrivain ! Il changeait de sorte de sourire facilement. Il lui aurait fallu un mentor professionnel des mensonges, de la trahison et de l'hypocrisie pour avoir beaucoup de contrôle sur son apparence, donc lui-même. De telles études pouvaient permettre à quelqu'un de ne pas à avoir à se rattraper lorsqu'une idée lui traverse la tête. Sinon, il existe une technique très facile qui consiste à ne penser qu'à sa première idée. Nous explorerons plus tard toutes ses merveilleuses techniques qui permettent à une personne de mentir !
Ce que Julian aimait particulièrement de l'idée était de faire un peu comme un festival de films. La plupart du temps dans un festival, il y a une partie professionnelle et une autre plus amatrice. Certains courts-métrages devenaient plus populaire qu'un film avec de grands acteurs par les interprétations exceptionnelles des acteurs, la qualité de la réalisation, l'originalité du scénario ou encore, la bonne photographie d'endroits enchanteurs. Il faut l'avouer, Baltimore n'est pas l'endroit où l'indice bohémien était le plus haut. « L'indice bohémien », défini à partir du niveau d'emploi dans les secteurs des arts et de la création. New York était remplie d'art, les graffitis étaient inspirants et ce n'était pas ennuyant de se promener dans les rues, car il y avait de la vie. Comparativement à ici où les graffitis consistent à marquer son territoire. À Baltimore, voir de la vie dans les rues consiste à une manifestation ou des guerres de gangs xD Encore là, tu ne dois pas te promener dans les rues seuls xD Cependant, il s'habituait tranquillement à cette petite ville, elle n'était pas aussi horrible que.... heum..... Detroit ! XD La fameuse ville automobile remplie d'usine de la compagnie très prometteuse Ford ! Il y a pire que Baltimore ! xD
Julian ne répondit évidemment rien au commentaire d'Ernest. Il avait raison, il faut faire des choix judicieux dans la vie. Il avait fait le choix judicieux de demander à son client des numéros pour ne pas avoir à chercher. Et non, Julian n'a que le don de se montrer insupportable. Il vit un mouvement des lèvres de mister E. Il n'attendit pas le voilà, il était concentré à regarder les numéros écrits sur le papier. Il fit un air pour le remercier. Il était en train de voir faire une liste pour savoir les endroits qui étaient prioritaires. Par la suite, Julian embarqua sur le sujet du contrat. Pour lui c'était une chose capitale à faire ! Il voulait mettre des bases et des obligations. Comme on dit : les paroles s'envolent, les écrits restent. En plus, il était bien plus facile d'arnaquer quelqu'un avec un contrat verbal. L'écrire avec quelqu'un ça produit trop de conflit et tout se complique. On prend plus temps parce que l'on embarque sur des conversations et ça devient du gros n'importe quoi. Julian aimait les contrats, il est le genre de personne qui faisait un contrat prénuptial xD
Il fit un hochement de tête pour montrer qu'il n'avait aucun problème à utiliser cette technique pour le contrat. Il riait déjà intérieurement à la vu de l'écrivain lire tous les petits mots écrits. Il se disait qu'il devrait écrire recto. Pour sauver des arbres ! Et compliquer le tout un peu ... Il serait bien plus difficile de lire les petits caractères en gris pâle xD La prochaine dépense du Senator sera d'acheter un système de caméra ! Pour mieux observer la signature du contrat xD Par contre, il devait se demander de quelles façons devrai-il agir avec ce pauvre Ernest ? Il pouvait être lui-même ce qui équivaut au petit caractère de couleur grise très très pâle sur du papier très très très pâle. Il pouvait aussi être gentil, ce qui était moins intéressant...XD Quand Julian va apprendre qu'il a une première française, il va premièrement faire le saut. D'un minimum de deux pieds et pouvant aller jusqu'à six xD Deuxièmement, il va tenter de faire mieux xD Pour faire mieux, il va avoir besoin de beaucoup d'originalité. Déjà que faire une première américaine et une française prouve un totale manque d'originalité. Ce n'est pourtant pas compliqué d'être original ! Il suffit de ne pas penser et de faire ce qu'on a comme idée ! Sinon, on peut toujours trouver quelqu'un pour l'être !
-Je le crois bien si vous avez quoique ce soit à modifier ou préciser dites le c'est à mon plus grand plaisir que je vais le faire.
Dit-il sérieusement. En l'écoutant en se disait qu'il était certain qu'il allait faire la modification. La présence de la joie était plus ou moins probable avec le ton qu'il avait pris. Il souriait quand même et avait l'air gentil. Il n'était pas le genre de commis au magasin qui ne veut rien faire et qui espère ne pas avoir de client. Julian était plus un commis qui aimait les clients, mais pas trop et tant qu'ils posent des questions faciles. Encore une fois, Julian fut surpris par la poignée de main de l'écrivain. Il lui sera la main. Dans sa tête, il s'imaginait les clowns qui ont un truc dans la main lequel donne un choc électrique à l'autre. Julian ne reconnaissait plus du tout l'écrivain qui était rentré au tout début avec son air égocentrique et stressé. C'était tant mieux ! Bon ça finirait sûrement à lui retomber dessus et la question n'était que le temps avant que le malheur arrive sur lui. Toutefois, on parle de mister Mayers .... Il sait que ça va lui retomber dessus, mais sa plus grande question est l'emplacement de son fils pour recharger son cellulaire. XD Chacun ses problématiques !
| |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: I will survive || Julian | |
| |
| | | | | | I will survive || Julian | |
|
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
