Good Morning Baltimore
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 "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]

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Evey M. Scott
For my prince forever ! <3
Evey M. Scott


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Love : Un homme au cheveux châtains/blond, avec des yeux bleus et un collier autour du cou. Un homme banal en quelque sorte sauf que c'est homme banal est l'amour de ma vie et je l'aie perdu...

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Citation: Que ceux qui nous aiment puissent nous aimer, et ceux qui ne nous aiment pas, puissent Dieu les changer. Et s’il ne parvient pas à les changer, puisse-t-il leur coller une entorse, pour qu’on puisse les reconnaitre quand ils marchent.
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MessageSujet: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyDim 19 Juil - 20:09

    Aujourd'hui cela faisait 5 mois que les parents d'Evey étaient morts... La jeune fille avait eut 20 ans et avait dut assumée tout, tout de seule. Même si elle commençait à remonter la pente pleins de choses ce bousculait dans sa tête : elle n'avait pas vu le temps passer ente l'enterrement de ses parents, la vente de la maison,, l'appartement, son acceptation à l'université, le décès de son grand-père... Un tas de choses c'était accumulée rendant la vie difficile à la jeune demoiselle qui avaient encore besoin de la protection parentale malgré son âge. Elle n'avait pas revu Stella depuis un bail, depuis à peu près 2 mois... C'était énorme pour Evey qui voyait au moins son amie deux à trois fois par semaine. Elle n'était plus trop allée au Blueberry Nights et quand elle y allait la merveilleuse guitariste n'y était pas. C'était dur pour Evey de ce lever, le silence de l'appartement était pesant... Seule le bruit de la pluie sur les carreaux perturbait ce silence de mort... Allongée dans son lit, sa couette serrer contre elle, la futur biologiste réfléchissait à tout. Une violente envie monta en elle : appeler Stella et lui demander de venir en ce jour si dur à surmonter à chaque fois. Que faire, que dire? Evey ne voulait pas être un poids pour ses amis alors elle n'avait mis quasiment personne au courant de toute cette histoire. Evey avait vraiment peur que Stella ne veuille plus lui parler. Finalement elle reussissa à ce lever et alla vers le salon/cuisine. Elle n'avait pas du tout envie de manger. Elle avait mal au ventre et envie de vomir, patraque elle posa sa main sur son front pour voir si elle n'avait pas de fièvre : non elle n'en avait pas. Instinctivement, par habitude elle ouvrit le frigo qu'elle referma aussi tôt. Debout dans son salon, les bras le longs de son corps, son short trop grands, son t-shirt Supers Nana, Evey était perdu dans son propre appartement. L'ombre d'elle même était ressortit, à croire qu'elle était retourner dans le temps, au début où le décès de ses parents étaient inconcevables. Elle avait toujours espoirs qu'ils reviennent, qu'ils ouvrent la porte et qui la serrent contre eux. Mais ce temps là était passer, de l'eau avait couler sous les ponts, Katherine l'avait aidée et Stella l'aurait fait avec un immense plaisir mais elle ne voulait pas l'embêter avec ça. Toujours pensées aux autres, jamais à elle... Elle allait contre cette devise là ! Evey essuya ses joues légèrement mouillés avant de ce diriger d'un pas rapide vers la salle de bain.

    Une baignoire était dans le coin et à l'opposé une douche : sa salle de bain était spacieuse, Evey l'aimait beaucoup : c'était une de ses pièces favorite. Elle ouvrit l'eau pour ce faire couler un bain : être dans l'eau la calmait. C'était son éléments, elle ce sentait comme un poisson dans l'eau lorsqu'elle était dans cette dernière. En attendant que l'eau monte, elle enleva ses vêtements qu'elle mit dans la panière à linge sale et ce regarda dans la glace alors qu'elle était en sous-vêtements. Evey avait maigri, elle passa sa main sur ses joues, qi, par chance n'était pas creuse. Pâle comme une merde de laitier et ce tourna pour arrêter l'eau et rentra dans la baignoire. La fumée sortait de l'eau qui était très chaude, au contact de cette chaleur, Evey sentit ses muscles ce décontracter et elle souffla. Tout en fermant les yeux elle pianotait dans l'eau essayant de ce rappeler la voix de sa maman. Elle essayait de la revoir entrain de jouer du piano à coter d'elle, et elle réussit ! Evey avait l'impression de sentir le parfum de sa mère, qu'elle était à coter d'elle mais elle était seule. Elle ramena ses genou vers elle et ce mit en boule, assis dans sa baignoire, le regard perdus dans les ondes qu'avait occasionner cette position. Quelques sanglots : pourquoi c'était si dur de tourner la page, de dire que plus rien ne sera comme avant? Elle était grande, elle devait ce ressaisir mais cela lui était impossible. Ces parents étaient tout pour elle... Son portable sonna au loin, dans sa chambre, la musique de « The Fray ~ never says Never. » Résonna jusqu'à ce que l'appelle soit transférer sur sa messagerie. La jeune fille resta une petite heure dans l'eau jusqu'à temps qu'elle soit froide. Elle attrapa une serviette et s'enroula dedans avant de plonger son visage dans une serviette qui sentait la lessive de sa jeunesse. Elle essuya ses longs cheveux qui lui arrivait maintenant dans le bas du dos avant de faire une natte sur le coter. Quand cela fut fait, elle ce dirigea vers sa chambre et prit dans sa penderie un jeans et un haut noir simple. Ayant froid, elle enfila aussi son sweat bleu marine avec un immense «  Winnie l'ourson ». en dessous du dessein « Pooh » était marqué. Il était à Will mais elle ne lui à jamais rendu. Quand elle fut habiller elle retourna dans son salon et alla s'asseoir sur le siège du piano. Assis en face de son instrument préféré, elle joua : « Yiruma ~ Kiss the Rain » Une des chansons préférée de sa maman mais elle savait aussi que Stella l'appréciait beaucoup. Elle avait été sa seule amie lorsqu'elle venait d'arriver à Baltimore, elle lui avait montrer la ville et pour cela, Evey lui serait à jamais reconnaissante d'avoir été son amie dès le début. Le mal du pays avait été terrible pour la jeune demoiselle. De plus cette chanson allait parfaitment avec l'instant présent : il pleuvait dehors alors c'était comme poétique selon Evey. Elle leva ses mains et posa délicatement les doigts sur les touches blanches et noirs de son piano. La musique s'éleva dans l'air et cela remonta le moral à Evey : comme si le piano prenait toutes les ondes négatives en elle et les élevaient dans l'air. Il était à peu près 10 heures du matin et elle savait que ses voisins étaient déjà debout : ils l'avaient réveillée ! Aujourd'hui elle ne travaillait pas, forte heureusement, elle n'aurait pas été opérationnelle. Un vague de souvenirs remonta en elle, Evey avait fermer les yeux et essayait de retrouver le calme et la tranquillité qu'elle avait avec Will, Stella ou même Katherine sans oublier Vicky !

    Soudain quelqu'un sonna, elle s'arrêta et ce leva pour aller ouvrir. Elle déverrouilla la porte et quelle magnifique surprise de voir que Stella ce tenait derrière cette dernière. Ses yeux s'embrumèrent de larmes et elle enlaça très fort (sans l'étouffer bien sûr) la jeune demoiselle sans qu'elle ait eut le temps de parler:

    « Stella... »

    Juste ce nom là, Evey avait passer son menton derrière son omoplate et renifla avant de s'écarter:

    « Excuse moi... Vas-y rentre, fais comme chez toi ma Poule. Tu est trempée !  »

    Elle recula pour laisser entrer son amie. Quand cette dernière fut rentrer, Evey referma la porte avant de s'approcher d'elle et de lui dire simplement :

    « Tu ma manquer... Je suis désolé si en ce moment je n'ait pas été présente pour toi... Je m'en veux, si tu savais... »

    Elle lui prit sa main comme elle le faisait quand elle n'allait pas bien, comme au début quand rien n'allait, qu'elle n'arrivait pas à ce faire à Baltimore. Elle la lâcha pour aller cherhcer une serviette toute propre avant de revenir et de lui tendre:

    « N'attrape pas froid! »
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyDim 19 Juil - 23:05

    Stella avait passé une partie de sa matinée dans son appartement, à composer des chansons sur son petit clavier puis sur sa guitare, faisant l'aller et retour entre les deux, n'arrivant jamais à se décider, passant d'une composition à une autre. Une vraie girouette. Elle s'était levée assez tôt, huit heure et quelques, avait enjambé ses partitions et autres CDs étalés sur le sol, puis était parvenue à la fenêtre pour ouvrir les volets. Ses yeux s'étaient plissés devant la lumière qui s'était alors étalée sur son visage. Pourtant, les nuages cachaient le soleil. Mais ils étaient tellement clairs que les pauvres yeux de Stella, à peine réveillés, avaient eu grande peine à regarder le paysage matinal qui s'était offert à eux. Elle avait soupiré puis était retournée dans son lit, allumant la radio sur son passage. La météo annonçait des averses. Puis en vint la musique. Queens of the Stone Age. Un groupe qu'elle aimait beaucoup. Puis suivit Charlie Winston. A chaque fois qu'elle entendait une de ses chansons, son coeur se serrait. La voix qu'il avait, la personnalité qui émanait de lui lui avait toujours donné envie de le serrer dans ses bras et de le remercier pour sa musique. Chose qui évidemment ne se produirait jamais. Puis enfin, arriva la chanson qui réussit à la faire sortir définitivement de son lit : Feeling Good, la célèbre reprise interprétée par Muse. Encore un groupe qu'elle adorait. Une chanson qui mettait de bonne humeur. Bonne humeur. Pour Stella, c'était un terme bien vague, mais en gros, cela consistait au simple fait de se lever et d'avoir le courage de s'habiller, se maquiller et penser à sortir de son chez elle. Bien sur elle n'était pas une dépressive profonde, mais son humeur était souvent exécrable, et même si elle tentait vaguement de cacher de côté sombre, son manque de rires aux éclates et de sourires jusqu'aux oreilles en témoignaient assez bien. Mais on avait - semble-t-il - appris à l'aimer comme elle était.

    Elle avait finalement fait une vague pile de ses partitions, et était sortie de sa chambre pour se faire un petit déjeuner. Aubrey était partie à l'hôpital, aussi ne s'attendait-elle pas à la voir débarquer, et se prépara de quoi tenir le coup la matinée pour elle toute seule. Son programme était chargée. Bosser pour la fac, et puis bosser ses compos. Autant la deuxième partie du travail lui semblait être une partie de plaisir et de liébération qu'elle attendait avec impatience, autant la première partie lui donnait déja envie de fermer ses classeurs avant même de les avoir ouverts. Autant la musique et l'art l'intéressaient depuis toujours, autant le cadre prédéfini de la faculté, avec ses obligations de faire telle ou telle chose parce que "c'est dans le programme", ça l'insupportable. On ne devait pas forcer à faire de l'art. Vous me direz alors que c'est elle quia avait choisi d'étudier ça. Oui, bien sur. Seulement l'art vient avec l'inspiration, de gouts de chacun. Alors elle se disait qu'elle devait tout connaitre de l'art pour prétendre être une artiste. Et alors là elle était motivée.

    Et hop, en deux temps trois mouvements, elle avait atéri sur son bureau et lisait son gros classeur, le coude posé sur le bureau, la joue dans sa main, à moitié affalée sur cette dernière. Au bout d'à peine une demi-heure de révisions intenses, la jeune femme ferma son classeur d'un air déterminé, et s'attaqua à ses compositions. Enfin. Elle était dans son élément. Elle se chantait elle. Elle transférait sa vie dans sa musique. C'était une libération à chaque rime trouvée, à chaque accord choisi. Elle vibrait au son des cordes de sa vieille guitare qu'elle avait depuis toute jeune. Sa guitare fétiche.

    Vers neuf heures trente du matin, elle releva la tête. Une idée l'avait frappée. La musique. Sa rencontre au bar. Evey. La belle et intelligente Evey. Une amie comme on n'en trouve pas deux. Cela faisait tellement longtemps ... Elle avait une journée de libre. Elle ne pouvait pas ne pas tenter de lui parler ... ne pas la voir durant autant de temps, ce n'était pas habituel, il fallait bien le dire. Elles qui se voyaient si souvent avant! Décidée, elle se leva finalement, posa sa guitare sur son socle, laissa toutes ses compos plus ou moins achevées étalées sur le sol, prit son sac et enfila sa veste avant de sortir. Il ne pleuvait pas encore, mais ça ne saurait tarder. La question était : aurait-elle le temps d'aller chez Evey avant de se prendre la cascade torrentielle de la pluie sur sa tête ? Elle mit ses écouteurs sur les oreilles, comme à chaque fois, et pressa son pas en baissant la tête. Le vent fouettait son visage et ses cheveux, ce jour là détachés, volaient derrière elle. La jeune femme était obligée de plisser les yeux pour parvenir à voir ne serait-ce qu'un peu devant elle. Au bout d'un moment et un certain nombre de chansons passées, elle arriva à Roland Park. Devant chez Evey. Elle hésita avant de sonner. Elle entreprit de fumer une clope mais la pluie s'abbatit sur la jeune femme. Le temps qu'elle range son paquet de cigarette, son briquet, et qu'elle trouve la sonnette, elle était déja trempée. La question de déranger ou non Evey ne se posait même plus. Hors de question qu'elle rentre chez elle sous cette pluie accablante. Enfin, elle parvint à sonner chez son amie, qui vint lui ouvrir rapidement pour la prendre dans ses bras. Stella lui rendit son étreinte. Qu'il était bon de ne revoir ne serait-ce que son visage!

    Elle rentra finalement et entendit avec soulament la porte se claquer derrière elle. Enfin, elle était séparée de la pluie ! Elle se tourna vers Evey, qui, à sa grande surprise, lui sortit :

      "Tu m'as manqué... Je suis désolée si en ce moment je n'ai pas été présente pour toi... Je m'en veux, si tu savais... "


    Le îre fut quand la jeune femme lui prit sa main. Ca ne présageait rien de bon. Evey n'avait pas l'air d'aller bien, malgré les apparences qu'elle essayait de garder fièrement. Elle commençait à connaitre Evey ... Stella ne répondit rien, trop occupée à se demander ce qu'elle avait, trop préoccupée par son amie. Et puis, elle n'était pas non plus du genre très bavarde. Elle remercia son amie d'un sourire lorqu'elle lui donna une serviette et la passage sur son visage avant de commencer à frictionner ses cheveux pour les sécher autant que possible.

    Finalement, elle entreprit une réponse :

      "C'est plutot moi qui n'ai pas été là. J'espère que tu vas bien ma belle..."


    Son but n'était pas de la forcer à parler, mais d'être présente si Evey voulait parler. Rien de plus, rien de moins. Mais ce geste avec sa main ne sortait pas de l'esprit de Stella, ni son regard embué lorsqu'elle l'avait reconnue derrière la porte, et il fallait avouer qu'elle commençait à s'inquiéter. Déja que le fait de ne pas la voir pendant si longtemps lui paraissait si ... bizarre ...
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyLun 20 Juil - 17:30

    Evey était très heureuse de revoir son amie : elle lui avait tellement manquer. Tout les bons moments passée avec elle, dans les rues de Baltimore mais aussi dans sa maison. Evey lui avait donnée l'adresse de son nouvel appartement dès qu'elle à emménager et avait dit que c'était parce qu'elle voulait être indépendante : un sombre mensonge. Mais elle ne voulait pas inquiéter Stella : elle avait autre chose à penser. Lorsque son amie la serra également; Evey ne put s'empêcher de sourire. Un câlin étit tellement rassurant : surtout venant d'une personne de confiance qui jamais ne vous trahira. Pouvoir ce reposer deux petites secondes sur quelqu'un suivait à requinquer la jeune demoiselle, qui tant bien que mal, ce ressaisis. La voix de Stella ne put que l'apaiser encore plus, les apparences pouvaient être parfois trompeuse : c'est cela que disait son père. Une fois la serviette donner, Evey prit le manteau à son amie et l'accrocha au perroquet qui était derrière sa porte :

    « Tu veux du thé, café, chocolat chaud? »

    Comme tout les Anglais du monde entier, du thé était toujours dans leurs placard. Evey n'échappait pas à cette règle : un, voir plus, thé par jour. Ce n'était pas une obligation voyez-vous mais Londres lui maquait tellement qu'elle s'en rapprochait un maximum : et cela passait également par les coutumes. Elle mit de l'eau à chauffer pour son thé à elle et attendit que Stella disent ce qui lui tentait pour le préparer. Tout en faisant cela, elle ce mit à parler:

    « Tu te souviens que je t'ai dit que j'ai quitter la maison pour prendre de l'indépendance... Eh bien c'était un mensonge et je m'en veux de t'avoir mentit mais... Je ne voulais pas être un fardeau pour toi malgré que je sache que cela en te dérangerait pas... Je me sentais trop gênée pour te le demander. »

    Deux mugs, un sachet de thé dans sa tasse et elle ce tourna pour lui dire:

    « La raison pour laquelle je suis dans cette appartement es que j'ai vendu la maison de mes parents car... Ils sont morts il y a 5 mois de cela dans un carambolage au carrefour pour arriver à la maison. Ils sont morts le soir même, en salle d'opération. Peu de temps après, je dut organiser l'enterrement, faire les papiers de l'agence, aller voir le notaire, tout c'est accéléré comme un mauvais film. Je ne voulais pas accepter la mort de mes parents, c'était inconcevable pour moi. Encore aujourd'hui j'espère au fond de moi qu'ils passeront la porte et qu'ils me serrent contre eux tellement fort que je ne pourrais plus respirer ! Je me suis plonger dans mes études, mon travail et la plonger sans vouloir demander de l'aide à quelqu'un. J'essayais d'oublier mais ce n'était pas possible. Pour courroner le tout voilà qu'il y a 3 mois mon grand-père est mort lui aussi. Ma grand-mère hésite à venir dans cette grande ville : ne voulant plus restée dans sa maison. »

    Evey reprit sa respiration avant de continuer plus calmement :

    « Ce n'est pas mon genre de disparaître comme ça, ni de donner aucunes nouvelles mais je ne veux pas êtres un fardeau pour les autres alors je me suis renfermée sur moi même. Tu vois, avant que tu arrive je jouais du piano et cela faisait depuis la mort de mes parents que je n'en avais pas jouée. Lors du repas après leurs enterrements j'avais jouer : « Kiss the Rain. » Tu sais notre chansons préférés. Je l'ais jouée là et je pensais à toi. Toi qui ne ma jamais trahit, juger, toi qui est si importante pour moi : comment ais-je put ne pas te parler? Peut-être que c'est parce que je n'arrive toujours pas à accepté la mort de mes parents... »

    Elle versa l'eau chaude dans sa tasse, et prit les deux mugs qu'elle posa sur la table basse. Avant de s'asseoir à coter de son amie, sur le canapé blancs en cuir qui venait de la maison familiale. Un drapeau d'angleterre était sous le verre de la table basse : anglaise pour toujours !

    « Je suis si heureuse que tu sois là. »

    Evey voulait changer de sujet, elle ce mordit la lèvre et but une gorger de son thé pour ne pas verser une petite larme. * Stella que ferais-je sans toi?* Pensa-t-elle
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyLun 20 Juil - 23:00

    C'était avec plaisir que Stella avait passé le pas de la porte de chez Evey pour rentrer chez son amie. Déja parce qu'il pleuvait à torrents dehors, mais aussi et surtout parce que revoir son amie lui avait manqué. En venant ici, les questions avaient défilé dans son esprit. Faisait-elle bien de débarquer ainsi à l'improviste ? Evey lui en voulait-elle pour une quelconque raison ? Stella ne la collait-elle pas trop ? Avait-elle fait une gaffe sans s'en rendre compte ? La jeune femme était tellement peu douée en ce qui concernait les relations humaines que toutes les éventualités semblaient être à envisager ...

    Toutes, sauf une. Si elle avait pu se douter ...

    Elle continua de se sécher les cheveux avec la serviette que lui avait gentiement apporté son amie musicienne, tout en la regardant, guettant ses réactions, ses gestes, n'importe quoi qui aurait pu l'aider à comprendre. Son absence, ses silences, ses gestes qu'elle avait surpris à son entrée chez elle. Tous ces petites choses qui trahissaient quelque chose. Et Stella en avait peur. Finalement, elle se trouva égoïste de penser que c'était lié à elle. Apparamment, c'était tout le contraire, quelque chose qui semblait toucher profondément la jeune femme qui à présent tentait de trouver du réconfort dans la visite improvisée de Stella ...

      "Je veux bien du café " fit-elle tout en continuant de regarder son amie. Quelque chose ne tournait pas rond.


    Elle suivit son amie qui préparait de quoi les requinquer, tout en remarquant encore ce drapeau anglais disposé avec fierté sur la table basse de son amie. Stella eut un sourire intérieur. Evey avait toujours aimé son pays, son chez-soi. Et Stella pouvait la comprendre, elle qui avait toujours rêvé d'aller à Londres. Et Evey en était originaire, et pas peu fière. Et tant mieux. C'était un trait de caractère de son amie qu'elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier. Elle aussi n'était pas originaire de Baltimore, et elle aussi abordait un petit accent lorsqu'elle parlait anglais. Enfin, américain. Evey avait ce petit accent so british que Stella avait mis des fois à reconnaitr et discerner. Mais toutes les deux formaient la paire des deux étrangères. Musiciennes. Aucun doute, elles s'étaient bien trouvées.

    Quand son amie se mit à parler, Stella sentit que ce n'était pas une conversation banale, que ça ne serait pas à propos des derniers potins du moment. Evey essayait de poser sa voix mais Stella devinait la douleur cachée derrière. Elle lui lança un regard encourageux et pourtant déja rempli de tristesse. Evey avait mal, et sa douleur rappellait la sienne à Stella. Voir son amie ainsi la déchirait en mille morceaux.

      " Tu te souviens que je t'ai dit que j'ai quitté la maison pour prendre de l'indépendance... Eh bien c'était un mensonge et je m'en veux de t'avoir menti mais... Je ne voulais pas être un fardeau pour toi malgrès que je sache que cela en te dérangerait pas... Je me sentais trop gênée pour te le demander. "


    Stella eut un moment de silence, puis répondit simplement :

      "Tu ne pourras jamais être un fardeau pour moi. Tu es mon amie. Je te soutiendrai dans la pire des éreuves ... "


    Elle ne lui en voulait pas, bien sur, mais avait peur de ce qu'elle allait lui dire ensuite. Ca sentait la mort. Et la mort n'était pas pire pour les morts mais pour ceux qui restaient en vie, à devoir supporter la douleur de leur départ. Et elle se sentait déja opressée intérieurement à l'idée de penser que Evey avait dû vivre cette épreuve seule ... totalement seule ... alors que lorsqu'elles s'étaient vues, elle avait feint d'aller bien, d'être "normale". De ne pas souffrir. D'avoir comme seules préoccupations ses études ou la musique. Stella sentait que ce n'était pas vrai. Qu'une vive douleur la rongeait déja de l'intérieur.

      "[...] Ils sont morts il y a 5 mois de cela dans un carambolage au carrefour pour arriver à la maison. [...] "


    La phrase fatidique frappa Stella comme une bombe. Le reste des paroles de la jeune femme résonna dans l'esprit de la jeune femme. Ses parents étaient morts. Rien que d'imaginer la douleur d'Evey, Stella dut prendre son visage entre ses mains pour assimiler plus facilement les faits. Peut-être aussi pour cacher ses sentiments, cacher ses yeux qui étaient si représentatifs de ses pensées. Des traitres. Et s'il y avait bien quelque chose à laquelle Stella ne restait jamais insensible, c'était la douleur et la mort. Elle avait vécu ça et avait détruite en partie par ça. Sa vie en avait été boulversée, et elle s'était retrouvée comme perdue dans une forêt immense sans boussole. Et elle ne voulait pas s'avouer qu'Evey avait du vivre ça. Et qu'elle, Stella Hallaway, n'aie rien vu. Elles étaient amies. Stella connaissait cette douleur. Elle aurait dû voir, sentir. Elle releva la tête vers son amie.

      " Ce n'est pas mon genre de disparaître comme ça, ni de donner aucune nouvelle mais je ne veux pas êtres un fardeau pour les autres alors je me suis renfermée sur moi même. Tu vois, avant que tu arrive je jouais du piano et cela faisait depuis la mort de mes parents que je n'en avais pas joué. Lors du repas après leurs enterrements j'avais joué : « Kiss the Rain. » Tu sais notre chansons préférée. Je l'ais jouée là et je pensais à toi. Toi qui ne ma jamais trahie, jugée, toi qui est si importante pour moi : comment ais-je pu ne pas te parler? Peut-être que c'est parce que je n'arrive toujours pas à accepté la mort de mes parents..."


    Elle entendit plus ou moins ses justifications, plongée dans ses ténébreuses pensées. Ca ne pouvait pas être arrivé. Pas à Evey. Elle ne méritait pas ça. Ses parents non plus. Ils aavaient élevé une merveilleuse fillette qui était devenue une si belle et intelligente jeune femme ! Le silence s'installa quelques secondes, puis son amie s'assit à côté d'elle. Elle ne prit pas la peine de la remercier pour le café, c'était de la politesse inutile en ces cas-là. Elle se contenta de regarder son amie avant de la prendre dans ses bras et de la serrer fort contre sa poitrine. Ses cheveux sentaient le propre, ses longs et beaux cheveux qu'elle avait pris l'habitude reconnaitre parmis une foule. Evey ... Elle ne sut quoi dire mais continua de la serrer contre ... Puis finalement, lui dit doucement, toujours en la serrant contre elle :

      " Tu n'as pas te justifier. J'aurai surement réagir de la même façon. " Puis elle relacha son étreinte et la regarda dans les yeux. " En fait, j'ai réagi de la même façon "


    Elle n'en dit pas davantage, prête à écouter les sentiments douloureux qui pesaient sur les frêles épaules de son amie depuis des mois, plutot que de raconter égoïstement ses propres malheurs. Mais Evey lui avait parlé. Stella prit la décision instantanée de faire de même. Ce jour-là, ou peut-être plus tard. Mais elle était digne de confiance. Ils étaient rares, les gens à qui Stella s'était confiée sur son passé. Mais Evey en ferait partie ...

      " Je suis heureuse d'être là maintenant. Je resterai là tant qu'il le faudra, et même après. Je veux être là pour t'aider. N'importe quand. "


    Les mots étaient surement maladroitement choisis, comme souvent c'était le cas pour Stella. Mais elle voulait montrer qu'elle était présente. Evey pouvait se confier. Leur amitié allait à un niveau supérieur à présent.
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyMar 21 Juil - 18:54

    Evey comprenait bien Stella qui devait ce poser des tas et des tas de questions sur le pourquoi du comment de son absence? Pourquoi n'avait-elle donnée aucune nouvelle? Pourquoi vivait-elle recluse sur elle-même? Tellement de questions qui prendraient des heures pour y répondre. Et cela serait avec plaisir et franchise qu'elle y répondrait, elle lui devait cela, au nom de leur amitié si puissante ! Evey s'en voulait au fond de s'être autant éloignée de son amie qui était sa seule vraie amie à son arrivée à Baltimore, dans cette grande ville, où tout lui était mystère. Elle petite Londonienne arriver dans un pays aussi immense, même une ville.. Si son père n'avait pas été là, elle serait restée dans sa Londres natales avec la pluie, le thé, et tout ce qui c'en suit. Elle pourrait aller dans la ferme de sa grand-mère s'occuper des chèvres et des vaches comme elle faisait pendant ses vacances. Sa vie n'aurait pas changée mais elle n'aurait pas rencontrée Stella, ni Katherine ou bien Nathan et Vicky. De bons amis mais elle c'était engagée dans un combat qui n'était pas le siens et ne le regrette pas mais sens parfois un pincement au cœur. Peut-être abandonnera-t-elle cet « espionnage » et soutiendrais juste Katherine de tout son coeur et son âme. La défendant contre tout ceux qui oserait lui vouloir du mal : bien que son grand ami Edward c'en chargerait, elle serait également là. Au moins quand il pleuvait à Baltimore, comme aujourd'hui, elle aimait s'imaginer à Londres... Pourquoi n'y retourne-t-elle pas? Parce que elle c'est attachée à cette ville, et puis elle à un bon job et ces études lui plaisent : elle pourra réaliser son rêves! Elle sentait que Stella la regardait, Evey pouvait lui parler librement, elle en était sûr mais... Comment dire quelques choses d'aussi grave même à la personne la plus digne de confiance qu'il soit. Elle la regardait ce sécher les cheveux avant de préparer le café dans un silence légèrement pesant avant d'avouée le pourquoi du comment de sa longue absence. Stella la connaissait et avait sûrement deviner que quelques choses ne tournait pas ronds, lorsque on connait un peu la musicienne, il est facile de traduire ses mouvements.

    Evey regardait Stella et ce rappela de leurs premières rencontre au bar. Le pianotage avait fait tilte dans l'esprit de son amie et une discussion passionnante avait commencée sur la musique qui rythmait la vie des deux jeunes femmes. Stella avait remarquée son accent anglais et lui avait avouée qu'elle adorerait d'aller en Angleterre. Lorsque Evey avait entendu ça elle ne put dire, les yeux pétillants de joie : « Je t'y emmènerais ! » Cela devait ce faire, mais cela ne c'est jamais fait... Peut-être une autre fois, bientôt qui sait... Son cadeau d'anniversaire était prêt et était dans la chambre à Evey, il était en rapport avec l'Angleterre, Londres plus précisément. Imagine une photos de Big Ben avec un ciel parsemée d'étoiles, où 20 étoiles au hasard avait été repassée pour ressortir encore plus. Avec marquer : « 20 Étoiles, mais une seule Stella. » Une amie lui avait envoyée directement de Londres. Ce jour là restera à jamais gravée dans la mémoire de étudiante qui repensait à des moments comme cela lorsque le moral n'était pas au beau fixe. Mais même là, son moral ne changeait pas. Finalement elle ce jeta à l'eau, même si cette dernière était beaucoup moins froide que celle de Baltimore, il était aussi dur d'y rentrer, d'y nager, d'y ressortir et de sécher avant d'attraper du mal. Les paroles que Stella prononça fit plaisir à la jeune femme et lui « réchauffa » le cœur : il était si bon de voir qu'elle avait une amie si proches et gentille, unique. Elle vit Stella ce prendre le visage et cela la peina de voir son amie ainsi. Elle avait envie de la protéger au maximum de tout, mais elle ne pouvait pas... Alors qu'elle continuait de parler, ses yeux ce remplissait de larmes et menaçait de ce vider d'un moment à l'autre. Elle ce retient et en profita d'être dos à son amie pour les sécher. Et apporta la café et le thé sur la table, elle avait finit de parler et avait maintenant sa tasse dans ses mains qui lui réchauffait par ce temps maussade. Alors qu'elle posa sa tasse, Stella la prit dans ses bras. Trop c'était trop, Evey ne put s'empêcher de pleurer alors que son amie la serrait contre elle. Elle faisait de même et de cette longue étreinte Evey ce sentit soudainement sans aucune défense. Stella avait réussit à faire tomber la carapaces que la musicienne avait crée autour d'elle. Stella cassa le silence et les sanglots d'Evey lui disant qu'elle aurait été et qu'elle avait fait comme elle. Elle était tellement gentille:

    « Merci, je ne saurais te remercier assez pour ton soutient. Tu... Tu as réagit comme moi c'est à dire? »

    Evey la regarda dans les yeux et comprit qu'elle avait également vécut cela, qu'elle savait le mal que cela faisait. Que chaque jour elle devait ce dire : « C'est finit, ils ne reviendront plus jamais... » Elle savait combien il était dur de voir les cercueils descendre dans la terre avant d'être ensevelies, de voir des gens lui dire : « Toutes mes condoléances. » ou « Je suis désolée. » Mais cela ne fera pas ramener ses parents ! Stella était comme Evey, elle avait une plaie qui c'était réouverte lorsque Evey expliqua pourquoi elle avait été aussi longtemps absente. Evey s'en voulut car elle avait fait ressoufrir son amie alors que si cela ce trouve sa plaie c'était refermée : bien que ce genre de plaie ne ce referme jamais. Maintenant liés par un lien fort, les deux jeunes femmes pouvaient ce confier l'une à l'autre sans la moindre retenue. Evey avait confiance en Stella et elle savait que jamais cette dernière ne la trahirait. Stella était Stella, une merveilleuse joueuse de guitare et de piano qui avait, allait épauler Evey. Et notre futur biologiste marine le savait : leur amitié durerait encore longtemps, très longtemps...

    « Je serais également là pour toi, je ne te lâcherais jamais, je serais toujours, toujours là pour toi. »
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Stella H. Hallaway
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyMar 21 Juil - 23:17

    Stella avait toujours vu Evey comme une bonne amie. En effet, lorque la jeune femme avait rencontré la belle étudiante, elles avaient tout de site sympatisé. Malgré le caractère de Stella. Il faut dire que leur premier sujet de conversation n'était pas pour déplaire la grande blonde. Ainsi avait-elle remarqué le tic d'Evey qui consiste à pianoter dans le vide. Aussitôt, dans l'esprit, se sont mis à s'enchainer des notes qui formaient une mélodie. Elles avaient alors parlé, toutes les deux. De musique, de piano et de guitare, puis un peu de Londres, Stella avait vaguement parlé de Paris lorsque Evey lui avait parlé de la somptueuse capitale anglaise, mais sans plus. Stella n'était pas allée plus loin, bien évidemment. Evey avait juste su que Stella venait de Paris, mais ne connaissait pas la raison de ce déménagement. A vrai dire, elles parlèrent beaucoup plus musique qu'autre chose. Puis elles avaient fini par aller pianoter sur le piano du bar pour finir la pause de Stella en beauté. Les jeunes femmes avaient fait sensation à leur façon ce soir-là. Pas de concert somptueux où les mélodies s'enchainaient à une rapidité affolante, où la rapidité de leurs doigts courants sur le clavier pendant plusieurs minutes d'affilés en impressionait plus d'un. Elles avaient juste joué quelques extraits, quelques bribes de partitions. Juste de quoi montrer ce qu'elles savaient faire l'une à l'autre, se montrer quelques astuces, quelques mélodies. Et apprendre à se connaitre. Ainsi, la musique avait été leur premier langage.

    Elles n'étaient pas devenues très bonnes amies toutes suites. Mais au fond d'elle, Stella savait que si sa route recroisait la sienne, ce ne serait pas par un pur hasard, et qu'elle ne laisserait pas passer cette occasion. Alors elles firent toutes les deux en sorte de se revoir. Stella avait aidé la belle Evey pour son concerto. Elles avaient travaillé le piano ensemble, avait sympatisé davantage, en en apprenant toujours davantage l'une sur l'autre, sans pour autant que Stella ose se dévoiler. Cela viendrait en son temps. Elles se revirent beaucoup au Blueberry ; Evey aimait y passer pour voir Stella, et même si cette dernière courait souvent pour faire son travail, elle venait toujours saluer son amie et elles s'échangeaient quelques regards complices. Stella se sentait à l'aise avec Evey. En plus, elle était aussi étrangère, et la savoir à ses côtés la faisait se sentir mieux. Moins seule. Elles avaient toutes les deux ce petit accent qui les différenciait des américains pur souches, mais en étaient fières.

    Stella était allée chez Evey, et inversement. Leur amitié s'était développée. Evey avait rencontré Stella, et elles avaient semblé bien s'entendre, ce qui ne pouvait que faire plaisir à la ténébreuse blonde. Elles s'étaient rapprochées. Elles étaient passé de bonnes connaissances, à amies, puis bonnes amies.

    Mais ce soir là, blottie dans les bras de son amie, Stella savait qu'elle allait maintenant la compter parmi ses meilleurs amis. Et ils étaient rares. Elles étaient rares, les personnes auxquelles la jeune femme osait se confier. Elle l'avait fait à Aubrey parce que ça lui avait semblé naturel, parce qu'elles étaient colocataires et que sans Aubrey, Stella aurait dormi dans la rue à son arrivée à Baltimore, et Dieu seul sait ce qui aurait pu alors lui arriver. Evey, à présent, allait savoir l'histoire entière de Stella. Elle le lui dirait à son rythme, car elle était longue et sinueuse. Des évènement totalement différents, des souffrances disparates. Mais il y avait surtout celle- là : la mort de son père. Et la changement si important de sa mère, devenue méconnaissable de sa fillette qui à l'époque avait à peine six ans.

      " Merci, je ne saurai te remercier assez pour ton soutient. "


    Stella la regarda dans les yeux, avec cette lueur de tristesse qu'elle ne pouvait à présent pas cacher. Son histoire revenait à grande enjambées dans son esprit, mais voir Evey dans cet état, si faible, si vulnérable face à la vie lui donnait envie de la serrer contre elle et de ne jamais plus se séparer d'elle. La protéger comme elle le pouvait.

      " On ne remercie pas pour ces choses-là. On tente de se remettre comme on peut "


    Elle essuya une larme qui coulait sur la joue de son amie, puis expliqua son propre cas, peut-être autant pour se libérer que pour répondre à la question d'Evey :

      " Mon père est mort d'un cancer généralisé quand j'avais cinq ans. J'étais avec lui quand ça s'est passé, ma mère était trop occupée à boire sa vodka. Elle n'a plus jamais arrêté après ça. "


    Elle n'alla pas plus loin. Ce n'était pas le moment, ce serao hors sujet. On parlait de la mort des parents. Bien évidemment, sa mère à elle n'était pas morte. Mais c'était tout comme, car de la femme joyeuse et talentueuse qui s'était marié à Adam Hallaway, il ne restait rien. Stella s'était retrouvée seule, face aux horreurs de la vie et aux déboirs dûs au destin qui s'était abattu sur la famille Hallaway ce jour-là.

    Elle ne savait pas comment faire pour aider Evey. Ne rien dire, car les mots étaient alors inutiles. Elle se souvenait que les condoléances et autres formules pré-établies qu'on leur avait sorti, à elle et aux restes de sa mère, n'avaient rien arrangé. Elles avaient juste fait couler des larmes car elle mettait devant le fait accompli. C'était avec ce genre de phrases, de mots, que l'on comprenait que l'on devait définitivement dire au revoir, que tout serait alors différent. Alors Stella préféré se taire, mais serra la main de son amie. Un geste pouvait valoir plus que des millions de mots. Elle regarda à nouveau son amie dans les yeux.

      " Je serais également là pour toi, je ne te lâcherais jamais, je serais toujours, toujours là pour toi. "


    Stella lui sourit faiblement. De compassion mais surtout d'une amitié débordante en cet instant-même pour l'étudiante qui se tenait en face d'elle, sur ce canapé. Elle lui répondit simplement :

      " Je sais bien que tu seras là. Tu es une bonne amie et une fille bien. Je ne relacherai jamais la confiance que j'ai en toi. Et j'espère que tu me laisseras t'approcher de toi dans toutes les circonstances, même les plus mauvaises. Je veux être là pour toi dans les bons comme dans les mauvais moments. "


    Elle avait débité tout ça sans vraiment faire attention. Elle ne parlait pas forcément beaucoup ni souvent, il est parfois difficile de lui faire décrocher un sourire ou une parole. Mais elle se sentait tellement concernée qu'elle aurait fait n'importe quoi, du moment que ce fût sincère, pour réconforter Evey. Elle regardait les larmes couler sur le visage de son amie et les essuyait de temps en temps d'un doigt. Elle était d'un côté admirative que son amie arrive à pleurer, car elle-même n'avait pas souvent pleuré dans sa vie. Après son viol. Voilà le seul souvenir de pleurs qu'elle aie eu. A présent, elle s'était forgée une carapace qu'elle ouvrait si peu qu'elle ne ressentait plus la nécéssité de pleurer. Ses pleurs passait dans la musique qu'elle écoutait ou qu'elle écrivait. Elle esperait qu'Evey arriverait à transporter sa tristesse dans d'autres choses que ses pleurs. Qu'ele transformerait ce desespoir en une envie d'affronter la vie, de tout recommencer.

    Elle ressera son amie dans ses bras, ne sachant pas vraiment quelle attitude adopter. Stella ne s'y connaissait vraiment pas en relations humaines "normales", elle ne savait pas comment se comporter. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était se souvenir de la mort de son père et faire ce qu'elle aurait aimé que quelqu'un fasse pour l'aider à l'époque. Mais il fallait avouer que c'était un souvenir lointain. Alors elle se souvint que la chose à ne pas faire, c'était faire comme si rien ne s'était passé, nier en évitant de pleurer ou de montrer toute tristesse. Tout évacuer d'un coup. Faire son deuil peu à peu, sans s'enfermer dans sa douleur indéfiniement comme l'avait fait sa mère. Trouver un juste milieu pour parvenir à se relever.

      " Pleure autant que tu le peux, ma belle. Défoule-toi. Hurle ton désespoir s'il le faut, libère-toi "
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyJeu 23 Juil - 19:34

    La remémoration d'un tel événement était important pour Evey, cela lui démontrait qu'elle n'était pas seule finalement et que des gens étaient bons. En offrant son amitié, Stella fit bien plus, elle donnait raison à Evey de s'accrocher tant bien que mal à des petits morceaux de bonheur qui en ce moment lui était interdit, ou plutôt qu'elle ce les refusaient. Il était bizarre de voir la vie sans ses parents, d'autant plus qu'elle était très proches d'eux. Jamais elle ne pourrait oublier cette sensation, celle qu'elle avait ressentie à l'annonce par téléphone de l'accident de ses parents. Même que le piano n'avait pas été accordée ce qui donnait un son affreux : mais rapidement les deux jeunes femmes surent le réparés et offrirent un concert où les notes défilaient à une vitesse très impressionnante. Pas un mot, et pourtant jamais leurs doigts ne ce touchèrent, tout était coordonnés comme si cela faisait des années qu'elles jouaient ensemble alors qu'elles venaient de ce connaître. Un signe du destin peut-être? Si c'était le cas, Evey était bien heureuse de ce dernier ! Au moins dans la musique, quelque soit la langue ou la nationalité, rien n'est une barrière à part le temps qui freine les artistes. Le temps était devant elles, prêt à être saisi et à être utiliser pour crée des mélodies, jouer comme bon leur semble ! Le concerto sera bientôt finit grâce au précieux conseils de son amie, son approbation et ses idées de notes pour faire une suite logique. L'oreille musical développer de Stella était d'une grand elle pour l'étudiante. Evey n'avait apprit qu'un seul instrument mais Stella en avait appris plusieurs et rien que pour cela, elle la respectait et était en admiration devant elle. Le Blueberry était le bar préférée de Evey, car Nathan et Stella y travail, mais aussi pour l'ambiance qui régnait ! Leurs accents quelques peu prononcés sur des mots, des phrases leurs donnaient un charme : ainsi elle ne pouvait oublier leurs origines bien qu'elles soient inoubliable. Quand Stella était avec Evey, tout semblait plus facile pour la jeune femme, elle aspirait les craintes et les peurs de la futur biologiste. Evey était dans les bras de Stella et sentait bien que la jeune femme portait aussi en elle un fardeau, un histoire aussi dur que la sienne mais qui semblait plus ancienne mais toujours aussi fraîche. Comme de la peinture qui ne pourrait sécher à cause de la pluie. La lueur de tristesse confirma les craintes d'Evey : elle voulait aider son amie, elle ne voulait que son bonheur et la protéger de tout ce qui pourrait la casser, blesser. Ce remettre? Evey avait désespéré de ce remettre une jour de la mort de ses parents, pourtant elle devait avancer et voir plus loin que le bout de son nez ! Le geste pour essuyer la larme qui avait glisser fit sourire Evey légèrement. Elle était tellement choupinou avec Evey ! Lorsqu'elle expliqua qu'elle avait connut cela également, Evey ce sentit encore plus mal : une personne comme sa Stella ne méritait pas une seule seconde de perdre un parent. L'étudiante ce rendit compte qu'elle avait vécut la même chose en quelques sortes et cela Evey aurait préférée l'inverse. Elle aurait aimée que son amie n'est pas endurée ce qu'elle à endurée à la mort de ses parents. Evey avait 20 ans à la mort de ses parents, elle était donc « prête » à affronter le monde mais on n'est jamais vraiment prêt et elle dut saisir le taureau par les cornes. Grandir plus vite qu'elle n'aurait du, elle devint vite responsable; comme Stella avait été obligée de l'être. Parfois, il faut mieux ce taire et pour ce silence Evey avait envie de serrer fort contre elle la demoiselle : un geste suffit. Le faite que Stella ait prit sa main la rassura : elle ne ce sentait plus seule comme ce matin. En face d'elle ce tenait sa meilleur amie, elle était de plus en plus importantes pour Evey qui ne pouvait maintenant imaginer l'absence de Stella dans sa vie. Liées comme les deux doigts de la mains, plus jamais Evey ne resterait sans donner de nouvelles, ni en prendre. Un léger sourire auquel la soigneuse répondit sans ce forcer, ou faire semblant. *Stella, une personne comme toi ne devrait pas être auprès de moi, j'ai une chance de t'avoir en tant qu'amie.* Elle répondit au paroles si touchantes de Stella:

    « Mais toi aussi tu est une fille géniale. Tu pourras t'« approcher » de moi, je te fais entièrement confiance, mais... On ma trahit deux fois et j'ai du mal à me laisser approchée, mais je sais que tu n'est pas comme ça, je sais que tu seras une des seules à me défendre si on disait du mal de moi dans mon dos et pour cela, rien que pour cela : je t'accorde toute ma confiance. Et je veux aussi partagée mes bons et les mauvais moments même si je suis triste ou quoi que ce soit je veux que tu me dise si quelques choses te chagrinent ou que quelques choses t'arrivent. Dis le moi d'accord? »

    Le doigt de Stella essuyait les larmes qui ruisselait sur le visage d'Evey, les paroles de cette dernière était sincère. Les émotions étaient tellement lisibles en elle, les barrières étaient tombées, maintenant elle c'était ouverte comme une fleur : prête à parler et à ce confier à son amie? Malheureusement si son moral n'allait pas, cela s'entendait dans sa musique, une musique lente et triste tel que Rachmaninov. Stella reprit Evey dans ses bras mais ce fut un geste qu'elles eurent en même temps. Comme si elles ce comprenaient sans parler : et c'était le cas. Evey avait longtemps niée la mort de ses parents mais maintenant elle ne pouvait plus. Chaque jours l'éloignait de cette option : ce qui est fait est fait, il faut savoir avancer. Mais Evey avait du mal à avancer, elle le cachait beaucoup, faisait de son maximum pour ne pas montrer à tout le monde qu'elle était triste. Au début jamais Evey n'aurait penser pouvoir vivre sans savoir que ces parents n'étaient pas vivant. Elle avait dut faire avec et remonter la pente après plusieurs chutes plus ou moins dangereuse telle qu'une tentative de suicide. Mais elle c'était ressaisit et sans le savoir : Stella y avait contribuer. Son soutiens et puis Evey n'aurait pas put laisser ses amis, tel que Stella, sans elle. Evey avait l'impression de pouvoir ainsi la protéger. Pleurer? Evey n'avait pas put pleurer le jour de l'enterrement, c'est un jour en ce levant que des larmes coulaient en entendant pas la voix de ses parents. Elle avait dormir dans leur chambre, avant que tout soit déménager, essayant de s'imprégner de leurs odeurs. Ce lit était le lit de sa chambre, le siens était dans la chambre vide. Quasiment tout les meubles de la maison était aller dans l'appartement, le reste avait été envoyée en Angleterre dans la maison de sa grand-mère : des meubles qui ce transmettait de génération sen générations. Evey ce souvient très bien qu'on lui avait dit qu'elle n'en avait rien à faire de la mort de ses parents car elle n'arrivait pas à pleurer. Les larmes ce remirent à glisser sur les joues d'Evey, comme une vague qui partirait et reviendrait tout aussi vite:

    « Je n'ai pas réussit à pleurer le jour de leur enterrement, on ma dit que j'étais « sans-cœur » et que je m'en fichait de leur mort, qu'il n'y avait que l'argent qui m'intéressait. Cela ma fait tellement mal... Je venais à peine de prendre conscience que j'allais être seule ce soir dans la maison, sans personne, que des gens me titillait sur l'héritage. Mon oncle, qui habite à Washington, ma soutenu et défendu de ses vautours. Je n'ai plus parler pendant 2 mois, et je ne mangeais plus. L'ombre de moi même, je me suis coupée du monde et de toi, mais j'aurais dut t'appeler pour entendre ta voix qui arrive à chasser mes chagrins. »

    Evey avait l'impression d'être égoïste à parle que d'elle toujours et encore. Elle avait envie aussi de parler de Stella d'écouter ce qu'elle avait à dire. De la soutenir comme elle le fait à ce moment même. D'être là pour elle quelque soit son problème.
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyVen 24 Juil - 14:28

    Les pensées de Stella commençaient à s'égarer entre son passé parisien, celui avec Evey, et la situation présente, remplie d'amitié forte mais aussi d'une grande tristesse dure à cacher. Comment ne pas se laisser submerger de larmes alors qu'on venait de perdre ses parents et que l'on se sentait seule depuis des mois de cela ? Comment écouter ces paroles, voir ces larmes couler, sans ressentir cette profonde tristesse mêlée à cette haine indéniable contre le responsable de ces pertes humaines si destructrices ? Comme toujours, la jeune femme ne sentait pas la moindre once de larme monter à ses yeux, blindée avec une carapace si épaisse qu'elle était la tortue la plus solide du monde. Ses yeux, si secs, semblaient si atténiables, et pourtant, étaient submergés par un flot d'émotions. Si seulement elle pouvait trouver les mots justes, se souvenirs de ce qu'elle-même aurait pu attendre de sa mère si elle avait été en état de surmonter le décès de son mari. Si tout avait été différent, mais si son père avait eu le malheur de tout de même laisser la vie quitter son corps dans son lit ce jour-là, qu'aurait pu dire ou faire sa mère qui aurait aidé la petite fille qu'elle était à l'époque? Elle était encore si jeune que ses souvenirs n'étaient que très vagues. Elle se souvenait du regard de son père qui s'était éteint alors qu'elle serrait sa main de toutes ses forces. Elle se rappelait également de quelques scènes de l'enterrement, surtout les phrases dont, à l'époque, elle ne comprenait guère la signification. "Toutes mes condoléances". "Si vous avez besoin, n'hésitez pas". Tant de phrases qu'à l'époque elle tentait de comprendre, réalisant à peine que son père était réellement mort et qu'elle ne le reverrait plus jamais jouer du piano ou lui raconter sa journée à sa façon pour la faire rire. Aujourd'hui, ces phrases, elle les haïsasait. Remplies de courtoisie mal placée et d'hypocrisie. Les enterrements étaient une façon de montrer sa curiosité, pour voir comment se débrouillait la famille. La plupart des gens ne s'y rendaient pas par amitié. Stella se demandait comment Evey avait pu surmonter ça seule.

      " Mais toi aussi tu est une fille géniale. Tu pourras t'« approcher » de moi, je te fais entièrement confiance, mais... On m'a trahi deux fois et j'ai du mal à me laisser approcher, mais je sais que tu n'es pas comme ça, je sais que tu seras une des seules à me défendre si on disait du mal de moi dans mon dos et pour cela, rien que pour cela : je t'accorde toute ma confiance. Et je veux aussi partager mes bons et les mauvais moments même si je suis triste ou quoi que ce soit je veux que tu me dise si quelques choses te chagrine ou que quelques choses t'arrivent. Dis le moi d'accord? "


    La jeune femme hocha la tête pour approuver. Mais pour le moment, elle se replongeait davantage dans les problèmes de son amie que dans les siens. Ils étaient plus récents, la cicatrice n'était pas encore refermée, et si elle se refermait mal, cela pourrait laisser des traces indélébiles. Bien sur, toutes les mots laissent des traces, on n'oublie jamais. Seulement on peut guérir plus ou moins bien. Stella n'avait pas eu les remèdes nécessaires pour une guérison optimale, mais elle voulait apporter les meilleurs possibles à celle qu'elle considérait maintenant comme l'une de ses meilleures amies. Ce n'était plus juste cette musicienne et étudiante passionée, ce n'était plus celle avec qui elle parlait de tout et de rien comme à une égale. C'était bien plus que ça. A présent, c'était sa confidente, et dans les deux sens. Son visage avait beau représenter la chaleur humaine à Stella depuis qu'elle la connaissait, à présent, elle représentait comme une partie de la famille qu'elle avait perdu. Peut-être une soeur qu'elle aurait pu perdre si elle en avait eu une, orphelines toutes les deux, perdues dans un avenir incertain, chacune à sa façon, acceptant la douleur chacune comme elle le pouvait.

    Finalement son amie lui parla de l'enterrement. Elle non plus n'avait pas pleuré. Stella se sentit comme soulagée, comme si d'un coup un poids se soulevait d'elle. Elle n'était plus un monstre. Evey était comme elle. Elles n'étaient pas inhumaines.

      " Je n'ai pas réussit à pleurer le jour de leur enterrement, on ma dit que j'étais « sans-cœur » et que je m'en fichait de leur mort, qu'il n'y avait que l'argent qui m'intéressait. Cela ma fait tellement mal... Je venais à peine de prendre conscience que j'allais être seule ce soir dans la maison, sans personne, que des gens me titillait sur l'héritage. Mon oncle, qui habite à Washington, ma soutenu et défendu de ses vautours. Je n'ai plus parlé pendant 2 mois, et je ne mangeais plus. L'ombre de moi même, je me suis coupée du monde et de toi, mais j'aurais dut t'appeler pour entendre ta voix qui arrive à chasser mes chagrins. "


    Elle hocha la tête pour l'encourager à continuer lorsqu'elle parlait, consciente que ces mots n'étaient pas forcément faciles à sortir ainsi. Elle avait vécu le difficile décès de ses parents de l'intérieur, mais avait eu le droit aux remarques des vautours en plus. Quoi de plus difficile que de surmonter plusieurs épreuves, toutes liées au même drame insurmontable, se dressant devant tel un mur infiniment haut, avec une absence de trous dans celui-ci pour regarder derrière, avoir un aperçu de l'avenir. Elle défendit son amie:

      " Tu ne peux pas te forcer à pleurer pour faire plaisir à ces cons. Surtout qu'ils ne sont pas là pour de bonnes raisons non plus. " Elle fit une courte pause, regardant son amie, tentant de la calmer avec un simple regard, comme elle le faisait souvent. Son regard, un traitre, mais aussi un ami pour s'exprimer. " Ton oncle est un chic type. J'espère que tu as gardé contact avec, une bonne âme est toujours bonne à garder à ses côtés. " Puis elle fit encore une courte pause pour ajouter, répondant à la fin des dires de son amie : " Tu sais, je ne t'en veux pas, je suis mal placée pour ça. Tu es mon amie, c'est moi qui aurai dû venir aux nouvelles. Tu étais paumée, et moi je me posais à peine des questions sur ces absences. "


    Autant il était parfois difficile à faire parler, surtout en présence d'inconnus, mais lorsque qu'un langage, une façon de parler, de communiquer, était lancée, elle savait sortir des phrases. Comme lorsqu'elle avait bu trop de martini en soirée et qu'elle refaisait le monde avec un inconnu. Et pourtant, hormis avec ses amis proches, il était rare de la voir vraiment parler clairement, franchement, et sortir de longues phrases. Mystérieuse et presque anonyme. Mais pour Evey, elle aurait parlé pendant des heures. Mais savait que c'était intuile. Elle serra à nouveau la main de son amie. Puis, repensant à ses mots, repensant aux pleurs que son amie n'avait pas réussi à avoir lors de l'enterrement de ses parents, elle se confia un peu plus :

      "Je n'ai pas pleuré non plus à la mort de mon père. Peut-être parce que je ne comprenais pas. J'ai pleuré une seule fois dans ma vie. Le jour où je suis venue à Baltimore. Et je pense que si tu n'as pas pleuré, ce n'est pas une marque de monstruosité, au contraire. Tu as tenté d'être forte à ta façon."


    Elle ne voulait pas tout ramener à elle, alors n'en dit pas plus. Mais savait qu'un jour, Evey saurait tout. Comme Aubrey. Ils n'étaient pas beaucoup à savoir, ni peu nombreux à entendre de vraies phrases sortir de la bouche de la jeune femme. Stella se défendait contre le monde, la confiance devait se gagner. Mais Evey avait gagné la sienne. Aucun doute là-dessus. Elle n'avait plus de raisons de cultiver le mystère là-dessus, car Evey ne l'avait pas fait avec elle. Et pourtant, même avec ses amis proches, lors d'une soirée normale, il était difficile pour Stella de vraiment parler. Pour elle, tout passait par les gestes, les sourires ou les regards, ou alors elle se taisait simplement pour guetter la réaction de son interlocuteur. Enervant mais tellement ... Stella. Inchangeable.

      " Je suis là maintenant. " conlut-elle.

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Evey M. Scott
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyVen 24 Juil - 18:17

    Tellement de sentiment ce bataillait en Evey : la joie, la tristesse, le regrets, la colère... Tellement de choses inexplicables, dans des moment comme cela, Evey ne trouve jamais ses mots. Bizarrement lorsque les mots sortent c'est sans qu'elle le veuille, comme si elle ne ce contrôlait pas voyez-vous. Elle laissait vraiment parler son cœur, ne mettant aucune barrière ainsi les mots sortaient tout seul. Evey était heureuse que Stella la comprenne, la douleur que la perte d'un proche apporte ne peut être qualifiée, acceptée. On a mal au cœur comme à l'esprit, des tas de regrets s'imposent et des si apparaissent : « Et si ils n'avaient pas prit la voiture? » « Et si la route n'était pas mouillée? » Mais avec si on mettrait Paris en bouteille. Evey avait passée ce stade et elle espérait ne pas y revenir car en sortir était dur. Sans cesse à dire « et si? » à espérer pour rien. Il fallait revenir sur terre : rien ne pourrait faire revenir ses parents sur terre, c'était physiquement impossible. Evey avait eut le temps de leurs dires au revoir mais elle ne voulait pas acceptée la mort de ses parents. Elle continuait de espérer même quand le chirurgien lui à annoncer la mort de son père puis de sa mère. Elle ne cessait d'y croire. Mais elle dut finalement s'y résigner et accepter la vérité tel quelle était. La pilule était toujours aussi dur à avaler... Peut-être qu'un jour elle passera mais rien n'est certains. Les yeux de Stella était un livre ouvert sur son esprit et ces sentiments. Evey les regardaient et cela toucha cet dernière : pourquoi elle ne l'avait pas appelée avant? Peut-être parce qu'elle avait peur de montre aussi faible devant quelqu'un. Que cela lui faisait peur de s'ouvrir et de parler de ce qui la peine. Ce dévoiler voilà ce qui la stressait, qu'on la juge. Mais jamais Stella ne ferait ça, c'est peut-être pour cela que les mots sortent si facilement de sa bouche sans qu'elle ne puisse les contrôler. Cela ne faisait que quelques mots que ses parents étaient sous terres et Evey ce revoyait, la tête baisser, les maintes jointes, le bras de son oncle autour d'elle. Les autres gens étaient restés derrière laissant de l'intimé à la famille. Ses grands-parents étaient aussi près d'eux. Personne d'autres n'est venus dans leur famille. Personne du coter de sa maman. Le repas qui suivit l'enterrement fut encore plus dur, des amis à son père : des policiers, enquêteurs qui avaient travaillés avec lui mais aussi des élèves que sa mère avait. Serrant la main de son oncle et prenait Evey dans leurs bras parfois sans que cette dernière ne réagisse. Finalement elle s'enfuit avant le début du repas et s'isola chez elle. Son oncle avait essayée de la faire sortir mais il n'avait pas réussit et depuis elle ne la plus revu. Ses grands-parents aussi mais leurs tentatives furent veines et Evey quitta son grand-père ainsi. Sans lui dire combien elle l'aimait. Un deuxième enterrement, encore une fois en Angleterre, sa grand-mère avait décider d'organiser l'enterrement de son mari dans un cadre privée. Et Evey approuva ce choix ce souvenant des, excusez moi du terme, « faux-cul » qui était présent à celui de son père.

    La douleur en fraiche, comme de la peinture, coulait et mettait du temps à sécher. Pourtant des couches étaient mises mais cela ne servait à rien. Cela fit plaisir à Evey de savoir que son amie lui parlerait si quoique ce soit arrivait dans sa vie : que ça soit bien ou mal. Le temps avançait, minutes après minutes et plus ils passaient plus elle voyait en Stella une nouvelle famille. Une sœur de cœur mais plus que cela. Elles avaient vécut la même chose, ce comprenait et ce dès le premier regard. Pas besoin de mot entre elle, la musique ou les gestes parlaient pour elle. C'était peut-être cela le plaisir d'avoir une sœur. Elle n'a jamais connut ce bonheur mais en même temps, cela lui aurait déchirer encore plus le cœur que de voir sa sœur dans le même état qu'elle, voir pire... Vivre avec la douleur était dur mais elle s'atténuait au fils des années. Evey croisait les doigts pour que cela s'atténue, sentir son cœur exploser à chaque souvenirs, pensées de ces parents était horrible. Était-ce un crime de ne pas pouvoir pleurer? Non pas pour Evey mais à cause des gens qui était présent et des chuchotages lorsqu'elle passait devant eut elle commençait à y croire. Et pensa même que c'était peut-être vrai, qu'elle était sans cœur... Et pourtant l'attachement qu'elle avait envers Stella et les autres, envers les animaux était réel. Si elle n'avait pas de cœur elle ne pourrait pas ressentir ces sentiments totalement humains? Elle ce rassurait en ce disant cela mais parfois elle ne positivait pas et tout lui revenait en pleine figure. Comme un élastique qui claque à chaque fois et qui ce retant après, pour refrapper de nouveau au moment propice. Lorsqu'elle expliqua cette partie de l'enterrement, elle était hésitante mais comme à chaque fois sa bouche parlait malgré la peur qui était dans son ventre : lover au chaud. Les paroles de Stella furent comme un rayon de soleil pour Evey. Elles étaient tellement agréables à entendre, à part son oncle personne ne lui a jamais dit cela. Le faite est qu'elle n'en avait jamais parlée à personne et que Stella était la première à entendre ce souvenirs si... Douloureux et méchants. Le regard de Stella après la première phrase encouragea Evey à arrêter de pleurer comme un madeleine telle la fontaine Wallace. Wilfried Scott... Son oncle adorer, le dernier des deux enfants Scott. 10 ans d'écart avec le père d'Evey et pourtant la différence ne ce voyait pas. Ils ce ressemblait physiquement et mentalement. Evey à plusieurs fois essayer de l'appeler mais la dernière fois qu'elle l'a eut, il lui annonçait qu'il partait pour l'Irak. Depuis plus aucune nouvelle et c'est la peur au ventre qu'Evey attends une lettre ou quoique ce soit. « Merci Stella, juste merci... » Elle écouta attentivement son amie, ce concentrant sur ses paroles pour ce calmer : elle aussi n'avait pas pleurée? Qu'elle « soulagement » d'entendre cela... Alors elle n'était pas la seule... Elle avait pleurée lors de sa venue à Baltimore, Evey n'avait pas pleurer parce qu'elle rejoignait son père mais quitter Londres lui fendit le cœur car elle avait ses repères et ses amis là bas. Ses racines y était et voilà qu'elle devait les prolonger jusqu'en Amérique pour les replanter tout en gardant vivante celle en Angleterre.

    « Pourquoi as-tu pleurer lors de ton arrivée Stella? »

    Evey serra aussi sa main car cette dernière sentait que son arrivée avait été dur. Elle lui fit également un sourire, petit mais sincère. Elle c'était calmée et prit la boite de mouchoirs sur la table pour en prendre un. Elle ce moucha et le glissa dans la poches de son jeans et dit:

    « Tu sais, parfois j'ai l'impression que nous sommes maudits dans ma famille parfois. J'ai cette impression que quoi que nous fassions tout ce retourne contre nous... Car après que mes soit... » Elle inspira profondément : « Mort, mon grand-père me quitta et pour couronner le tout mon oncle est partit en Irak et je n'aie pas de nouvelles... Je me demande ce qui va m'arriver à moi... Je ne veux pas assister de nouveau à un enterrement, je ne veux pas revivre tout ce que j'ai vécut mais ai-je le choix? »

    Elle posa son regard sur la main de Stella qui continuait de tenir la sienne, Evey pensa alors que jamais plus elle ne voulait lâcher cette main, et qu'elle savait que Stella ne la lâcherais pas.

    « Veux-tu jouer avec moi? La chanson du blueberry que nous avons improvisés toutes les deux. Nous étions sur la même longueur d'onde... Je m'accroche souvent à ce souvenirs pour avancer et sourire. »

    C'était sortit tout seul, Evey jouait quand cela n'allait pas, et elle supposait que Stella aussi. La musique était sa porte de sortie, son défouloir. La plonger également mais il faisait trop mauvais pour plonger dans l'eau et écouter le silence. Elle avait relever ses yeux pour recroiser le beau regard de son amie, sa meilleur amie, sa sœur qu'elle n'a jamais eut.
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Stella H. Hallaway
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyVen 24 Juil - 20:45

    La pluie tombait encore, à flots. Elle laissait tomber sur les vitres de chez Evey de longues traines d'eau épaisses qui fuyaient vers le sol ; on pouvait aussi avoir l'impression que certaines gouttes se battaient entre elles pour descendre le plus vite possible, ou pour se rejoindre et ne former plus qu'une qui filait droit vers le bas de l'encadrement de la fenêtre. En fait, c'était une journée qui n'était pas loin d'être apocalyptique. Les nuages étaient gris, presque noirs, menaçant de recouvrir la ville américaine de vagues immenses d'un mélange habile de désespoir et de brume. Les voitures et les bus passant dans la rue déversaient sur le trottoir et ses passants de grosses flaques d'eau, inondant les habitants de la ville d'une certaine lassitude et d'une envie immense de rentrer le plus vite chez soi de laisser tomber cet extérieur si hostile pour s'enfermer chez soi, prendre un bain chaud ou profiter d'un bon café ou un chocolat chaud préparé avec une certaine joie de ne plus subir les humeur du mauvais temps.

    Il en était de même dans l'appartement. Une tempête se sentiments se succédait dans la tête de Stella, mais aussi dans celle d'Evey. Le silence opressant de la pièce dans laquelle elles se trouvaient et la tristesse qui en ressortait faisait résonner le bruit de la pluie qui tambourinait contre les vitres des fenêtres. La mélodie de la pluie pouvait paraitre apaisant, mais pour Stella, il lui rappellait la nuit où elle était arrivée à Baltimore. Pour elle, c'était comme si Dieu pleurait, ou comme si les morts voulaient se venger, ou montrer qu'ils étaient là. A cette pensée, elle reçut cela comme une marque de soutien. Bien qu'elle n'y croyait guère, elle savait que les croyances pouvait relever le pire des desespérés. On ne choisit pas de croire en Dieu ou en quelqu'un ou quelque chose. Mais à cet instant-là, Stella se plut à imaginer que quelque part, au-dessus des deux amies, leurs parents veillaient sur elles et leur apportaient un soutien immense. Elle imagina son père qui jouait du piano en lui souriant, et y mêla une image floue des parents d'Evey, écoutant et parlant avec son propre père. Comme s'ils étaient amis. Eux aussi. Si seulement Stella avait pu être quelqu'un de différent, juste un instant. Juste être quelqu'un qui aie des croyances. Qui croit en Dieu ou en une force supérieure, juste pour voir lui demander de l'indulgence, juste savoir que quelque part, quelqu'un veillait sur elle et ses proches, notamment Evey. Qu'on ne la laisserait pas tomber, qu'elle récolterait ce qu'elle méritait. Que la vie ne serait plus un enchainement d'injustices.

    Elle voulut également être quelqu'un de différent, pour être juste l'une de ces jeunes femmes riant toujours aux éclats, sachant trouver et placer le bon mot au bon moment. Si elle avait pu faire ça, pour Evey. Mais quelque part, elle préférait rester celle qui pouvait comprendre plutot que celle qui trouverait les mots. Parce que même si les mots ne venaient pas spontanément sur ses lèvres, les gestes pouvaient suffire et elle le savait. Et elle préférait comprendre les réaction d'Evey plutot que d'essayer de lui faire à nouveau aimer la vie hypocritement, sans savoir exactement ce qu'elle vivait.

      " Pourquoi as-tu pleurer lors de ton arrivée Stella? "


    La question d'Evey créa une étrange réaction de la part de Stella. Enfin, étrange, ce n'était pas réellement le mot, car Stella pouvait toujours avoir des réactions étranges aux yeux des gens. Seulement elle eut une réaction en chaine. Elle ne fut pas choquée par la question de son amie car elle savait que ses propres dires auraient amené Evey à lui poser la question un jour, et Stella elle-même s'était préparée à lui répondre. Le moment était venu. Elle ne savait pas ce qui était pire. Dire qu'elle avait vu son père mourir, avait été faible devant lui sans pouvoir réellement lui dire au revoir ni comprendre ce qui se passait sous ses yeux, ou bien qu'elle avait été ... violée. Qu'un homme avait abusé d'elle, ce soir-là, alors que la femme qui lui servait alors encore de mère dormait tranquillement une pièce plus loin. Ce soir-là, il s'était passé quelque chose dans son esprit. Un déclic. Elle ne pourrait pas faire sa vie avec Damien, dont elle était folle amoureuse du haut de ses dix-huit ans, mais qui lui, en avait environ trente de plus. Elle venait de se faire abuser par un vieux pervers qui se tapait sa mère, qui elle, n'en avait plus rien à faire de sa vie. Elle avait été finie le même jour que celle de son mari. Ainsi, elle avait laissé sa fille affronter seule le monde. Mais ce jour-là, ce fut encore pire. Stella avait compris que rien n'était normal dans sa vie, du moins pour une fille de son âge. Elle n'avait pas grandi normalement, et malgré tous ses efforts pour se construire par elle-même, elle se faisait encore abattre. Elle s'était alors laissée glisser le long du vieux mur de leur appartement, et avait versé les seules larmes de son existence. Pour la première fois, elle avait su ce que signifiait pleurer, de l'intérieur. Elle avait senti les larmes couler sur ses joues, avait senti leur gout salé dans sa bouche, et avait finalement séché les dernières petites résistantes d'un revers de manche avant de filer faire son sac. Tout avait alors été clair. Rien ne pouvait plus être pour elle à Paris.

    A vrai dire, ce qui se passa à l'annonce de la question d'Evey, c'est que Stella la regarda d'un air vide. Totalement vide. Comme une sorte de résistance. Comme si elle n'avait pas compris la question. Comme si cette question n'avait aucun sens. Alors qu'en fait, elle avait compris la question avant-même qu'elle soit posée. Elle comprenait le regard d'Evey avant qu'elle ne parle. Stella ne put finalement soutenir le regard de son amie. Elle les baissa sur leurs mains encore liées, comme si le courage de l'une passait dans l'autre, tel un sursaut d'électricité positif. Et enfin, alors que ses yeux furent baissés, un flot d'émotions la submergea. Ne croyez pas, elle ne pleura pas. Elle ne sentit même pas les larmes monter à ses yeux bleus. La douleur était toujours bel et bien présente, mais suffisamment lointaine pour que Stella ne montre pas cette marque de souffrance. Elle avala sa salive, releva un instant le regard, toujours silencieuse, puis le baissa à nouveau. Elle fut tenter de se lever, de bouger ses mains, de faire quelque chose qui puisse détourner l'attention de son amie alors qu'elle lui annoncerait les mots fatidiques, mais ne se voyait pas se séparer de son amie qui lui offrait ce soutien si important. Ce moment, elles le vivraient ensemble.

    Les mots tombèrent, tels des boulets de canon.

      " On a abusé de moi. "


    Elle avait eu beau retourner les mots dans sa tête, elle n'avait pas trouvé de meilleur moyen de le formuler. "Je me suis faite violée" était une phrase si dure qu'elle n'aurait même pas pu la prononcer jusqu'à sa fin. Les yeux toujours baissés, pour ne pas laisser comme derniers mots flotter dans l'air ceux du viol, elle ajouta, plus ou moins pour expliquer :

      " C'était le compagnon de ma mère. Elle dormait à côté. C'est le seul jour où j'ai pleuré. J'ai tout laissé tomber. Tout ce qui me donnait du bonheur était anéanti. "


    En prononçant ses mots, elle se sentit stupide. Tout n'avait pas été anéanti, elle avait composé des tonnes de chansons après ce tragique épisode. Mais elle pensait à Damien. Sans oser le dire. Elle n'avait pas honte de sa relation avec lui, mais considérait qu'ajouter à la mort de son père, l'incapacité de sa mère de faire son travail de mère et son viol, le fait qu'elle soit follement tombée amoureuse d'un homme quarantenaire marié, c'était bien trop pour son amie. Elle avait ses propres soucis, et Stella détestait qu'on lui jette ce regard plein de pitié, de tristesse. Elle voulait être forte, oublier. Ne plus être cette ado paumée.

      " C'est là que je suis allée à Baltimore. Avec mes petites économies. "


    Et là, enfin, son regard bleu clair recroisa celui de son amie. Même si elle avait plus ou moins tourné la page de ce tragique évènement, elle avait encore honte. Honte de s'être laissé faire, de ne pas avoir compris ce qu'il lui voulait avant qu'il lui saute dessus. Elle avait été irresponsable, et ça, jamais elle ne se le pardonnerait. Elle adressa un petit sourire rassurant à Evey. Pas besoin d'éterniser cette conversation. Elle lui avait dit, mais aujourd'hui ce n'était pas elle qui comptait. Elle était venue voir ce que son amie avait, pas se plaindre de quelque chose qui s'était passé il y avait plusieurs années.

    Elle ressera la main d'Evey lorsqu'elle lui parla du décès de son grand père et du départ de son oncle pour l'Irak. Oui, on peut dire que le sort s'acharnait sur la belle musicienne. Avec ces douleurs fraiches, ces cicatrices qui mettraient un moment à se refermer, s'ajoutaient d'autres cicatrices qui agrandissaient les autres. Le soutien que son amie avait eu, celui de son oncle, cet homme bien qui lui avait apporté réconfort et justice, était parti pour un laps de temps indéfini. Peut-être ne reviendrait-il jamais.

      " Je ne veux pas assister de nouveau à un enterrement, je ne veux pas revivre tout ce que j'ai vécu, mais ai-je le choix? "


    Stella n'avait pas la réponse à ça. Elle essaya de trouver de bons mots, et mit un petit instant avant de lui répondre, avec un sourire rassurant.

      " Tu sais bien ce qu'on dit ... Pas de nouvelles, bonne nouvelle " Elle était bien consciente que c'était ridicule, mais pensait au fait que s'il était arrivé quelque chose à son oncle, elle en serait informée. " Non, tu n'as pas le choix. Mais n'aies pas peur de l'avenir. Je suis sure que là où est ton oncle, chaque jour, il pense à toi. A ce que tu fais, si ce que tu fais te plait. Si tu réussis à retrouver peu à peu le sourire. Il croit en toi, je le sais. Crois en toi aussi. "


    Puis elle lui proposa de jouer du piano. Cela auraitpu sembler surprenant pour n'importe qui d'autre. Leur conversation était emplie de tristesse et aussi de manque d'espoir, et elles pensaient à jouer du piano. Mais au fond, ce n'était pas tellement irrationnel. Pour elles, la musique avait des capacités énormes. La musique représentait tellement pour elles qu'elle était comme un soutien, une amie invisible, qui fait partie de vous. Elle était la force des deux jeunes femmes, parmi une foule de faiblesses qu'on leur avait imposé et qu'elles s'efforçaient de combattre et de gommer.

      " Ces souvenirs font partie de mes plus beaux " approuva-t-elle.


    Puis, elle se décida à lacher la main de son amie. Elles allaient parler un autre langage. Leurs regards se croiseraient toujours, peut-être remplis de tristesse, mais qui serait mêlée à une lueur d'espoir, aux étincelles de leur souvenir qui ferait à nouveau partie du présent. Toutes les deux, elles formeraient leur propre langage, leur propre musique. Elles exprimeraient leur douleur ainsi. Stella en avait toujours fait ainsi, et savait qu'Evey se servait de la musique comme d'anti-dépresseur, elle aussi. Elle se souvenait encore avoir entendu la belle mélodie de Kiss The Rain avant d'entrer, malgré la pluie battante.

    La pluie et sa tristesse infinie ne résonnerait plus dans la pièce. Le piano serait le Phoenix des deux jeunes femmes ; elles renaitraient de leurs cendres. Non, le desespoir et la souffrance ne les auraient pas tant qu'elles seraient ensemble.
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyDim 26 Juil - 2:11

    Une phrase revenait toujours dans l'esprit d'Evey lorsque la pluie avait décider de tomber : «  Dieux habite la pluie. » Sa grand-mère disait cela, catholique jusqu'au bout des ongles, son papa était comme elle ainsi que sa mère mais ils n'ont jamais forcés leur fille à prendre une religion en particulière. Il lui laissait le choix, mais aurait aimée qu'elle soit catholique tout de même. Baptisée, elle à fait tout les cérémonies religieuse pour pouvoir un jour ce marier à l'église : l'un des plus grands rêves de ses parents. Mais ils ne sont plus là pour voir ce qu'il adviendra de sa vie. Elle ce souvenait que quand elle était petite, elle passait des heures à regarder la pluie avant d'y aller et de sauter dans les flaques et tourner, tourner jusqu'à en perdre la tête. Quel enfant n'a pas déjà ouvert la bouche pour essayer de boire? Evey aimait la pluie généralement mais pas quand elle roulait, ou qu'elle était clouée au lit. Elle aimait pas contre être dessous sans parapluie sans rien et sentir les gouttes tombées sur son visage. Elle avait l'impression d'être dans l'eau mais sans être dans l'eau, son élément, sa raison de vivre, sa passion. Tellement de mots pour décrire ce qu'est l'eau pour Evey. Pouvant défaire tout ce qui est sûr son passage, ne craignant rien, rien ne résiste à cette force de la nature. Si seulement Evey pouvait être aussi forte? Mais elle ne l'était pas, et cette Evey agressifs et tellement forte ne sort que quand c'est nécessaire. Bizarrement Evey aimait cette personnalité mais elle avait fait des ravages lorsqu'elle était en Angleterre et pour rien au monde elle ne voulait que cela ce reproduise. Bien que dans cette ville elle serait peut-être amené à ce défendre, elle savait assez bien ce battre. Quand elle avait 16 ans, avant son départ, un bande de mec la faisait littéralement « chier » et la provoquait. Mais un jour elle c'est énerver et cela ne fut pas beaux à voir : avoir un oncle militaire est bien pratique pour savoir ce battre. Mais cette partie de son histoire, elle ne le raconte que rarement. Un atout dans sa main qu'elle sort au moment propices. Pour défendre quelqu'un ou encore ce défendre elle-même. C'était un excellent moyens mais très dangereux car une fois lancer, personne ne pouvait l'arrêter au détriment de certains ! Le thé fumait sur la table tout comme le café chaud qui était pile à coter. Mais elles ne prirent même pas le temps de boire leurs boissons chaudes, trop préocupper à s'écouter, à écouter les douleurs encore fraîche ou enfouie. Des choses dur à dire mais qui soulage lorsqu'elles sont sortis. Le tout était de pouvoir parler librement, sauter d'un toit et ce faire rattraper dans un filet et non s'écraser comme une crêpe au sol. Une chose était sûr : Stella ne laissera pas Evey devenir une crêpe tout simplement parce que c'est une grande amie. Une amie comme cela : ça ne ce trouve pas à chaque coin du rue surtout à Baltimore.

    Evey avait toujours espérer qu'un monde meilleur existait après la mort, mais une parie d'elle même affirmait le contraire : très terre à terre parfois elle préfère ne pas croire en des choses « futiles ». Son père avait été élevée ainsi et cela ce retrouvait un peu dans le caractère de la jeune demoiselle. Evey aurait aimée aussi croire à quelques choses comme Dieu ou une autre religion mais cela lui était impossible. Pourtant la foi aide beaucoup de personne mais cela ne pourra aider Evey. Les yeux de Stella devinrent vide comme si quelqu'un avait aspirée tout. Evey la regardait doucement et comprit au fond que c'était quelque chose de grave, mais elle espérait ce tromper, avoir torts. Les yeux ce baissèrent sur leurs mains jointes, Evey pensa alors très fort à Stella comme si ses pense pouvait aider la jeune femme à parler. Elle regarda Evey avant de reposer son regard sur les mains. Soudain le verdict tomba, des mots lourds, douloureux, et tellement dur... Evey sentit son cœur ce serrer encore plus : si elle aurait put faire quelques choses pour enlever, effacer ce qui c'était passer. Elle aurait même décrochée la lune et les étoiles, faire comme Amstrong et les autres. Elle était prête à tout pour son amie. Rien n'était plus précieux que l'amitié aux yeux de Evey : il ne lui restait que cela. Des amours fraternels mais fictifs. Son oncle mais qui est partit en Irak, à part ça elle était seule à Baltimore. Seule, plus maintenant et cela n'allait plus être le cas non plus pour son étoile. Evey aurait aimée pouvoir prendre toutes les douleurs des autres et les prendre pour ne pas que des personnes chères à son cœur ne souffre. L'explication vint peu de temps après et Evey resserra son étreinte pour soutenir Stella. Lui dire par des gestes que elle aussi elle était là, à ses coter pour tout les combats qu'elle avait et aurait. Evey la regarda doucmeent, d'un regarde d compréhensif, pas de pitié, ni de tristesse mais de compréhension. Ce qui lui était arrivée était moins pire que Stella quand même mais elle aussi avait vu son monde écrouler. La sensation de solitude partout où l'on va, la sensation que chaque pas ne mène nulle part... Elle avait eut le cran de partir, et rien que pour cela, Evey l'admira encore plus, Stella était vraiment quelqu'un de formidables. Evey dit alors d'une voix douces:

    « Maintenant tu n'es plus toute seule, mieux vaut être deux qu'une pour affronter les aléas de la vie. »


    Elle lui sourit, elle avait ranger sa tristesse au placard et voulait s'occuper de son amie maintenant. Leurs regards ce reroisèrent, les yeux bleu de Stella était remplie de sentiment. Evey ce souvint alors que son oncle lui avait promis de revenir, et quand il reviendrait, il irait la voir à l'aquarium faire le spectacle : si seulement cela ce réalisait... Finalement, alors que Evey voulait parler de son amie, elle repartit sur ses problèmes. Elle ce sentit égoïste que de parler tout le temps d'elle mais son cœur avec décidée de vider son sac. Parler de tout ce qui lui était arriver en l'espace de 6 mois était dur mais cela faisait du bien : tout ce qu'elle disait à Stella était resté secret : sauf la mort de ses parents. Le sourire rassurant ainsi que la main de Stella aida beaucoup la jeune demoiselle à ce lancer l'eau. Alors tout s'évacua et sa plus grande peur fut exprimée : la peur de perdre un autre être cher. Stella avait raison, il n'avait pas le temps d'écrire là bas, donc il ne fallait pas s'inquiéter. Croire en elle? Elle avait tout perdus, elle ne ce sentait capable de plus rien faire sauf quand elle était dans l'eau ou assise devant son piano. Et encore elle doutait parfois ayant peur de faire un faux mouvement avec les animaux. Elle ne prends plus d'initiatives, elle attendait les « ordres ».

    « Je ne crois plus en moi... Je pense que c'est cela mon problème... Avant tout me semblait facile, aucune part d'ombre, et maintenant... Je doute de tout, même parfois dans mes notes... »

    Un sourire enjouer ce dessina sur le visage d'Evey lorsque Stella accepta de jouer, elle aussi ce souvenait. Leurs mains ce séparèrent, finit la parole place aux notes. Lorsque on comprends les notes, elles valent plus que n'importe quel mot. Un moyens aussi d'exprimer quelques choses qui par la parole serait impossible à dire, avouer. Unis, soudée rien ne pouvait leurs arrivés ! Elles s'assirent sur le banc noir et Evey commença à taper les premières notes : cela s'appelait improvisation ! Une sorte de mini concert privée, les notes s'enchainent, tout allaient bien ensemble, aucune fausses notes, tout s'emboitait comme des boites empilés ! C'était le piano de sa mère, qui avait appartenu à sa grand-mère aussi. Une histoire de famille, il avait connut toutes la familles du coter de sa mère et avait encore beaucoup de gens à connaitre qui n'était pas encore de ce monde encore. Quand elles eurent finis Evey ce sentait beaucoup mieux, plus relaxer et décontractée, mais surtout elle avait enfouie sa peine sous cette mélodie. C'était comme un journal intime, chaque jour une page, chaque jour une chanson pour exprimer ces sentiments. Chacun avait son art pour s'exprimer. Stella et Evey avait le même : c'était encore plus magique:

    « J'ai l'impression que nous sommes « liés » tu joue exactement ce qui va avec ce que je fais moi. Ça ma toujours impressionnée. Tu es douée petite étoile. »
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Stella H. Hallaway
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyLun 27 Juil - 13:03

    La pluie qui semblait encore si présente il y avait seulement quelques instants de cela, tambourinait toujours aussi fort, mais les esprits des deux jeunes femmes étaient à présent si loin de cela qu'elles ne l'entendaient guère plus. Perdues chacune dans ses déboirs, dans ses profondes blessures si douloureuses. Leurs mains serrées leur transmettaient à chacune la tristesse de l'autre mais aussi son courage et son amitié la plus sincère. Une marque d'affection, symbolique mais pas seulement. La simple présence d'Evey réconfortait Stella. Avec le temps, elle avait appris à la découvrir, à l'apprécier, à s'ouvrir peu à peu à elle. Elle n'était plus seulement cette musicienne rencontrée dans le bar où elle travaillait; elle était devenue bien plus. Une amie. Et maintenant, l'une de ses plus proches. Et le visage d'une amie peut soulager de bien des poids. Bien sur, Stella se rappelait avec douleur des évènements passés, de ce qu'elle avait ressenti, de ces quelques larmes qui avaient fui de ses yeux. Mais Evey avait cette présence réconfortante, ce regard empli de désolation et d'amitié qui redonnait le courage à Stella de se battre. De relever la tête. Juste pour revoir ce visage, cette façon qu'elle avait d'être elle-même. Ses beaux cheveux, ses magnifiques yeux, ce visage si féminin et aux traits si bien tracés. En examinant légèrement son visage, elle se demanda auquel de ses deux parents elle ressemblait le plus. Mais ce qui était certain, c'était que le couple devait être magnifique. Généreux, attentionné, attaché à ses valeurs. Car comment des parents à la limite de la monstruosité pouvaient donner une enfant telle que celle ci ? C'était impossible. Evey n'y était pas tant attachée pour rien. Stella souhaita un instant les avoir rencontrés.

      " Maintenant tu n'es plus toute seule, mieux vaut être deux qu'une pour affronter les aléas de la vie. "


    La musicienne regardait son amie et lui envoya un regard signifiant "Oui, ensemble on est invincible" ou "La vie ne nous aura pas comme ça tant qu'on est toutes les deux." Elle voulut y ajouter des paroles, mais se contenta de ce regard qui signifiait bien plus que de simples mots. Evey le comprendrait. Des soeurs se comprenaient toujours, alors pourquoi ne le pourraient-elles pas, elles ? Elles n'avaient pas le même sang mais avait suffisamment de points communs pour prétendre avoir une amitié solide et durable. A cette pensée, le coeur de Stella se réchauffa un instant. Elle en profita avant de débiter ses souvenirs, sortant d'elles comme des couteaux que l'on arracherait à sa peau. Douloureux, mais provoquant également un réel soulagement dans le petit coeur en morceaux de Stella. Si peu de personnes savaient cette partie de la belle blonde. Elle ne regrettait pourtant jamais d'agir comme elle le faisait. Gagner sa confiance était certes difficile, mais c'était une protection dont elle ne pouvait se passer. Comme un mur qui se tenait devant elle, et que l'on devait abattre peu à peu pour l'atteindre, elle, telle qu'elle était réellement, ses bons et ses mauvais côtés. Ce dont elle aimait parler, sa musique, sa passion, mais aussi ce qu'elle se retrouvait seulement à avouer difficilement. Ce que souvent, elle préférait se cacher à elle-même. Comme si ce passé n'était qu'un douloureux cauchemard, une zone d'ombre dans son esprit. Et pourtant, il y avait des moments, des nuits où elle se réveillait en sueur, revivant ces instants ; la mort de son père, la vision de sa mère qui buvait en permanence, son viol. Non, ce n'était pas qu'un cauchemard. C'était la réalité.

    Réfugiée dans ses pensées après avoir révélé ses souvenirs, elle remarqua tout de même le beau regard qu'Evey lui donnait. Un regard bien réconfortant pour Stella. Elle eut un faible sourire, rempli de remerciements les plus sincères qui soient.

      " Je ne crois plus en moi... Je pense que c'est cela mon problème... Avant tout me semblait facile, aucune part d'ombre, et maintenant... Je doute de tout, même parfois dans mes notes... "


    Stella réfléchit un instant à ce que venait de dire son amie. Elle ne croyait plus en elle. Mais quoi de plus normal, après une telle épreuve ? Elle devait laisser faire le temps, son esprit. Les blessures ne se refermaient pas aussi facilement, et cela pouvait laisser des cicatrices. Stella espérait qu'Evey retrouve la confiance qui pourrait lui donner des ailes. Bien sur, c'était possible, mais autant que la blonde puisse en juger, il faudrait du temps à son amie. Du temps, du courage. Puis, en la regardant, elle n'eut aucun doute. Son amie était forte. Elle ne se laissait pas faire. Elle devait juste faire son deuil. Et un deuil ne se fait pas facilement.

      " Je serai là pour te redonner confiance en toi. D'ailleurs, je suis déja là. "


    C'était alors qu'elle s'était levée, se dirigeant vers le piano d'Evey. Oui, elle lui redonnerait confiance. Et pour ça, Evey avait eu la meilleure idée qui soit au monde. Jouer ensemble. De quoi recoller les morceaux de leurs petits coeurs brisés, du moins pendant un instant. Le temps de jouer ensemble, de partir vers d'autres horizons musicaux, de s'évader, de vivre autrement.Voilà en quoi Stella était là. La musique aiderait Evey comme elle avait toujours aidé Stella. Il fallait se servir de sa douleur, la libérer au grand jour par les mélodies, les accords. Evey le savait très bien. Stella le lui rappellait juste. En jouant avec elle. Un signe de présence, d'amitié, de fusion. Oui, lorsqu'elles jouaient, les deux était fusionnelles, prévoyant l'accord suivant avec une telle précision que leurs improvisations étaient brillantes. Stella se demandait souvent si elles pourraient un jour jouer sur scène. Improviser, donner leur musique à d'autres. En cadeau. Et à elles-mêmes, ce plaisir de jouer ensemble, pour elles seules comme pour une salle remplies d'oreilles attentives. De vivre leur passion autrement. Stella aimait tellement jouer sur scène, tenir un micro pour hurler sa rage en courant partout, ou rester statique, sa guitare à la main, qu'elle aurait aimé essayé de jouer sur un piano avec son amie. Un style totalement différent de ce qu'elle jouait devant un public habituellement. Mais c'était ça, la musique. Ne pas être enfermé dans un style défini par la société. Juste ...être soi.

    Leurs quatre mains se posèrent enfin sur la clavier, chaque jeune fille de son côté du piano. Stelle s'était installée du côté gauche pour jouer dans les plus graves, Evey avait opté pour le côté plus aigu, où les mélodies commencèrent vite à filer dans tous les sens, suivant des rythmes qu'elles inventaient au fur et à mesure. Stella laissait ses doigts filer dans les graves, alternant des croches, des triolets, de quoi rythmer le tout. Elle se donnait entièrement à la musique, et par extension, à son amie. Elles vivaient cette chose incroyable qu'était la musique ensemble. Toutes deux se comprenaient musicalement, laissant leurs doigts courir sur les touches blanches et noires. Le tout avait un ton grave mais léger, des accords mineurs entrecoupés d'accord aux intonations plus majeures, reflétant leurs sentiments. La joie d'être ensemble, de se retrouver, la tristesse des circonstances. Elles étaient la similitude musicale et la complémentarité en même temps. Elles se comprenaient, vivaient la musique ensemble.

    Le rythme ralentit peu à peu, et Stella releva la tête du clavier.

      " J'ai l'impression que nous sommes « liées », tu joues exactement ce qui va avec ce que je fais, moi. Ça m'a toujours impressionnée. Tu es douée petite étoile. "


    Stella répondit d'abord par un petit sourire timide. Petit, mais sincère. Elle réagissait toujours comme ça. Jamais de sourire forcé, jamais ne trop en montrer sur son visage. Mais Evey la connaissait, à présent. La musicienne répondit :

      " C'est aussi ce qui m'a impressionnée la première fois où on a joué ensemble, au Blueberry. Tu es aussi vraiment douée. J'ai toujours été heureuse de partager ça avec toi. Je veux pas que ça s'arrête. "


    Accompagnant ces paroles, une légère gamme provenant d'une octave grave du piano résonna dans la pièce. Stella se sentait bien, un piano devant elle, son amie à ses côtés.
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyJeu 6 Aoû - 19:36

    Dans leurs mondes, rien ne pouvait venir perturber Evey et son amie. Dans ce moment unique, la chose qui comptait était les problèmes de l'une de l'autre. De retrouver un moyen pour surmonter cette pente qui commençait à être de moins en moins ardue. Mains dans la mains, elle avancerait pour voir de jours meilleurs qui arriveront plus tôt que prévu, elle espérait de tout son cœur. Stella était sa meilleure amie, sans elle, bien des choses aurait mal tourner. Avoir un soutient aussi fort est si agréable... Evey pouvait être naturel, enlever ce masque de personne forte. Elle pouvait ce reposer. Et Stella pouvait également faire de même. Stella aurait plu à sa mère passionnée de musique et d'art. Elle serait directement tombée amoureuse d'elle. Son père n'aurait rien montré mais l'aurait aussi apprécié. La porte des Scott était tout le temps ouverte au personne qui le souhaitait. Jamais sa maman n'avait refuser des couverts de plus. Convivialité, et générosité, deux mots qui conviendrait pour la famille d'Evey. Cette famille aujourd'hui disparu, elle voulait en crée une autre, Stella, Ernest et bien d'autre en feront partis. A défaut d'avoir une famille, elle avait des amis proches et fidèles. C'est mieux que rien, ainsi elle ne ce sentait plus abandonnée. Elle avait trouvée un peu de « chaleur » dans les yeux de ses amis, et la musique de Stella. Stella avait raison, totalement raison:

    « Oui, tu a raison, et puis je n'ai pas n'importe qui à mes coter. »

    Evey réussit à lui faire un beau sourire, pleins de gentillesse et de douceur. Stella à ses coter, Evey ce sentait mieux, comme si elles combinaient leurs énergies dans un même but. La jeune étudiante aurait tant aimée que Stella soit sa sœur, de sang, mais elle ne l'était pas. Ce n'est pour autant qu'elle ne s'aimait pas tel deux sœurs. Ce n'était pas si différent que ça après tout. Lorsque Stella parla de ses souvenirs, Evey avait envie de l'envelopper dans ses bras, de la protéger contre tout. Qu'elle ne souffre plus, que ça vie soit un longs fleuve tranquille. Mais même avec toute la volonté du monde, elle ne pourrait pas. Et pourtant... Oui Stella était là, et Evey ne la remerciait jamais assez pour avoir lut dans ses pensées et sentit le mal être de la jeune étudiante. Maintenant il ne restait plus qu'a crée des souvenirs heureux pour chasser ceux là. Mais comment douter quand on voit le sourire, la gentillesse de Stella.

    « Je sais que tu est là, et ton appuie compte énormément pour moi, tu ne peux pas savoir à quel point... »

    Le piano, c'était tout dans le vie d'Evey, élever avec cette instrument : maintenant ne pas avoir un piano là où elle habitait était une sorte de blasphème. Celui la était vieux, c'était un piano à queue qu'avait sa maman quand elle était jeune. Leurs doigts tapaient à cadence assez impressionnante pour celui qui regardent, les notes sortaient, remplaçant les mots. Evey avait fermer les yeux, ce laissant envahir par le son du piano à queue noir. Quand elles jouaient : tout semblait parfait et facile. Un claquement de doigts et tout pouvait être régler, le piano était la baguette magique des musiciens. Ni plus ni moins. La mélodie était jolie, un son improvisés de bout en longs mais qui était parfait. Evey retenait les notes pour pouvoir les intégrer dans le concerto qu'elle essayait de finir depuis deux ans mais elle ne trouvait plus le temps de jouer. Elle ne le trouvait que quand elle était avec sa Stella. A vrai dire l'impossible était possible avec cette dernière. Il est étrange comme Evey change avec les gens, avec Stella elle était complètement naturelle tout comme avec Ernest. Quand elle était avec Vicky elle faisait ressortir une Evey surprenante et qui étonnait tout le monde. Avec Katherine, elle baissait ses armes également, armes qu'elle remettaient avec Nathan mais de moins en moins. Soudain Stella ralentissait, Evey fit de même, puis elle parla. Quand elle vit le sourire sincère de Stella, Evey ne put répondre que par un sourire et une joie qui était beaucoup moins morose!

    « Je te promets que nos notes ne s'arrêteront jamais. Et même si par malheur nous étions séparés, j'aurais toujours les notes en tête et quand on ce reverra, ça sera comme si rien ne ce serait passer. Une amitié aussi forte ne peut s'arrêter si facilement ! »

    Evey ce mit à jouer rapidement dans les aigus une petite mélodie plus joyeuse avant de rire:

    « Stella, tu es une vrai magicienne ! Il faut que tu me dise ton secret, pas beaucoup de monde arrivent à me changer les idées aussi facilement. Avec toi je ne peux pas avoir des pensées négatifs ou être triste. C'est étrange, comme je te l'ait dit, pas beaucoup de monde arrive à me faire passer des larmes au rires. C'est pour cela que je suis persuader que notre amitié à encore des beaux jours devant elle. Parce que je tiens à toi comme une sœur et que je te protégerais de tout mon cœur. Et si tu a besoin de moi pour quoi que ce soit sonne à ma porte et fait comme chez toi. »

    Evey ne pensait plus à la mort de ses parents, seuls les bon souvenirs restaient. Elle ce leva et alla chercher l'album photo avant de lui montrer des photos d'elle petite. Une photo de ses parents tomba. Elle la ramassa et la montra:

    « Les voilà, je les avaient pris quand ils étaient sur la Tamise tout les deux en amoureux. C'était avant qu'on parte à Baltimore, nous faisions nos adieux à la ville. »

    Evey sortit d'autres photos d'elle dans la campagne Anglaise, sur le dos d'un mouton, courant après les poules. Ses cheveux étaient toujours aussi bouclés mais beaucoup plus foncée. Finalement l'étudiante dis d'une voix mélancolique:

    « Je n'ai jamais montrée ces photos. Tu est la première qui les voit. »

    Un sourire franc et heureux, elle était heureuse de montrer à Stella ses souvenirs avec ses parents, pour que jamais ils ne soient oublier. Evey avait juste peur que cela ennuit Stella. Mais c'est craintes partirent vite en voyant le sourire de son amie. Et au fond Evey ne put s'empêcher de penser : « C'est ça d'avoir une sœur... » Et puis elle sortit des photos de Londres. Elle la fit patienter deux petites secondes pour aller chercher son cadeau qu'elle essayait de cacher tant bien que mal derrière son dos:

    « Je comptais te l'offrir pour ton anniversaire mais je suis trop impatiente alors je te l'offre maintenant. Je n'ai pas peu plus me retenir, j'espère que tu ne m'en voudras pas... Joyeux Anniversaire ma belle! »

    Et elle lui tendit le cadre emballer dans du papier or, la couleur des étoiles qui brillaient dans les yeux de Stella.
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyDim 23 Aoû - 14:50

    Evey. La souffrance, la peur de l'avenir. Mais aussi la musique, le réconfort. La compréhension. Tant de mots contradictoires semblaient pouvoir définir l'esprit de l'amie de Stella, tant de mots contradictoires qui l'amenaient à voir en elle comme une soeur. Les pensées de la musicienne se mélangeaient souvent telles une cacophonie, impossibles à différencier les unes des autres, difficilement explicables et des peurs souvent impossibles à contrer tellement elles étaient enfouies et cachées les une sous les autres, comme pour se protéger entre elles. L"esprit de Stella semblait être le meilleur endroit pour elles. Toujours présentes, toujours leur mot à dire, mais une difficile possibilité d'en sortir. Elles avaient un emploi à plein temps. Et pourtant, avec la présence rassurante d'Evey, l'impression de s'être trouvé une égale en bien des points, ses peurs étaient tellement enfouies qu'elles ne se ressentaient guère plus. Comme une trève. Car même si ses pensées étaient toujours bien encrées dans son plus profond intérieur, Stella les ressentait en permanence. Dans le contact avec les autres, surtout les hommes. Lorsqu'elle se retrouvait seule dans une rue sombre. Son ventre se serrait bien souvent pour une raison en apparence inconnue. Le cerveau de la jeune femme était plus complexe qu'elle n'osait elle-même se l'avouait. Et pourtant, tout s'expliquait, si on cherchait à la percer à jour. Si elle-même osait parler, avec des mots ou un regard. Encore fallait-il gagner sa confiance. Et Evey l'avait gagnée.

    Stella ne remercierait jamais assez l'art d'avoir ce pouvoir inégalable. Celui de rapprocher les gens. La communion des âmes passaient telle un flux d'émotions lorsque Stella jouait, seule ou accompagnée, ou lorsqu'un groupe de personnes écoutait une même chanson. La communion avec soi-même aussi, peut-être. Une interprétation personnelle mais qui pouvait aussi être plus universelle. La musique aussi était bien complexe. Peut-être était-ce en quoi la blonde se retrouvait en elle. Cela créait en elle cette impression d'utilité lorsqu'elle jouait. Elle se sauvait elle-même de ses démons, s'exorcisait, en quelque sorte. Et puis, une chanson pouvait boulverser une vie, une façon de voir les choses, des rêves. Le pouvoir de la musique, et de l'art en général, était plus grand et plus fort que ce que certaines personnes ne voulaient l'admettre. Tout n'tait pas matériel, dans la possession des choses ou même des gens. Il y avait cette force, ce don que l'on avait donné aux hommes : celui de pouvoir créer de la beauté. Si un jour, on demandait à Stella de donner une bonne raison de sauver l'humanité, elle parlerait de l'art. C'était une preuve d'humanité, ce besoin d'aimer, de créer, de profiter, de s'exprimer que l'humanité avait toujours ressenti. Et que peut-être, aujourd'hui, ils laissaient surement trop de côté.

      " Oui, tu as raison, et puis je n'ai pas n'importe qui à mes cotés. "
      " Qu'est-ce que tu veux, on choisit bien nos compagnons de route! "répondit-elle avec un regard complice et un clin d'oeil vite fait bien fait.


    Son amie, sa présence, son regard, ses mains, son visage, lui avaient redonné le sourire. Le sourire, pour Stella, c'était un bien grand mot. Alors bien sur, elle ne riait pas aux éclats comme pas mal de jeunes femmes de son âge, elle ne s'exprimait pas en criant ou en se trémoussant, mais on lisait dans son regard. Comme elle parvenait à lire dans celui d'Evey. Une conversation avait tout changé. Dans le bon sens, bien sur. Elles n'étaient plus amies, elles étaient amies très proches. Non. Elles étaient soeurs. De coeur. Leur route allait dans la même direction, peut-être avec encore des épreuves, plus ou moins douloureuses, seul l'avenir le leur dirait. Mais elles seraient ensemble. Inséparables. Aussi longtemps que possible. Et Stella espérait que ce aussi longtemps que possible soit résumable en un seul mot : toujours.

      " Je sais que tu est là, et ton appui compte énormément pour moi, tu ne peux pas savoir à quel point... "


    Que répondre à cela ? Bien sur, Stella était là, et elle espérait l'être toujours. Evey était une raison de plus de ne pas retourner à Paris. Même si c'était pour laisser des comptes en attente. Même si elle devait régler des choses. Evey était comme son port d'attache, une confiance réciproque accordée inégalable. Un espoir qu'elle n'attendait plus. Bien sur, il y avait Aubrey. Mais leur relation n'était pas fusionnelle comme semblait l'être la leur. Il y avait Nathan, mais les derniers évènements ne semblaient pas promettre un avenir heureux à leur amitié. Et il ne savait pas tout ce qu'Evey savait maintenant sur elle. Et puis, il y avait ... Ernest. Ernest ? Non. C'était différent. En quoi ? Ils semblaient être proches. Et ils l'étaient, Stella en était convaincue à chaque fois qu'elle croisait son regard. Mais ... leur relation n'était pas la même. ils communiquaient différemment. Et puis ... stop. Elle était avec Evey. Pas avec Ernest. Elle fuyait peut-être encore face à ses sentiments, mais elle aurait fait n'importe quoi pour Evey. Et puis, ça n'était pas pour la déranger!

      " Si, je sais. Parce que j'ai aussi ton appui, et qu'il compte aussi beaucoup pour moi, Evey. "


    Les notes de piano continuaient à résonner dans la pièce, couvrant le bruit de la pluie qui s'abattait sur la ville. Une mélodie harmonieuse, remplie de sentiments, de joie des retrouvailles. C'était leur mode de communication. Un autre langage. Elles laissaient leur passé derrière elles, ensemble, comme si elles s'envolaient assez loin pour tout oublier. Et pourtant, elles étaient toujours dans la même pièce, le divan et la table basse derrière, la même vitre sur laquelle s'écrasaient les nombreuses gouttes de pluie. Mais elles étaient dans leur monde, dans une bulle. Celle du piano. Together, we're invincible. Les paroles de Muse revinrent dans la tête de la jeune femme. Oui, elles semblaient réellement invincibles ensemble. Une famille retrouvée, des douleurs partagées, la joie d'être ensemble et de ... juste partager. Telles qu'elles étaient. Sans artifices. La réalité telles qu'elles la voyaient. Avec leur regard d'artistes.

      " Et moi, ce sera pour toi que mes notes résonneront. Que je sois n'importe où. "


    A chaque fois qu'elle jouait, Stella pensait à son père. Pas à ce jour où il était mort devant ses yeux de petite fille, non. Mais à tous ces bons souvenirs qui restaient gravés dans son esprit. A son musicien de père, celui qui lui avait donné cet amour du piano. A cet homme fort, amoureux et reconnu. Mais Evey venait de rentrer dans la famille, à sa façon. Elle penserait aussi à elle à chaque fois. Son père et sa soeur. Quoi de plus normal ?

    Puis les mots d'Evey enchainèrent sa mélodie aigüe et joyeuse. Stella eut le coeur encore plus réchauffé. Evey ... Cette jeune femme si différente, celle qui semblait la comprendre avec un regard, une note de piano. Celle qui l'appréciait telle qu'elle était venue à elle. Celle qui voulait la protéger, et qu'elle aussi voulait protéger de tous les rapaces de la réalité. Celle qui tenait à elle, et voyait en elle une ... soeur. Une confidente. Une amie protectrice mais qu'elle aimerait protéger elle aussi.

      " C'est le pouvoir de la musique, de réunir les gens. On est ensemble à jouer du piano, on s'est rencontrées en en jouant. Je ne suis pas magicienne. On se ressemble juste. " finit-elle par lui répondre avec un regard touché et un ton rempli de gratitude. " Notre amitié n'a pas été faite pour être cassée. Elle vaut plus que ça. " ajouta-t-elle.


    Même si Stella devait retourner à Paris pour régler ses affaires, avoir ces putains de conversations tant redoutées, même si elle devait retrouver et affronter son violeur, dire ses quatre vérités à sa mère, avoir le pire des adieux avec Damien, elle reviendrait à Baltimore. Pour la vie qu'elle s'y était faite, et les liens qu'elle y avait créé. Aubrey, Evey, Ernest, et même Nathan. Tous ceux qui l'avaient rendue plus forte qu'elle ne l'était en arrivant, cette nuit d'hiver, sous la pluie, son gros sac sur l'épaule, perdue et aux idées sombres qui envahissaient son cerveau de grande adolescente.

    Evey se leva, alors que Stella pianotait quelques petites mélodies vite-fait pour passer le temps, puis revint avec un album photo. Stella comprit aussitôt ce qu'il représentait pour elle. Elle lui montra une photo de ses parents. Un beau couple, qui semblait heureux. Et la tamise. Londres. Une photo remplie d'amour. D'amour du couple en lui-même, d'amour du couple envers sa fille, d'amour envers leur ville. La seule chose que Stella trouva à dire fut ces quelques mots, accompagnés d'un petit sourire :

      " Ils sont très beaux. Tu leur ressembles énormément . "


    Puis elle regarda les autres photos. La petite Evey. Elle semblait pétillante. Ses cheveux, plus foncés mais toujours aussi bouclés, tombaient autour de son visage enfantin. Et elle semblait s'amuser. Une belle petite fille qui était devenue une belle jeune femme. Stella se promit encore une fois de l'aider dans toutes les étapes de sa vie, de faire en sorte qu'elle soit heureuse et fière de ce qu'elle aurait accompli. Car la musicienne était certaine que son amie était capable de grande chose. Car c'était une grande personne. Ses parents avaient fait d'elle une jeune femme unique, différente de toutes les autres. Belle, attentionnée, intelligente, musicienne, ambitieuse. Malheureusement, elle avait été détruit par leur mort. Mais elle pouvait se relever. Et Stella serait son appui. Ou du moins l'un d'entre eux.

      " Merci . De m'accorder ta confiance ainsi. Merci d'être toi. " lui répondit-elle avec un sourire rassurant, et passa son bras autour des épaules de la jeune femme, tel une marque de soutien. Puis elle ajouta : " Il faudra que tu me montres tout ça. Je suis impatiente de voir tous tes souvenirs, de te voir petite fille, et d'apprendre à connaitre tes parents. "


    Puis son amie sortit des photos de Londres avant de partir on-ne-sait-où. Mais Stella était trop admirative devant les photos qu'elle ne se posa pas de questions. Londres était une ville magnifique, rien à redire. Elle esperant tellement y aller un jour ! Et puis avec Evey ... ce serait le rêve. Peut-être même pour une tournée, qui sait ? Peut-être tourneraient-elles ensemble un jour, et peut-être feraient-elles des dates dans la chère et tendre capitale anglaise d'Evey ? Et Evey réaliserait son rêve, elle aussi. Elles s'élèveraient haut, toutes les deux. Elles feraient de grandes choses, à leur échelle. Elles seraient des filles biens. A l'idée d'avoir trouvé une partenaire de vie, une meilleure amie, une soeur, Stella eut envie de la serrer dans ses bras lorsqu'elle la vit revenir. Elle avait relevé la tête des belles photos de son amie, et regardait maintenant Evey. Le sourire qu'elle vit alors sur son visage lui donna une bouffée de joie. Evey, belle Evey ... pourquoi la vie s'était acharnée sur toi ? Toi, si différente, si belle en bien des points ... tu ne méritais pas ça ...

      " Je comptais te l'offrir pour ton anniversaire mais je suis trop impatiente alors je te l'offre maintenant. Je n'ai pas peu plus me retenir, j'espère que tu ne m'en voudras pas... Joyeux Anniversaire ma belle! "


    Stella ne put s'empêcher de lui sourire. Lui en vouloir ? Bien sur que non, elle ne lui en voulait pas! Rien que le fait d'être à ces côtés en ce moment était un énorme cadeau d'anniversaire ... elle n'allait pas cracher sur cete générosité sans failles de son amie! Elle prit délicatement le cadeau si bien emballé qu'elle n'osait même pas enlever ce beau papier qui brillait sous ses yeux tel de l'or. Elle jeta un regard interrogateur et curieux à son amie, puis enleva doucement le scotch qui maintenait le cadeau enfermé dans le papier doré... et ce qu'elle découvrit la laissa sans voix. Elle regarda un moment la photo, les étoiles, la phrase. Et elle sourit de nouveau. Reconnaissante, gênée, émue. Il n'y avait pas deux Evey non plus, c'était certain !

      " Evey ... "


    Elle avait relevé son regard bleu vers elle et lui sortit un sourire rempli de reconnaissance, ne sachant trop quoi dire. Les anniversaires, c'était pas spécialité. Elle ne l'avait jamais souhaité avec sa mère, évidemment, et chaque année, elle sortait vaguement dans un bar avec un ou deux potes, rien de bien original. C'était le plus beau de ses anniversaires. Parce qu'Evey était là, et n'arretait pas de lui montrer son amour fraternel. Finalement, elle se leva, posa délicatement le cadre sur le banc du piano, et serra doucement son amie dans ses bras, avant de lui murmurer à l'oreille :

      " Merci ... merci Evey. Toi aussi tu es unique. T'es mon soleil. Merci pour tout ... "
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptySam 29 Aoû - 19:43

    Depuis le décès de ses parents, trop de sentiment ce mélangeait en elle, cette sensation de ne rien savoir, de ne rien contrôler était désagréable. Evey avait l'impression d'être un pantin que la vie prenait un malin plaisir à manipuler. Elle en sortirait plus forte mais pour l'instant elle ne l'était pas assez pour pouvoir penser à l'avenir. Et pourtant il promettait d'être heureux, entre le retour de Will, sa licence qu'elle aurait dans quelques années, ses amis, sa famille de cœur qui était de plus en plus forte. Elle était chanceuse et devait ce l'avouer, ne voir que le bon coter des choses pour ne pas sombrer dans la noirceur de son esprit. Elle devait ce donner des objectifs pour pouvoir avancer. Une fois ces derniers accomplis elle pourrait peut-être être « fière » d'elle et reprendre confiance en elle. D'une certaine manière la musique servait de fil d'Ariane à l'esprit d'Evey, il l'emmène loin du minautaure, de la dépression et de la mort. Il l'emmène vers la sortie, la lumière, la vie, l'avenir. Stella et elle était sur la même longueurs d'ondes et ce comprenait facilement. C'est pour cela que c'était si facile de lui parler sans avoir à tourner sa langue sept fois dans la bouche de peur que ses paroles soient réutilisée contre elle. C'était très agréable, Evey n'avait pas envie de mettre fin à des moments où Stella était là. Evey aurait aimée que Stella emménage avec elle, mais elle avait demander trop tard, son amie était dans le même appartement que Aubrey. Même si le courant ne passait pas avec cette dernière, elle ne disait rien parce qu'elle aimait Stella, oui elle l'aimait d'un amour fraternelle. C'est la complexité de la musique qui avait donner envie à Evey de jouer du piano. Déchiffrer une sorte de code que seuls les pianistes seraient traduire. Passionnant vous ne trouvez pas? Des chansons pouvaient rappeler des personnes, des souvenirs, bon comme mauvais. Evey ne peut plus écouter une seule chanson que Will avait enregistrer lorsqu'elle était partit de Londres, elle ne pouvait plus du tout. Elle pleurait à chaque fois et ce renfermait encore plus dans son jardin. Ce fut sans ce forcer qu'elle répondit à ce regard complice comme pour dire : « Tu a totalement raison. » Evey eut un petit rire lorsqu'elle remarqua le clin d'œil:

    « Tu sais que j'ai été des années sans savoir faire un clin d'œil. Je n'y arrivais pas du tout. Je devais être la seule dans mon collège à ne pas savoir en faire un. Par contre quand on prends le coups de mains c'est beaucoup facile plus ! »

    La vie peut basculer à tout moment : c'est vrai. Une discussion, un aveu, une remémoration, et Evey ce sentait mieux, comme soulager d'un poids pesant. Aucune ombre sur le tableau ne de à Evey pressentir un avenir chaotique entre elle. Non ce n'était pas possible, c'était impensable ! Londres manquait à Evey, ses rues si familière, où elle avait grandit. Peut-être que plus tard elle retournerait vivre là bas mais pour l'instant elle avait un bon travail et de très bons amis. Même si l'adaptation fut dure, maintenant elle s'y est faite et ne regrette pas le choix de son père de l'avoir fait venir. En pensant à Londres, elle ne put s'empêcher de penser à Will. Parfois elle entendait sa voix dans sa tête comme si il était à coter d'elle. Evey en parlera à Stella, très bientôt, surtout si il arrive plus tôt que prévu à Baltimore. La jeune brunette espérait que Stella et Will s'entendent quand elle le présenterait à sa sœur. Ernest le connaissait déjà, le courant était pas trop mal passer entre eux et cela avait ravis Evey. La pluie ne cassait pas l'ambiance entre elle, elle ne cassait même pas la mélodie. Parfois elles étaient en parasites unions avec les notes qui sortait du piano noir. Alors qu'elle appuyait sur les touches elle remarqua qu'elle avait beaucoup parler d'elle. Ce n'était pas dans son habitude mais avec Stella tout était naturelle, ça venait en un claquement de doigts.

    « Et moi, ce sera pour toi que mes notes résonneront. Que je sois n'importe où.
    - Alors à chaque fois qu'on jouera ce que nous venons de jouer, ça sera comme si nous jouions en duo ok?  »


    Evey ce mit à rire à ses paroles, cette passion pour la musique était tout comme Stella une histoire de famille, c'était étrange, elles avaient connut la musique par un parent, elles avaient affrontées les défis que la vie leurs apportaient sans broncher et souffert en silence. Evey était heureuse qu'elle soit venue, qu'aurait-elle fait si Stella ne serait pas venue... Elle aurait penser à l'accident au lieu de penser au bon moment. Evey compris alors l'importance qu'avait l'amitié dans les moments durs. Et était maintenant persuader que le plus dure était déjà passé. En montrant les photos de sa famille à Stella, elle la laisser entrer en quelques sortes dans son jardin secret. Ce dernier n'a plus beaucoup d'ombre pour Stella, sauf peut-être son histoire avec Will. Elle avait de la chance, et elle le savait, que son papa est pris beaucoup de photo d'elle, d'eux. Tout le monde lui disait qu'elle ressemblait à ses parents, quand elle était petite on disait qu'elle ressemblait à sa maman mais en grandissant elle tirait plus vers son papa. Evey n'avait jamais été douée pour les ressemblance entre famille alors elle ne pouvait que croire ce qu'ont lui disaient. Malgré tout quand Stella lui affirma qu'elle leurs ressemblaient, elle la crut. Peut-être parce qu'elle savait que Stella était sincère avec elle et ne disait pas ça pour lui faire plaisir. Evey aurait tellement aimée emmener Stella à Londres, c'est un objectif de plus pour elle. De plus elle savait que Stella aimerait visiter cette ville : quel meilleur guide qu'une Londonienne? Elle montra la ferme de sa grand-mère et dit:

    « Si un jour je t'emmène visiter ma ville natale, c'est là que je t'emmènerais et qu'ont sera héberger. »

    Evey lui fit un beau sourire chaleureux. Elle avait perdu ses parents c'était un certitude irréfutable, mais rien ne prédisait ce rapprochement si sincère avec ses amis. En particulier avec Stella, les aléas de la vie renforce les liens finalement, on n'en sorts toujours vivant et jamais seul en quelques sortes. Evey avait eut de la chance de trouver une personne comme Stella pour la soutenir. Peu de gens était aussi gentille qu'elle. Elle était unique, c'était une personne qui valait la peine d'être connut et apprécier mais aussi protéger. Quand Stella la remercia pour lui avoir accorder sa confiance, elle ne put que dire en souriant:

    « C'est aussi à moi de te remercier pour ton aide, et te remercier de m'avoir accorder aussi ta confiance. » Lorsque Stella eut passer son bras, Evey lui attrapa la main et ce mit à sourire lorsqu'elle entendit la suite: « Avec plaisir, je ne sais plus si ils sont là ou à Londres mais j'ai même des films et là c'est du lourd! »

    Elle ce mit à rire en repensant à tout ce que son papa avait filmer, au lieu d'une soirée cinéma ça sera soirée vidéo gag ! Le pop corn sera peut-être pas à volonté mais juste assez pour tenir toute la soirée!

    « Tu te serais très bien entendue avec ma maman, elle était professeur de piano et aimait les instruments à cordes, parfois elle chantait aussi. Mon papa était quelqu'un de droit mais il aimait parler de son métier ainsi que de la littérature. »


    Evey avait ressortit quelques photos pour faire patienter son amie pendant qu'elle allait chercher son cadeau. Un peu stresser de peur que cela ne lui plaise pas mais impatiente de voir sa réaction. Quand elle arriva dans le salon, Stella la regarda en souriant alors que Evey essayait de cacher son cadeau. Stella, sa belle petite étoile qui avait endurer tellement de chose. Mais en fin de compte elle à réussit tout comme Evey à en sortir plus forte même si les démons sont toujours là. Au fils du temps, avec de l'amour fraternelle et amoureux peut-être qui s'apaiseront. Allez savoir. Dans l'instant présent, Evey avait envie de profiter au maximum de la présence Stella. Une fois le cadeau donnée elle resta debout et attendit sa réaction, en trépignant d'impatience. Le petit regard interrogateur la fit sourire encore plus. Une fois le cadeau ouvert, Evey vit le regard bleu de son amie, ses yeux voulaient tout dire, le cadeau lui plaisait. Son sourire confirma les pensées de l'étudiante ce qui l'enjoua encore plus! Après avoir poser le cadre son amie vint vers elle et la prit dans ses bras. Evey fit de même et écouta la réaction de sa sœur.

    « Merci à toi ma ptite étoile, merci d'avoir été devin et d'être venue aujourd'hui. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi tu sais. »


    Une étreinte chaleureuse qui valait tout l'or du monde si ce n'est plus. Les petits bonheur comme cela sont rares alors autant en profiter. Mais une chose était certaine, ces petits moments seront de plus en plus fréquents grâce à leurs liens qui c'est renforcée.
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Stella H. Hallaway
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptyMar 1 Sep - 17:04

    Comment expliquer cette sensation bien-être qui occupait tout le corps de la blonde ? A vrai dire, c'était impossible. Encore quelques instants auparavant, les deux jeunes femmes se confiaient leurs plus lourds secrets qui alourdissaient leur vie depuis un moment pour chacune maintenant. Elles avaient ces regards tristes que l'on ne connait que sur des personnes dépressives, ou du moins celles qui ont perdu goût à la vie, même si c'est éphémère. Pour elles, heureusement, ça semblait plutôt éphémère. Evey avait retrouvé le sourire et ce regard pétillant que Stella appréciait depuis leur première rencontre. Stella, elle, avait eu plus de temps pour faire sa vie telle qu'elle la désirait. Evidemment, elle avait encore sur ses épaules le poids du passé, mais vivait avec. Jusque quand ? Ca n'avait pas d'importance. Elle avait trouvé des soutiens inimaginables à Baltimore. Des prénoms, elle pouvait en donner. Ils n'étaient peut-être pas si nombreux, mais ils étaient sincère et forts, et c'était tout ce que demandait la musicienne. Aubrey, celle qui l'avait renversée la nuit de son arrivée dans la ville américaine, mais surtout celle qui l'avait accueillie chez elle. Celle de chez qui elle n'était jamais partie, au final. Des liens s'étaient vite tissés entre elles. Electriques parfois, mais ils étaient présents. Stella comptait sur elle comme son amie pouvait compter sur elles. Elles aussi étaient comme des soeurs, chamailleries comprises. Mais c'était aussi ça, la force de leurs relations. Leurs différences ; chacune apportait beaucoup à l'autre. Il y avait également Nathan. Ils ne savaient pas tout l'un de l'autre mais avaient cette marque de respect infini, et ces pensées communes dans un bar parfois complètement chaotique qui les avaient rassemblés. Au fond, Stella avait toujours ce maigre espoir de comprendre la raison de leur engueulade qui n'en était pas vraiment une. Il y avait bien sur Evey. Petite Evey, toujours présente, la musique étant un lien inestimable pour les deux étudiantes. Elles avaient appris à se connaitre après leur rencontre dans ce bar où tout pouvait décidément arriver. Stella avait aidé Evey au piano, puis elles avaient parlé. La musique rassemble bien les gens, n'est-ce pas ? Depuis, elles ne se séparaient plus.

    Et il y avait cet écrivain qui semblait changer peu à peu la donne dans l'esprit de Stella. Elle qui pourtant se fermait si souvent aux inconnus, aux hommes davantages ... Elle avait trouvé dans son regard et son sourire un réconfort inestimable. Baltimore était une ville pleine de surprise. La blonde s'y sentait à sa place comme nulle part ailleurs. Il y avait la musique, les scènes pour la jouer ... et tous ceux qui faisaient que Stella existait encore. A chaque fois qu'elle crosait un regard bienveillant, la musicienne ne pouvait s'empêcher de sentir son coeur se serrer. Au fond, elle ne méritait certainement pas toute cette attention, elle qui était si fuyante, faible et lâche. C'était pour cela en partie que peu de gens savaient tout de ses déboirs passés. Elle voulait être sure de ne pas être jugée ni catégorisée. Pour l'instant, elle s'en était bien tirée. Elle esperait profondément que ça durerait. Même si elle se foutait de ce qu'on pouvait penser d'elle dans une certaine mesure, elle ne voulait pas se mettre la ville à dos sur une rumeur ou quelques mots qu'elle aurait lâché qui l'auraient trainée sur des plates-bandes glissantes.

    Elle ne faisait pas confiance à grand monde, et pourtant, Evey l'avait gagnée, cette confiance. Il y avait des regards, des attitudes qui ne trahissaient pas. La pianiste en faisait partie, de ces gens-là. Stella l'avait compris dès qu'elle l'avait aperçue pianoter dans le vide, le soir de leur rencontre. C'était aussi pour ça qu'elle l'avait abordée la première, alors qu'elle était en plein service. Chose plutôt rare de la part de la musicienne. Mais elle ne regrettait pour rien au monde les premières paroles qu'elle lui avait glissé ... car elles avaient mené à ce moment-là. Celui où elles se confiaient l'une à l'autre dans une confiance totale. Les peurs étaient peu à peu parties, laissant place à la joie de jouer ensemble, de se retrouver comme au premier jour de leur rencontre, musiciennes avant tout, communiquant par ce beau langage qu'elles partageaient depuis le début de leur amitié.

      " Tu sais que j'ai été des années sans savoir faire un clin d'œil. Je n'y arrivais pas du tout. Je devais être la seule dans mon collège à ne pas savoir en faire un. Par contre quand on prend le coups de mains c'est beaucoup facile plus ! "


    La blonde ne put réprimer un sourire. Elle se souvenait elle aussi avoir eu du mal à les faire. Elle n'avait jamais eu franchement de modèle, de personne à qui s'attacher et à imiter lorsqu'elle était jeune. Au collège, éternelle solitaire, elle ne se laissait que très peu approcher, et sa mère buvait trop pour pouvoir jouer son rôle protecteur et de modèle. Elle se souvenait encore avoir vu ce geste, cette marque de complicité dans un film, à la télé. Elle avait joué du piano pendant des heures et s'était finalement laissé tomber dans le vieux canapé devant la télé qui fonctionnait encore uniquement par miracle. Puis elle avait regardé un de ces séries pour ados, caricaturales mais que l'on aime suivre régulièrement. Et avait vu ce geste, qu'elle avait ensuite tenté d'imiter devant sa glace. A vrai dire, pour elle, ce geste représentait un monde qu'elle n'aborderait jamais. L'amitié, elle ne connaissait pas, et la complicité, encore moins. Finalement, au lycée, elle s'était peu à peu ouverte à l'environnement qui s'était offert à elle. Elle avait sympatisé avec des mecs de sa classe et avait fondé son premier groupe avec elle. Puis elle avait rencontré Damien. Il avait changé la donne. Damien ...

      " Faut pas croire, au collège, je savais pas les faire non plus " fit-elle avec un regard amusé.


    Au fond, c'était comme la musique. La pratique, la concentration faisait que plus tard, on le faisait par réflexe. Ses premières notes, c'était toute petite qu'elle les avait faites résonner dans le petit appartement dans lequel elle avait grandi. Au début, tout ce qu'elle jouait cafouillait, sonnait parfois faux, lui donnait presque envie d'arrêter, de tout laisser tomber. Mais elle imaginait à chaque fois son père qui jouait sur le même piano, et alors elle travaillait, encore et toujours, répétant les mêmes accords, les mêmes mélodies et contrechants. A présent, ses doigts couraient sur le clavier comme s'ils étaient faits pour ça. Ils en avaient tellement l'habitude que si on les séparait d'un piano plus d'une journée entière, ils devaient forcément pianoter dans le vide. Comme Evey.

      " Alors à chaque fois qu'on jouera ce que nous venons de jouer, ça sera comme si nous jouions en duo ok? "


    A vrai dire, à chaque fois que Stella jouait Kiss The Rain, elle pensait à Evey. C'était leur chanson, celle qui les avait rassemblées. Et il fallait dire qu'en fait à chaque fois que Stella posait ses mains sur un clavier, ses pensées allaient vers son père et ... Evey. Ses deux musiciens. Si un jour elle avait pu imaginer trouver une musicienne pareille par hasard à Baltimore! Elles se ressemblaient en bien des points, et savoir que la musique lui faisait vivre les mêmes émotions ne pouvait que les rapprocher davantage.

      " Bien sur que c'est d'accord. " répondit-elle avec un regard rempli d'émotions. De l'amitié profonde, de l'amour fraternel, de la joie d'être ici, le boulversement d'avoir su le triste sort des parents de son amie. En quelques instants, depuis que Stella était arrivée à cet appartement, il s'en était passé, des choses!


    Elle regardait encore les photos de son amie lorsqu'elle entendit cette dernière en commenter une qui faisait intérieurement sourire la blonde de musicienne. Un endroit qui ressemblait fort à un petit paradis perdu, surement peu fréquenté mais qui ne devait pas en être moins agréble. Au contraire. Elle esperait de tout son coeur qu'un jour, si elle avait le bonheur de visiter la belle capitale anglaise, ce serait en la compagnie d'Evey. D'ailleurs, elle n'imaginait pas ce voyage possible avec quelqu'un d'autre... à part ... chut! Saleté de conscience ... Stella lui rendit son sourire. La chaleur qui émanait du visage de son amie était évidente et in touchable. Elle était telle un être venu du ciel pour lui apporter les réconfort. Et pourtant, des épreuves, elle en vivait ... Comment définir ce genre de personne ? Evey était courageuse, forte, mais avait en même temps cette fragilité dans laquelle Stella aimait se reconnaitre. Lorsqu'Evey lui parla de ses films, Stella haussa un soucil interrogateur. Tiens donc, elle avait des films ... Un nouveau sourire se dessina sur le visage de la blonde. La voir se souvenir ainsi des bons moments lui réchauffait le coeur. Ses parents l'avaient quitté mais l'étudiante vivait encore leurs bons moments avec plaisir, plutôt que de verser des larmes. Oui, elle voulait voir ses films, même si elle savait que rentrer dans l'intimité d'Evey pouvait être délicat. Elle ne voulait pas s'imposer. Mais après tout ... elles étaient telles des soeurs. Elles partageaient tout, n'est-ce pas ? Et puis, Evey avait ce regard de celle qui veut partager. Evey ... sacrée Evey.

      " Tu te serais très bien entendue avec ma maman, elle était professeur de piano et aimait les instruments à cordes, parfois elle chantait aussi... "


    Oui, à l'entendre, elle se serait entendue avec sa mère. Elle devait être une femme formidable. Stella essaya de l'imaginer, d'après les photos, jouer avec émotion sur un piano, ou faire vibrer les cordes d'un violon, et même ses cordes vocales. La mère d'Evey semblait être le genre de personne amoureuse de la musique au point d'en faire à longueur de journée, au point d'apprendre à jouer d'un maximum d'instruments. Et elle avait l'air d'aimer son mari et sa fille. Elle ne forcait que l'admiration.

      " Mon papa était quelqu'un de droit mais il aimait parler de son métier ainsi que de la littérature. "


    Cet homme, quant à lui semblait cultivé, et elle l'imaginait parler de littérature, de grands auteurs comme des moins connus. Puis, un visage lui vint en tête et chassa celui du père d'Evey. Elle en eut honte et finit par répondre à Evey avec un regard chaleureux, la voyant arriver en cachant quelque chose plus ou moins discrètement derrière son dos :

      " Oui, je confirme, tu leurs ressembles vraiment alors. "


    Oui, c'était à présent certain. En plus de lui avoir transmis leur beauté physique, les traits de son caractère provenaient des forces de ses parents. Deux êtres formidables qui avait donné la vie à cet être unique et plein de ressources qu'était Evey.
    Après avoir ouvert le cadeau de son amie, Stella ne savait pas comment lui exprimer sa gratitude, si bien qu'elle se décida à la prendre dans ses bras. Sentir le contact d'EVey la rassura. Ses cheveux sentaient bon et elle pouvait presque sentir son coeur battre contre sa poitrine. Une preuve de vie. Oui, Evey était en vie. Malgré tout ce qu'elle avait du traverser. Stella se promit encore une fois de faire en sorte que ce petit coeur blessé batte le plus longtemps possible. Plus longtemps que le sien, même, si c'était nécessaire. Elle méritait la vie plus qu'un grand nombre de personnes, dont certainement elle, lâche et destructrice de couples.

      " Et moi donc. Quelque chose me disait bien de venir. Savoir pourquoi je ne t'ai pas vue depuis tout ce temps ... et pouvoir parler librement avec toi, ça n'a pas de prix. "


    Elle serra davantage son amie, ferma les yeux pour en profiter un maximum, s'en souvenir dans ses moments de doute extrêmes, puis relâcha peu à peu son étreinte. Allez, elle se lançait.

      " Je voulais aussi te demander ..."


    Comment tourner ça ? Elle ne savait pas si son amie accepterait, car elle ne devait pas avoir beaucoup joué sur scène dans sa vie, mais elle aimait tellement le piano qu'en même temps, elle la voyait bien accepter. Elle tenta de tourner les choses comme elles lui vinrent à l'esprit, tout simplement.

      " ... est-ce que tu voudrais faire un concert avec moi, une fois ? "


    Voilà, elle s'était lancée. A vrai dire, elle ne pensait pas poser cette question ce jour-là, elle ne savait même pas trop ce qu'elle attendait de leur concert, si Evey serait seule au piano avec Stella à la guitare ou si elles feraient leurs quatre mains en osmose comme elles aimaient le faire. Ou les deux. Mais elle avait cette idée qui lui trottait dans la tête depuis un moment maintenant, jouer avec Evey sur scène. Revenir aux sources. Un peu comme le jour de leur rencontre, où elles avaient déja fait sensation. Stella adorait par dessus tout jouer sur scène. Elle voulait faire partager ça à sa compagne de piano ...
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MessageSujet: Re: "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)]   "Kiss the Rain." || [PV with Stella (l)] EmptySam 5 Sep - 18:44

    Après avoir connut des choses durs il était toujours bons, de ce retrouver entre amis et, d'en connaître des meilleurs pour remplacer les mauvais. Amis? Oui mais pas avec n'importe qui, avec une personne qui est très importante au yeux de la plongeuse. Des fois on ne pouvait mettre des mots sur nos actes, nos pensées, parfois on peut juste ressentir et ne rien faire. Evey avait eut de la chance d'avoir une enfance heureuse, elle n'a jamais manquée de rien, elle était toujours choyer par son père. De toute façon les démons du passé sont et seront toujours là près à resurgir pour remuer le couteau dans la plaie. Mais maintenant ils n'effrayaient plus Evey qui savait que elle n'aurait plus à les affronter seule! Et puis quand elle sera à bout, elle n'essayerait pas de refaire une connerie comme elle avait put essayer. Une manière lâche et inutile qui ne résout aucun problème si ce n'est pour soit, une forme d'égoïsme à l'état pur. A son arrivée elle n'avait qu'une seule envie repartir dans les bras de Will et dans les bras de ses amis là bas. Mais jamais elle n'aurait penser pouvoir trouver des personnes qui deviendraient aussi précieuse pour elle. C'était surprenant comme des fois la vie nous réserve bien des surprises. De bonne surprise qui sont les bienvenues, mais ça reste des surprises quand même. Elle ne remerciait jamais assez sa mère pour lui avoir appris à jouer du piano, comme si elle savait qu'elle allait un jour disparaître et qu'une talentueuse musicienne lui apprendrait à revivre petit à petit, pas à pas, confidences par confidences. Evey ne pourrait plus maintenant ce passer de cette mains chaleureuse qu'elle lui tendait tout le temps, de cette voix qui accompagnait sa guitare. Jamais elle ne la remerciait pour ces quelques petits mots qui avait changé sa vie. Evey ce serrait cru comme dans le film français : « Amélie Poulain » Elle va changer votre vie, Stella était une Amélie qui arrivait sans prévenir et qui changeait votre vie. Maintenant, entourer comme elle était, l'étudiante ne pouvait que avancer et ne pas reculer devant l'adversité car même si l'accident était passer, elle avait encore beaucoup de chose à faire et en perdait la tête des fois. Son frigo en payait le prix : on ne voyait quasiment plus le drapeau anglais si ce n'est deux trois touches de rouge et de bleu. A l'instant présent elle avait l'impression d'être un gâteau brûler. Pourquoi cette image plutôt étrange? Tout simplement parce que en parlant de l'accident de ses parents, elle avait enlever le griller, la croute noir qui empêchait l'arôme du gâteau de ressortir. Une fois cela enlever il y avait une partie tendre mais aussi fragile. Car elle était protéger par ce silence au fond elle, le faites de n'avoir parler à personne de ce terrible événement de sa vie. Elle avait beau ce dire que des personnes connaissaient des choses pires, bien pires même mais personne ne pouvait nier qu'il n'y a pas d'âge pour perdre ses parents. Nous ne sommes jamais vraiment prêt au fond à affronter la vie seule. Bien que ses amis soient là, cela ne remplacera jamais l'amour maternel ou paternel. C'est comme remplacer son premier amour, son baiser, on ne peut pas. Ce sont des choses fortes qui ne nous arrives qu'une seule fois. Leurs langages ce fut la musique, pas besoin de parole, quelques notes de musique, quelques paroles de chansons et elle ce comprenait. Une chanson pour chaque sentiment et chaque humeur : c'est faisable ! Avec le nombre de chanson qu'il existe sur terre si on ne pouvait pas en trouver une qui nous conviennent... C'est que nous sommes difficile ! Evey n'avait qu'un seul ami : c'était Will, mise à part cette amitié forte et qui deviendra plus tard bien plus que cela, elle n'avait qu'une meilleur amie c'est tout. En dehors il y avait Ernest qui la protégeait et la conseillais et puis ses parents. Mise à part cela elle avait la musique qui la secourait dans les pires moments. Le simple geste de faire sortir une musique d'un instrument tels qu'il soit donnait l'impression à Evey d'exister et de faire quelque chose de ses 10 doigts. Au lycée tout changeait, les mentalités, les responsabilités, les problèmes tout changeaient. On avait plus l'impression d'être vu et entendu. Le sourire n'avait jamais abandonnée le visage d'Evey si ce n'est lors de la mort d'un proche ou d'un ami. Elle s'efforçait de faire comme son père: sourire tout le temps. C'était une règle qu'elle s'obligeait à respecter même si tout allait mal, rien que pour faire sourire les autres et leurs remonter le moral. Sourire au gens même dans les pires situation pouvait être bénéfique. Voir une personne qui est vivante et qui nous soutiens en face de sois est toujours mieux qu'un mur en pierre et des larmes qui font couler le maquillage.

    Evey était contente d'apprendre qu'elle n'était pas la seule à ne pas savoir faire de clin d'œil, c'est un geste tout bête que l'ont apprends vite mais Evey avait autre chose en tête que de savoir faire les clins d'œil. Elle ne pensait qu'à son avenir et travaillait soit ses partitions ou ses cours pour pouvoir avoir une bonne université par la suite. Le faite d'être fille unique pesait parfois et elle aurait aimée avoir un frère, ce frère elle la trouver en Ernest et maintenant elle avait une sœur. C'était comme si la petite fille qui était enfouie en elle était ressortit, ses rêves de petites filles ce réalisait 10 ans plus tard : comme quoi tout arrive un jour ou l'autre. Evey c'est toujours souvenue qu'il y avait un piano chez eux, des notes la réveillait même parfois le matin quand elle restait trop au lit le week-end, elle préférait ce réveil là à ceux de son père : lumière allumer et enlevage de couette était au rendez-vous. Enfin quand il était là... Quand Stella accepta la chanson, Evey sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Elles avaient déjà leurs chansons mais maintenant c'était « officiel »! Ce jour qui allait sembler longs à Evey passa plus vite, dans la joie et non dans la tristesse. Evey avait longtemps penser à mettre fin à ses jours surtout les premiers jours qui ont suivis le décès de ses chères parents. Mais pas un seul instant elle avait penser à Stella ou à Ernest ni même à Katherine. Elle ce souvint alors qu'un jour on lui avait dit que ceux qui ce suicidait n'était pas des lâches, ces gens étaient courageux de quitter leurs amis et de faire souffrir les autres : c'était plus de l'égoïsme en somme. Quand Stella lui affirma qu'elle leurs ressemblaient, Evey ne put s'empêcher de la regarder avec un regard de gratitude avant de dire d'une voix qui tremblait un petit peu :

    « C'est la deuxième fois que l'on me dit ça... » Ce regard suivit un sourire, jamais on avait dit cela à Evey. Son oncle l'avait une fois dit mais elle faisait semblant de dormir alors elle n'aurait jamais dut le savoir. [/b]« Merci... »[/b]

    Il était toujours rassurant, agréable de savoir qu'on ressemblait à l'un de ses parents, c'est deux personnes qui font barrière contre les souffrances lorsqu'on est petits, qui nous éloignent des problèmes quand il le faut. Evey avait envie de parler plus de ses parents à Stella, une sorte de besoin de dire à quelqu'un tout les souvenirs qu'elle avait. Evey ne pouvait pas, plus imaginer sa vie sans ces bras qui la réconfortait quand cela n'allait pas. Jamais elle n'avait été aussi proches d'une amie, elle en avait eut mais ce liens là était pour elle unique. C'était la première fois qu'elle pouvait compter sur quelqu'un et que cette personne pouvait compter sur elle sans hésiter. Elle avait souvent fait office de grande sœur pour une nièce du coter de sa mère mais rien de plus. Elle avait 12 ans donc Evey ne pouvait pas lui parler librement comme elle pouvait le faire avec Stella. Evey espérait que Stella n'hésite pas une seule seconde à appeler Evey si elle avait besoin. Elle était là pour ça, pour l'épauler et la soutenir, elle serait toujours de son coter, quoiqu'il advienne. Comme sa mère le faisait avec elle, Evey caressait les cheveux de son amie alors qu'elles s'étreignaient. Si seulement le temps pouvait s'arrêter, que rien ne s'arrête, que tout continue. Mais l'histoire ne ce terminerait jamais, après tout qu'est ce qui pourrait séparer deux jeunes filles aussi complices qu'elle? Evey souhaitait bon courage à celui qui essayeraient ! Car si Evey apprenait cela, elle deviendrait agressifs et violente bien qu'elle prône la non violence comme son père le faisait.


    « Et moi donc. Quelque chose me disait bien de venir. Savoir pourquoi je ne t'ai pas vue depuis tout ce temps ... et pouvoir parler librement avec toi, ça n'a pas de prix.
    -J'avoue... Tu as trouver les mots ma p'tite Stella. Ça n'a aucune prix, je dirais même que ça vaut tout l'or du monde! »


    C'était peut-être égoïste mais Evey aurait aimer pouvoir protéger tout le temps Stella, la garder près d'elle, être une sorte de protecteur. Mais cela deviendrait étouffant pour son amie, pourtant elle ferait tout pour être son rempart quand un vague l'attaquerait et essayerait d'envahir son cœur. Lorsque Stella relâcha son étreinte, Evey compris que c'était parce qu'elle allait lui parler. Elle voulait lui demander quelque chose mais elle semblait hésiter. Evey commençait à ce demander si c'était grave, mais elle n'eut pas le temps de s'inquiéter, la suite arriva peu de temps après. Sa soeur lui proposait un concert avec elle. Evey s'éloigna pour regarder son amie. C'est avec un regard enjouer qu'elle répondit gaiement:

    « ... est-ce que tu voudrais faire un concert avec moi, une fois ?
    -Avec plaisir ! Et puis pourquoi qu'une seule fois? Je serais enchantée, et honorée de jouer avec toi sur scène pour montrer à tout le monde qui sont les déesses de la musique ! »


    Evey ce mit à rire, elle était enchantée de partager un moment si fort avec son amie, de jouer avec elle, de montrer à tout le monde que Evey et Stella étaient liées par la musique et par un liens forts et unique. Cela ce ressentait dans leurs musiques. Combien de fois étant petite la brunette avait écouter des duos en comprenant qu'ils ne communiquaient pas et n'étaient pas liés. Des notes sonnaient faux et ils ce trompaient parfois ce mélangeant les pinceaux. Mais Evey était très critique, avec les autres mais surtout avec elle. Elle ne ce permettait rarement un écart. Jamais elle n'était monter sur scène sauf une fois pour le théâtre mais elle n'avait fait qu'une brève apparition. Elle ce qu'elle préférait c'était les compétitions de sprint dans son lycée. Mais elle gardait sa musique pour elle et ses proches. La faire écouter à tout le monde seul... Très peu pour elle, mais ça serait plus un défis qu'autre chose. Surmonter ses peurs, elle n'aimait pas être dans la foule, ça lui faisait peur. Evey avait l'impression de suffoquer quand trop de monde l'entourait. Elle n'avait pas peur de faire une fausse note ayant été bercer dans la musique. Elle a appris avec le meilleur professeur qui soit : sa mère. Elle était diplômée de l'académie de musique de Francfort, elle était aller faire ses études en Allemagne. Elle et sa fille jouait parfaitement « Lettre à Élise » à quatre mains alors que Evey avait 11 ans. Alors qu'elle tenait toujours la main de son amie, ses mots échappèrent de sa bouche tandis qu'elle caressait les boucles de son amie:

    « Quand j'étais petite je me considérais avant tout comme la fille de mon papa plus que de ma maman. Je me souviens des boucles châtains blonds de ma grand-mère paternel, j'ai toujours espérer que ma fille ait les mêmes longs cheveux qu'elle. On aurait dit une poupée tu sais, dès que je vois des boucles je ne peux m'empêcher de penser à ce rêve de petite fille. C'est peut-être un signe du destin si tu a les cheveux bouclés et blonds comme elle. C'est un détail que je viens de voir, ça appuie le faites que nous pourrions être vraiment sœur. » Evey stoppa sa main et dit avec un sourire: « Excuse moi, en ce moment ça m'arrive d'exprimer des souvenirs à la vu d'un détail qui était présent dans mon enfance... Je m'égare désolé ma ptite étoile. »

    Evey ce sentait gênée quand elle parlait trop d'elle comme ça, elle n'aimait pas ça mais c'était automatique : quand un détail lui était familier, le souvenirs apparaissaient et elle le racontait sans ce contrôler.

    « Bon alors, parlons de chose plus gaie ! Comment ça va? Tu raconte quoi de beau? Je suis sûr que tu a des trucs à me dire. »

    Evey proposa une deuxième tasse de café, plus chaud, à sa ptite soeur avant de finir son thé et de s'en faire un autre.
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