Good Morning Baltimore
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 Down with the sickness {PV Kate}

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Aubrey A. Bennett
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Aubrey A. Bennett


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MessageSujet: Down with the sickness {PV Kate}   Down with the sickness {PV Kate} EmptyVen 24 Juil - 22:06

    Journée banale. Une journée comme une autre, où le soleil s'était peu à peu levé dans le ciel sans même que les médecins de l'hôpital Sainte Anne n'aient le temps d'y prêter attention. Les jours et les nuits se succédaient. Les gardes de vingt quatre heures se faisaient légion, et chaque journée passée au sein de l'hôpital semblait hors du temps. On venait, un soir, à vingt trois heures. Pendant vingt quatre heures, c'était parti pour des courses effrenées, des inquiétudes et des poussées d'adrénaline. Et puis, à vingt trois heures, le lendemain, on s'asseyait sur un banc des vestiaires, et on repassait dans son quotidien, celui qu'on l'on vénérait puisqu'il nous aidait à supporter ce que l'on voyait dans ce second monde. On enlevait sa blouse et on portait à nouveau les vêtements qu'on avait choisis. On rentrait chez soi, on retrouvait les êtres aimés. On rattrapait ce sommeil qui nous avait tant fait défaut. On retrouvait ensuite un peu de réconfort ici et là, et on recommençait. Encore et encore. En boucle.

    Ce jour-là, Aubrey reprenait son service à une heure convenable. Elle s'était tirée du lit à cinq heures, à l'aube, s'était préparée rapidement, faisant attention de ne pas réveiller sa colocataire qui avait encore joué de la guitare jusque tard dans la nuit. Elle avait pris un rapide petit déjeuner et, une demi heure plus tard, sa voiture miteuse retrouvait sa place habituelle sur le parking de l'hôpital Sainte Anne. Encore endormie, elle poussa la lourde porte du bâtiment, s'engouffrant dans les longs couloirs qui la menèrent jusqu'aux vestiaires des internes. Elle jeta un coup d'oeil rapide et reconnut une connaissance qu'elle salua avant de se diriger vers son casier. Blouse et stethoscope, elle était parée pour la journée. Presque. Manquait encore le café habituel. Elle claqua la porte de son casier, glissa une pièce dans la machine à café, prit son gobelet et s'assit sur la place innocupée d'un banc. Dos à la porte, elle n'entendit pas un des titulaires entrer. Elle reconnut cependant sa voix et se pivota lentement en entendant son nom être cité. « Bennett, Johnson, Peterson, vous êtes avec le Dr Green aujourd'hui! » Encore une journée comme les autres.

    Les trois internes rejoignirent le médecin et ils firent la tournée des chambres, analysant les cas un par un. A la fin, le Dr Green donna un dossier particulièrement fourni à Aubrey qui le regarda, le regard interrogateur.

      « C'est un dossier particulier, il concerne la famille d'un donateur important de l'hôpital. Lymphome non-hodgkinien. On fait des recherches sur ce traitement et on surveille l'état de ce patient. Un membre de sa famille vient dans l'après-midi pour s'assurer que les choses avancent. Je vous conseille de bien lire le dossier. »

    Encore un cas particulier qui lui tombait dessus. Les choses se corsaient facilement dans le milieu lorsque de l'argent entrait en jeu. On avait beau parler de l'égalité des soins, le fait était qu'aux Etats-Unis, deux personnes qui avaient la même maladie pouvaient avoir des chances bien éloignées de s'en sortir. Avant les sciences et les traitements disponibles pour faire face à une maladie, c'était l'assurance qui comptait. Et de la même manière, quand de l'argent venait d'un particulier pour approfondir des recherches, il fallait savoir se montrer irréprochable quant aux soins prodigués à la famille, quelles que soient les raisons du don. Alors ce jour-là, elle devrait être irréprochable, elle le savait. Savoir chaque traitement suivi par le patient, connaitre ses antécédents. Parler quand il le fallait, et ne jamais insister sur rien. Ne rien promettre, mais ne pas faire perdre espoir. Etre modérée dans chacune de ses paroles. Ne s'engager dans rien de risqué, et poursuivre les paroles du Dr Green qui, bien entendu, serait l'homme à écouter et à approuver sans contester. Etre une des meilleures internes de sa promotion ne faisait pas d'Aubrey une experte en relations sociales. Sa vie privée se trouvait déjà bien affectée par son caractère et ses convictions mais s'il y avait bien un endroit où elle devait laisser celle qu'elle était derrière elle, c'était l'hôpital. Parce que savoir communiquer avec le patient était aussi important que savoir le soigner.

      « Bon, la personne attendue vient d'arriver dans mon bureau. »

    Aubrey venait d'annoncer à la famille d'un patient que celui-ci venait de survivre à une crise cardiaque et qu'il était très chanceux qu'un médecin ait été dans la salle du restaurant à ce moment là pour le secourir. Le Dr Green était simplement passé dans la chambre pour la cueillir et quelques instants plus tard, ils marchaient dans un long couloir pour rejoindre le bureau du médecin où l'attendait cette fameuse personne.

    Le Dr Green poussa la porte et serra la main de la demoiselle qui venait de se lever de son siège. Aubrey entra à son tour, ferma la porte et se dirigea à son tour vers la demoiselle dont, jusque là, elle ne voyait que les cheveux. Elle tendit sa main, tentant d'afficher un sourire poli, mais ne put retenir un mouvement de lèvres que l'on pouvait facilement traduire par « putain ».

    HJ; désolée, pas terrible, j'essaierai de me rattraper hug
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Katherine S. Wellinghton
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MessageSujet: Re: Down with the sickness {PV Kate}   Down with the sickness {PV Kate} EmptySam 25 Juil - 15:30

    On a peur d’admettre que notre vie ne dépend pas seulement de nous. On aime se dire qu’on peut la contrôler, en faire ce qu’on veut. Qu’on est capable de se maîtriser, même dans les situations les plus extrêmes. Trop souvent, on oublie que l’on est pas éternel et que du jour au lendemain, tout peut s’arrêter. Parlez avec des personnes ayant eu un problème lié à la drogue, lié à l’alcool ou à la cigarette, ils vous expliqueront que d’autres facteurs peuvent prendre le contrôle de votre corps et de votre esprit, sans que vous n’ayez eu le temps de vous en rendre compte. Certains disent cependant que ces facteurs leur sont du à ces personnes à problème. C’est de leur faute s’ils ont commencé à voir, à fumer ou à se droguer. Peut-être. Mais il est facile de contredire ces personnes là avec un autre exemple, tout simple et très répandu : la maladie.
    Tout le monde a déjà connu quelqu’un de gravement malade. Selon les liens que l’on a avec cette personne on trouve ça dommage, ou alors on est gravement atteint. Mais ce qu’on ne réalise pas, c’est que ça peut vous tomber dessus, à tout moment, et que ce n’est pas toujours l’autre qui est destiné à ça. Vous aussi vous pouvez l’être, peut être.

    Charles faisait partie de ces personnes là. Ces personnes qui se croient immunisé de tout problème. Parce qu’ils sont riches, parce qu’ils sont jeunes, parce qu’ils ont toujours eu de la chance. Il faisait aussi partie de ces personnes qui ne s’occupent pas des problèmes des autres et qui se concentrent sur leur petite personne et leur avenir. Il était le parfait cliché de la bourgeoisie, un jeune homme beau et compétant, aspirant à une grande carrière. Il n’était pas le seul à penser cela. Dans la famille Wellinghton, tout le monde en était persuadé. Depuis toute petite, Katherine avait entendu et réentendu le fait qu’elle serait la fierté féminine de la famille, et Charles celle masculine. Il devait reprendre en main la bijouterie quand son père partirait à la retraite et lui apporter un rayonnement encore plus large. Toute la famille se reposait sur lui, étant donné qu’il était le seul homme, et qu’il était impensable de voir une femme prendre la direction de la grande entreprise. Charles le chef, Katherine l’égérie. Souvent, la jeune femme se disait que si ça n’avait pas été interdit par la loi de se marier avec son cousin germain( le jeune homme était le neveu de son père ), ses parents l’auraient contrainte à un mariage forcé.

    Tout cela était de beaux projets. Personne n’aurait jamais pu imaginé qu’il en aille autrement. Imaginez un peu le choc lorsqu’on a appris que Charles était malade. Gravement malade. Les derniers mois avant son arrivée à l’hôpital, il était très nettement affaibli sans jamais vouloir l’avouer. Il n’avait pas le droit de décevoir sa famille, même s’il devait en souffrir. En chuchotait beaucoup à son sujet, et même les tantes les plus éloignées le dévisageaient quand il passait. Mais très récemment, la mère de Charles trouva celui-ci inconscient, après une dure journée de travail, avachit sur son bureau. On le transféra immédiatement à l’hôpital où il se réveilla après une nuit entière. Assurant les médecins qu’il allait bien, il se disait près à ressortir, prétendant n’avoir rienmangé dans la journée de son évanouissement. Usant de son pouvoir, le père de Kate signait tous les papiers pour le faire sortir quand deux heures plus tard, un certain docteur Green vint le voir :

    Dr. Green : Monsieur Wellinghton
    Mr. Wellinghton: Oui moi-même, vous êtes … ?
    Dr. Green : Le docteur Green. Bonjour.
    Mr. Wellinghton : Vous voulez ?
    Dr. Green : Je n’ai bien peur d’avoir une mauvaise nouvelle pour vous. Il est inutile que vous continuiez cette paperasse, nous ne pourrons pas faire sortir votre neveu.
    Mr. Wellinghton : Et je peux savoir pourquoi ? Je crois que vous ne savez pas à qui vous vous adressés Mr Green je…
    Dr. Green : Détrompez vous je sais très bien qui vous êtes. Mais cela ne changera rien, tout simplement car Mr Charles Wellinghton est dans le coma Monsieur. Nous ne savons pas encore de quoi il est atteint et nous devons le garder ici.

    Toute cette affaire datait de trois jours en arrière. Depuis, la nouvelle s’était répandue dans toute la famille mais devait rester un secret auprès des médias et de l’entreprise. On prétexta que Charles était parti en Allemagne pour un voyage d’affaire et on fit prêter serment à L’hôpital St Anne de garder le secret. De plus, on versa une considérable somme d’argent à l’établissement afin de pouvoir sauver le jeune homme. Il avait été établit qu’il était atteintd’une malade très peu connue et des recherches s’effectuaient chaque heure pour trouver des solutions. Kate, elle, avait été chargée de vérifier chaque semaine comment se portait le malade. C’était sa première visite aujourd’hui. Elle était assise dans la sale d’attente, droite comme un « i » le regard perdu dans le vide quand on vint la chercher. Le même Docteur Green que son père avait rencontré la salua et lui expliqua qu’elle allait devoir se renseigner auprès d’une interne durant un bon moment. Il ne viendrait que par la suite. Il s’excusa un bon nombre de fois et ajouta qu’il avait une opération urgente qu’il ne pouvait reportée. Polie et souriante, Katherine l’excusa sans aucun problème et se dirigea vers la salle indiquée. Le Dr. S’en alla quelque instants chercher l’interne qui arriva dans son dos. Kate, en entendant les pas se retourna et s’apprêta à tendre la main avec son sourire le plus radieux quand elle reconnu la personne qu’elle s’attendant le moins à voir ici. Brusquement son sourire s’évanoui et elle tendit sa main froide en la serrant un coup sec avant de détourner le regard vers le docteur. S’il n’en avait tenu qu’à elle elle aurait évité tout contact mais on lui avait appris à garder les apparences devant des tierces personnes. Le Docteur ne remarqua rien, salua les deux jeunes femmes et parti. L’atmosphère vira au glacial et quand la jeune héritière se retourna de nouveau vers le jeune blonde, elle se rendit compte qu’elle n’était pas la seule à découvrir cette situation.

    HS : Mais il est très bien ton post rhoo =D . Je te laisse l’honneur de dire le premier mot (a)
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Aubrey A. Bennett
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MessageSujet: Re: Down with the sickness {PV Kate}   Down with the sickness {PV Kate} EmptySam 25 Juil - 18:22

    Contrôler la nature. Voilà, en quelques mots, ce que voulaient par dessus tout les patients de leurs médecins. Inventer des traitements, des vaccins, pouvoir atteindre chaque parcelle du corps par chirurgie, déceler une maladie avant qu'elle n'affecte trop d'organes, connaître chaque symptôme de chaque mal pour en venir à son origine. Dépasser la nature, celle de l'Homme. Savoir dépasser ce qu'il avait connu jusque là, se battre contre des maux que l'on ne commençait à comprendre que depuis quelques decennies seulement. Eloigner la mort, la retarder. Rajouter des années aux malades, leur annoncer que tout allait mieux et que ce qu'ils avaient pu subir jusque là ne serait alors qu'un mauvais souvenir. Seulement voilà, malgré les différents progrès de la science et plus particulièrement de la médecine, les miracles ne pouvaient pas réellement exister. Oui, bien sûr, il y avait toujours des cas où des tumeurs disparaissaient brusquement. Des cas inexpliquables, pas même par la science. Alors c'était sans doute ce qu'espérait chaque patient enfermé dans chaque chambre de chaque hôpital. Chaque patient à qui on avait donné un nombre d'heures, de jours, de mois ou d'années espérait sans doute, quelque part, que la maladie qui le rongeait de l'intérieur ferait marche arrière, qu'un médecin lui annoncerait, surpris, que tout celà était fini. Parce qu'une vie pouvait se finir simplement à l'annonce d'une date ou tout serait sans doute fini. Si on vous annonçait qu'il ne vous restait que six mois à vivre, comment vivriez-vous? Que feriez-vous? Ce que vous rêviez de faire jusque là? Déclarer un amour jusque là caché, ne serait-ce pas alors simplement égoïste? Voyager, dépenser de l'argent pour finir sa vie telle qu'on l'a toujours rêvée, pouvait-il être alors aussi beau si l'on savait que c'était le dernier cadeau que la vie nous faisait?

    La mort, c'était un fait, était de moins en moins bien acceptée par l'Etre Humain. Autrefois, elle était simplement la continuité de la vie. Les différentes religions promettaient de plus ou moins belles choses pour cette nouvelle vie qui vous attendait. La mort n'était pas tant redoutée qu'aujourd'hui. Les religions reculent maintenant, laissant place à la peur de l'inconnu et de l'inexpliquable. Et la mort peut se résumer à ses deux mots. Alors on se bat. Le plus grand combat de l'Homme est sans doute celui contre sa propre mort, sa fin. Puisqu'il ne l'accepte pas, il tente de la repousser par tous les moyens possibles. La mort et la vieillesse sont redoutées par l'Etre Humain tout autant qu'un ongle cassé l'est par Paris Hilton. Alors, pour ne pas les voir arriver, on se bat contre les années, contre une mort qui arrivera un jour ou l'autre. On tente de cacher les signes des années passées et puis, quand la Faucheuse commence à se profiler, on cherche de quoi survivre. On s'adresse aux médecins les plus compétents que l'on puisse se permettre, on suit alors ses traitements à la lettre, craigant chaque dérapage. On a peur. Et c'est alors la seule façon de sentir que l'on peut encore quelque chose sur notre vie. Malgré tout le contrôle que l'Homme peut avoir sur soi-même, sur sa conscience, son état psychique, il ne peut pas (encore?) contrôler ce que son corps décide pour lui. Et il ne le pourra sans doute jamais. Le corps se débrouille seul, avec un coup de main que viendrait lui apporter un cachet d'aspirine de temps en temps. Malgré tout l'effort de son occupant, un corps fonctionnera par lui-même. Se battera comme il le pourra, comme il l'a appris, avec les cellules qui lui sont disponibles. Alors des fois, le médecin peut l'aider. Mais quand la mort est là, tout près, il faut simplement apprendre à faire avec, jusqu'à ce qu'elle emporte sa victime.

    C'était ça, le quotidien d'un médecin. Un monde à part. Rempli de mauvaises nouvelles à savoir annoncer. Mais aussi rempli d'espoirs et de satisfactions quand un traitement avait été efficace. Tout le monde n'était pas égal, puisque les traitements face aux différents maux avaient plus ou moins de chances de vaincre par avance. Quand s'ajoutaient aux problèmes scientifiques ceux de la science, les choses se corsaient encore. Et Aubrey ne supportait pas, ce contrôle de l'argent sur les espoirs qu'auraient pu avoir des patients s'ils étaient nés avec une cuillière en argent dans la bouche. Puisqu'elle était comme tout le monde, et comme chaque médecin, son but était de se battre contre la Faucheuse.

    Le dossier que le Dr Green lui avait mis entre les mains le matin avait été étudié avec attention à chacun de ses moments de libre. Elle répugnait l'idée de devoir faire des comptes rendus à des personnes qui espéraient que la survie d'un Homme soit possible grâce à un don d'argent. Mais avant tout, elle était là pour soigner, faire son possible. Alors elle s'occuperait de lui comme elle s'occupait de chaque patient dont elle avait la responsabilité. Ce qu'elle redoutait concernait plutôt les entrevues avec la personne qu'elle devrait cotoyer au moins une fois par semaine. Encore quelqu'un d'arrogant probablement, puisque tous ceux qui roulaient sur l'or qu'elle avait l'occasion de connaître jusque là avaient l'air de se sentir appartenir à une classe supérieure à celle de la plupart des gens. Elle préférait de loin sa situation modeste et la sincérité de ses relations.

    Bref, en tous les cas, c'était parti... Elle avait suivi le Dr Green jusqu'à son bureau, où elle se retrouverait alors seule face à cette personne à dorloter. Elle entra dans la pièce et tendit la main à la jeune femme qui se tenait devant. « putain... ». La voilà qui jurait silencieusement. Katherine Wellinghton. Si ennemie il y avait pour Aubrey, c'était bien Katherine. Leur historique ne datait pas d'hier, et pratiquement chacune de leurs entrevues se finissait mal. Elles se serrèrent la main brutalement, tentant l'une comme l'autre de sauver les apparences face au docteur Green. Voilà, il était sorti. Ils ne restaient qu'elles dans la pièce. Aubrey lui montra un fauteuil où elle pouvait s'assoir et se dirigea elle-même vers un autre fauteuil non loin de là. Le bureau du médecin était grand et en aucun cas Aubrey ne se voyait s'assoir derrière le bureau, à la place du médecin titulaire. Elle croisa les jambes et ouvrit violamment le dossier du patient, faisant voletait quelques feuilles couvertes d'écriture en prenant la soin de les garder maintenues pour ne pas qu'elles aillent choir à terre. Si elle n'était pas interne et n'avait pas pour devoir de rester polie, elle aurait déjà balancé quelque chose du genre « Dommage que ce ne soit pas génétique », mais elle se retint et, depuis qu'elle avait découvert Katherine, elle serrait fermement les dents, tentant tant bien que mal de sauver les apparences.

      « L'état de Charles n'a pas encore évolué, mais nos chercheurs travaillent sur un traitement qui pourrait marcher. T'as des questions précises? » demanda-t-elle brusquement, essayant de cacher ce qu'elle ressentait en cet instant.



    HJ; Oh c'est gentil =D. Huhu, pour le premier mot j'ai eu du mal, la pauvre Bennett elle est pas dans une situation facile xD.
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MessageSujet: Re: Down with the sickness {PV Kate}   Down with the sickness {PV Kate} EmptyDim 26 Juil - 14:31



    Katherine fut invitée à s'asseoir ; côte à côte avec celle qui devait la recevoir. Dans d'autres circonstances, elle serait restée debout, et aurait froidement quelque chose. D'ailleurs si on y pensait bien, rien ne l'empêchait d'être odieuse et froide avec Aubrey. Après tout en tant que cliente, elle n'avait pas de risque à prendre et surtout rien à perdre. Mais on lui avait appris à être polie, et à ne pas se laisser emporter. Cette belle théorie fonctionnait de temps en temps uniquement, mais elle avait le mérite d'être très efficace quand elle marchait. A regret, la jeune femme s'assit alors, et croisa ses fines jambes. Au bout de quelques instants, Aubrey lui annonça qui rien de nouveau n'était à signaler, et que Charles ne s'en sortait pas mieux. A vrai dire, Katherine s'en doutait, mais ce qu'elle craignait le plus c'était de devoir l'annoncer à tout le reste de sa famille. La jeune femme blonde lui avait déclaré cela comme si elle n'en avait absolument rien à faire, et que de toute façon c'était peine perdue. L'héritière fut presque étonnée de ne pas avoir été vouvoyée, vu comment évoluait la petite comédie entre elles deux. Jamais elles n'avaient eut à se contrôler en présence de l'autre, et ce changement inattendu portait presque au ridicule.

    Entre Aubrey et Katherine, c'était une longue histoire. Une histoire d'homme, comme toujours. Pourtant, Kate n'était pas du genre trop jalouse, et ne comprenait pas toutes ces filles qui se prenaient la tête pour un garçon. Après tout des hommes, il y en a des millions sur Terre n'est-ce pas ? Mais là, c'était différent. La ce n'était pas un garçon, c'était Nathan. C'était son ancien meilleur ami. Je ne vais pas prétendre de raconter l'histoire de façon objective, mais de la façon dont la jeune Wellinghton le ressentait à l'époque, et le ressent toujours. Aussi, voici quelques extraits de son ancien journal intime, qu'elle tenait adolescente :

    1) […] En plus, Nathan est bizarre en ce moment. Ça fait quelques temps qu’il ne fait que me parler d’une fille qu’il a connu je sais pas trop où, Aubrey je crois. C’est fou, à chaque fois qu’on se voit, il n’a qu’elle sur le bout des lèvres. J’adore Nathan et je serai très heureuse qu’il se trouve une copine mais là, c’est lourd. Je ne peux même pas lui parler de ce que je t’ai dis plus haut, et pourtant il n’y a qu’à lui que j’ai envie de le dire.

    2) C’est officiel, ils sont ensemble. Nathan et Aubrey. J’arrive toujours pas à y croire, Nathan qui sort avec une fille. Je sais même pas pourquoi ça m’étonne, il est beau et sympa et quand on apprend à le connaître on sait qu’il est génial. Mais j’sais pas ; ça me fait bizarre. Je serai plus la fille qu’il appellera pour aller au cinéma, plus celle à qui il envoiera des SMS jusqu’à minuit et plus la dernière voix qu’il entendra avant de s’endormir. C’est pas que je suis jalouse, mais j’ai juste peur que ça change entre nous.

    3) Ça y est, je l’ai rencontrée. Bon d’accord, elle est jolie. En fait, elle a tout ce que je n’ai pas physiquement : elle est blonde, avec des formes prononcée et les yeux verts. C’est un peu frustrant. Mais bon je ne peux pas trop la critiquer, elle est plutôt sympa.

    4) Deux semaine que je ne l’ai pas vu, il abuse. Je l’ai appelé au moins dix fois, et les dix fois il était pris avec elle. Ça va deux minutes, mais la je sature. Il me zappe complètement, j’ai l’impression d’être en périphérie et elle au centre du monde. De son monde. C’est insupportable, et en plus Ed redouble ses efforts pour me convaincre qu’il en vaut pas la peine, je sais même plus comment le contredire.

    5) Ils ont cassé. Non je te jure, j’y suis pour rien, depuis ma crise de l’autre jour je ne lui ai même pas reprocher de me laisser tomber. Pourtant il a du le comprendre tout seul parce qu’il est venu me voir hier, en m’annonçant que c’était finit et qu’il était désolé. En plus, Nathan qui s’excuse, je sais pas moi… mais c’est un évènement quoi. Ça m’a fait un peu de peine, mais il avait pas l’air triste. Et puis tu vas me dire que j’aurai du y penser avant. Tant pis. Par contre elle, elle doit la voir noire…

    6) Cette fille est un calvaire ! Non je t’assure, je peux même plus la prendre en photo. C’est incroyable ce qu’elle a le don de me taper sur les nerfs. Elle n’était même pas faute cette balle à la con et il a fallu que Madame pique sa crise. Non mais c’est quoi au juste son problème ? Elle a toujours pas digéré que Nathan l’avait largué ? Pfff c’est ridicule, ça fait presque un an et demi maintenant. Je te jure, je regrette pas ce que j’ai fais aujourd’hui.


    A présent, Kate est plus âgée, plus mature. De plus, elle n’écrit plus de journal intime, mais la haine qui s’est installé progressivement entre elles deux n’a pas changé. Là, maintenant tout de suite, si elle devait écrire quelque chose ça donnerai probablement ça : Ben voyons. Il fallait qu’en plus de tout ce qu’il se passe en ce moment je tombe sur l’autre blonde. Et puis quoi d’abord, depuis quand elle travaille ici elle ?

    «  T'as des questions précises? » .
    Oui. Pourquoi tu me fou pas la paix ? Qu’est-ce que tu fou ici ? Comment ça se fait que ce soit Nathan et moi qui nous haïssons maintenant alors qu’on a toujours été plus proches que toi et lui ?

    «  Non. »

    Katherine le lâchait pas le regard de « Dr. Bennett ». C’était une de ses grandes facilité de pouvoir fixer le regard d’une personne pendant longtemps sans se troubler. Encore quelque chose de très utile puisque généralement les personnes en face d‘elle détournent rapidement le regard.

    «  Si en fait. Je peux le voir ? » .
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MessageSujet: Re: Down with the sickness {PV Kate}   Down with the sickness {PV Kate} EmptyMar 28 Juil - 17:59

    Katherine Wellinghton. Elle était là, face à elle. Leur passé était long. Les choses auraient peut-être pu être différentes, et si tant de choses ne les avaient pas séparées, qui sait, peut-être seraient-elles devenues amies. Mais voilà, depuis cette première fois où elles s'étaient vues, les choses s'étaient peu à peu dégradées, pour devenir ce qu'elles étaient maintenant.

    Aubrey se souvient encore très bien de la manière dont elle avait connu Katherine. Il y avait Nathan, ce garçon qu'elle avait rencontré par hasard, à la cantine. Ils avaient parlé, s'étaient rapprochés jusqu'à devenir inséparables et sortir ensemble. Nathan ne manquait pas de faire l'éloge de cette fille qui semblait si exceptionnelle : Katherine. Aubrey doit bien l'avouer, la première fois qu'elle a vu la brune, elle s'est dit qu'elle avait vraiment tout pour elle. Elle était belle, intelligente, drôle et gentille. Parfaite en somme. Nathan parlait d'elle avec tant de conviction qu'elle le quitta. Quand un homme semble trop obsédé par une une autre femme que sa copine, ce n'est jamais très bon signe. Alors, quelque part, Aubrey avait un peu de rancoeur envers Katherine, mais celà ne s'arrêta pas là. Lors d'un match de volley qui opposait les deux lycées des demoiselles, elles en étaient pratiquement venues aux mains, puisque cette faute semblait si discutable. Quelques temps plus tard, quand la soeur de Katherine fut assassinée, Nathan se retrouva en tête de liste des suspects. Il avait Katherine à son dos, mais aussi toute sa famille qui étaient convaincue qu'ils tenaient là le coupable. Et bientôt, deux clans s'étaient formés : ceux qui, comme Katherine, étaient persuadés que Nathan était coupable, et ceux, de l'autre côté, qui soutenaient Nathan, convaincus du contraire. Aubrey faisait partie de cette dernière catégorie, parce que malgré leur séparation, ils étaient restés relativement proches. Alors forcément, les animosités étaient allées encore en s'accroissant, si celà était possible. Et maintenant, les voilà obligées de se retouver dans le même bureau.

    Et Aubrey obligée d'être polie et respectueuse.

    La blonde devait l'avouer, elle n'attendait pas du tout quelqu'un de la famille Wellinghton, encore moins Katherine précisémment. Quand on lui avait parlé d'une famille haut-placée, elle ne se doutait absolument pas à qui elle aurait à faire. Si elle s'en était doutée, elle aurait probablement trouvé un prétexte pour échapper à la rencontre (« Non mais je préfère m'occuper de ce cas de pneumonie, Dr. Green »). L'opportunité s'était avérée interessante puisque, malgré tout, on lui avait offert là une belle preuve de confiance & être interne à la charge d'un patient important ne pouvait que l'aider dans sa carrière... Mais Wellinghton, pourquoi Katherine Wellinghton? Tout d'un coup, ses espoirs s'étaient écroulés. Elle avait ce côté ambitieux, il fallait bien l'avouer. Venir d'une famille modeste de Brooklyn n'aurait pas fait d'elle l'interne brillante qu'elle était aujourd'hui si l'ambition ne s'en était pas mêlée. Et puis alors, quand c'était Katherine qu'elle avait découvert dans le bureau, tout espoir s'était volatilisé. Ne restait devant elle qu'une corvée, une promesse d'efforts à faire pour rester polie et surtout, surtout ne pas finir par en venir aux mains. Juste maintenir une image correcte et effectuer son travail d'une manière respectable. A savoir, informer.

      « [...] T'as des questions précises? »
      « Non. »

    La brune marque une courte pause, soutenant le regard de l'interne face à elle. Aubrey le maintint aussi de son côté. Et si on réfléchissait quelques secondes, n'importe qui qui entrait dans cette pièce en cet instant précis refermerait probablement aussitôt la porte, impressioné par la scène innatendue qui se tenait dans le bureau d'un médecin réputé de l'hôpital Sainte Anne de Baltimore.

      « Si en fait. Je peux le voir ? »

    Une question. Qu'elle aurait tout aussi bien pu poser aux infirmières. Mais peu importait, elle était là, devait l'être, répondre aux questions histoire d'être utile à la famille d'un patient tout autant qu'à n'importe quel patient dont elle avait la responsabilité dans cet hôpital.

      « Pendant les heures de visites oui, mais pas plus de deux personnes en même temps, il a besoin de repos. »

    Entre chacune de leurs réponses, un silence pesant se faisait ressentir, mais Aubrey n'y prêtait pas attention. Sans cette politesse qui les maintenait -pour le moment, tout du moins- assises dans leurs fauteuils respectifs, elles seraient probablement en train de s'envoyer des reproches à la figure, qui n'auraient rien à voir avec Charles Wellinghton. Mais voilà, en attendant, autant jouer la simple carte de l'ancienne connaissance. C'était ce que s'efforçait de respecter Aubrey en cet instant, attendant d'autres éventuelles questions de la jolie brune.
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MessageSujet: Re: Down with the sickness {PV Kate}   Down with the sickness {PV Kate} EmptySam 1 Aoû - 23:36

    Sans blague. Non vraiment, jamais Kate n’aurait pensé pouvoir le voir durant les heures de visites. Etonnant n’est-ce pas ? Qui plus est, c’était bien connu qu’elle était plusieurs personnes à la fois. Bref, la réponse apportée par Aubrey lui semblait ridicule et inutile. Et comme son caractère bien trempait ressurgissait quand bon le lui semblait, elle ne put se contenir outre mesure et lâcha ;

    « Merci de ces précieuses informations, mais ce je repose ma question d’une façon plus claire : est ce que je peux le voir maintenant ? »

    Si comme ça l’interne ne comprenait pas, alors on ne pouvait plus rien pour elle. Kate, avait jeté un œil à la pendule qui se trouvait de l’autre côté du bureau pour voir l’heure. Ce n’était pas vraiment une heure trop inconvenante pour rendre visite à un malade, mais après tout, dans les hôpitaux on ne sait jamais à quoi s’attendre. Le temps s’écoulait à une vitesse infernale, et l’heure ou l’heure et demi que Katherine allait devoir patienter en compagnie de celle qu’elle supportait le moins allait s’avérer être longue. C’était aussi un peu pour cela qu’elle avait demandé à voir son cousin. Au fond, elle n’avait jamais eu de sympathie pour lui, au contraire. Même s’ils vivaient au sein d’une même famille et que leurs vies étaient destinées à être liées pour le bien être de la boutique, jamais les deux Wellinghton n’avaient été proches. Jamais au grand sens du mot. Pourtant Edward lui, l’appréciait. En fait, Kate n’avait jamais compris son meilleur ami pour cela. Etre ami avec Charles faisait partie de la facette Harper « Je suis un bourge et je suis fier de l’être, je ne me mêle pas aux autres personnes ». Cette facette, son amie la connaissait plus que par cœur et la détestait. Même si Ed n’était que peu souvent très ouvert avec elle, c’était tout de même en sa compagnie qu’il l’était le plus. Et le vrai Ed, ou du moins le plus ouvert, n’était pas comme ça.

    Mais passons, tout ceci n’ayant pas un grand rapport avec ce qu’il se passait dans la petite pièce d’hôpital. La tension ne voulait d’ailleurs pas y redescendre, et la jeune femme de Roland Park se demandait quand est-ce que l’une des deux allait craquer. Parce que oui, c’était obligé, une de ces deux jeunes femmes allait devoir s’énerver. Laquelle ? Pas évident à prévoir. Logiquement, on pourrait dire que Katherine serait celle qui aurait le plus de marge de manœuvre. Au fond, elle ne faisait pas partie à proprement parler de l’hôtel, et si elle faisait un peu pression sur sa famille elle n’aurait jamais à y remettre les pieds. Mais au fond, la jeune femme avait un certain contrat avec elle-même, qui l’empêchait de se mouvoir comme elle l’entendait. Evidemment, sa famille était au courant du grand remue-ménage qui régnait dans la ville et cette histoire de gang ne leur avait pas échappé. Depuis le début, ils ne disaient pas grand-chose, mais Kate savait parfaitement qu’il suffisait qu’un seul faut pas mette les Wellinghton dans une mauvaise position pour qu’elle le regrette amèrement. Du côté de la jeune blonde, toute l’histoire ne ce présentait certainement pas mieux. Elle était ici en train de travailler, et ne pouvait pas se comporter n’importe comment. Mais toutes deux étaient ainsi faites, qu’il suffisait que l’autre pousse un tout petit peu, il suffisait d’une toute petite goutte d’eau pour que le vase déborde et qu’elles en arrivent au sujet sensible. Tant bien que mal, elles se contenaient, et ça sautait aux yeux si bien de l’une que de l’autre. A voir de l’extérieur, c’était même plutôt comique, si on ne connaissait pas leur situation bien sûr. Mais au fond, il s’agit de mort, alors ne rions pas. De mort, et d’amour.

    Je te laisse l’honneur de jeter la goute qui fera tout casser si tu en as le temps avant ton départ, comme ça je ferai une belle réponse qui relancera bien le sujet pendant ton séjour Wink
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